Développement des techniques spécifiques de protection et d’arrosage des plants

Pendant le suivi post-plantation de la parcelle, différentes techniques en vue d’éviter l’empiètement de la parcelle par le bétail ont été testée telles que la tentative de protéger la parcelle avec une haie morte à base de branches épineux, ou avec des tiges tissées d’Ipomea carnea supportées par des perches, ou avec du fil de fer issu de la carbonisation des roues usées des voitures, sans grand succès.

Par ailleurs, vu le besoin en eau des fruitiers pendant la longue saison sèche et du fait de la faible pluviométrie dans la Région en 2017, le puit communautaire a tari et les plants ont flétri. L’idée de chercher de l’eau avec des bidons vides au forage communautaire (~ 3 km) par les animateurs villageois n’était pas faisable par manque de moyens financiers. De ce fait, un autre moyen, des dispositifs de goutte à goutte à base des bouteilles usées et ramassées dans la ville ont été fixés au pied de chaque plant de fruitiers. De l’eau était puisée dans des fûts et stockée sur le site avec arrosage des plants trois fois par semaine permettant la reprise de croissance de près de 40% des plants flétris. La construction d’une pépinière villageoise permanente dotée d’un forage manuel a été suggérée et le dossier pour l’exécution est en cours de finalisation.

  • Renforcement des capacités des Animateurs villageois par la méthode d’apprentissage par la pratique sur les techniques de restauration (mise en œuvre et entretien d’une pépinière) permettant la production de 2600 plants en 2017
  • Capacité de développer des actions ponctuelles pouvant être améliorées au fur et à mesure selon la situation observée
  • Approche de protection individuelle des plants
  • Fabrication du dispositif d’arrosage à la goutte à goutte grâce au recyclage des bouteilles d’eau usées
  • Promotion de la production du fourrager pour le bétail.
  • La difficulté d’accès à l’eau, condition sine qua none pour la croissance des fruitiers qui exigent d’être arrosés pendant la longue saison sèche. Parmi les 4022 plants mis en terre, 2162 plants sont vivants et 1860 plants morts sur onze blocs comportant huit essences fruitières et forestières en Aout 2017, cf carte
  • La construction d’une pépinière école villageoise dotée d’un forage manuel (production permanente des plants de qualité, abreuvage du bétail, consommation humaine donc réduction des maladies hydriques causes du taux élevé de mortalité infantile dans la communauté)
  • La possibilité de morceler la parcelle en sous-parcelles d’environ 500 m2, qui seront restaurer progressivement (année 1, année n+1, année n+2, … , année n+5), afin de mieux la sécuriser.