Mise en œuvre des résultats des évaluations dans la gestion des AMP
Les résultats des évaluations sont maintenant mis en œuvre au moyen d'une série d'outils de gestion et contribuent à l'élaboration d'un plan de durabilité à long terme (le plan Reef 2050) pour la zone du patrimoine mondial de la Grande Barrière de Corail.
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Création de la base de données scientifiques
Un résumé scientifique a été rédigé pour fournir la base initiale de la reconnaissance internationale de l'écosystème de la mer des Sargasses et des menaces qui pèsent sur lui. Cette étude documentaire a été complétée par des analyses spécifiques sur les activités de transport maritime et de pêche, ainsi que sur l'anguille européenne, afin d'engager des discussions scientifiques avec les gouvernements intéressés sur la nécessité de mettre en place des mesures de gestion et de protection appropriées dans le cadre juridique existant.
Données disponibles, examinées par des pairs, sur les séries chronologiques à long terme des conditions océanographiques ; données sur les espèces qui utilisent la zone Volonté des scientifiques des Bermudes, du Royaume-Uni et des États-Unis de soumettre des résumés écrits de leurs travaux sur une base volontaire Identification de consultants experts jouissant d'une solide réputation scientifique auprès des gouvernements et des secrétariats d'organisations internationales/régionales, pour des études ciblées ; fonds disponibles pour ces études
Des ressources supplémentaires auraient permis d'approfondir le dossier scientifique et d'analyser plus en détail les menaces potentielles qui pèsent sur le système, de consacrer plus de temps à la compilation, d'organiser des ateliers d'experts et d'accorder des honoraires pour les documents de synthèse. Il est difficile d'établir des liens de causalité entre les activités humaines et les effets sur l'écosystème dans un environnement où les données sont limitées, à savoir l'océan ouvert.
En quête d'une reconnaissance internationale pour l'écosystème
Le soutien de plusieurs gouvernements à la collaboration internationale a été obtenu après que la mer des Sargasses a été reconnue internationalement, par le biais d'organismes officiels, comme un écosystème important. La désignation en tant que zone d'importance écologique et biologique (ZIEB) et la mention dans la résolution générale annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies sur les océans et le droit de la mer ont légitimé l'implication des gouvernements.
Le résumé scientifique initial a servi de base à la désignation d'une ZIEB par les parties à la CDB. Un processus mené par des scientifiques et des experts, à l'échelle régionale, permet d'obtenir une désignation officielle qui peut être mise à profit pour obtenir le soutien des gouvernements en faveur de mesures de protection au sein des organisations internationales et régionales. La reconnaissance, dans la résolution omnibus des Nations unies de 2012 et 2013, des efforts déployés par l'Alliance pour sensibiliser à l'importance écologique de la mer des Sargasses, permet de communiquer l'importance de la zone à l'ensemble de l'Assemblée générale.
La reconnaissance internationale officielle a facilité l'approche des gouvernements riverains de la mer des Sargasses ou de ceux qui s'intéressent aux approches régionales de la protection de la haute mer, ce qui a conduit aux signataires de la déclaration de Hamilton et à d'autres gouvernements favorables qui prévoient d'adhérer à la déclaration au fil du temps.
Développement de mesures de protection internationale
La combinaison de la fourniture de données scientifiques solides et crédibles et du travail en réseau avec les gouvernements (scientifiques et représentants politiques) permet de maintenir une question à l'ordre du jour et de fournir les documents de discussion nécessaires pour la faire avancer dans le cadre des processus existants de chaque entité. La participation régulière aux réunions permet à la SSA d'entretenir des relations avec les scientifiques des entités de gestion et de servir de ressource crédible sur la mer des Sargasses.
Identification de consultants experts jouissant d'une solide réputation scientifique auprès des gouvernements et des secrétariats d'organisations internationales/régionales, pour des études ciblées ; fonds disponibles pour ces études Les analyses scientifiques restent muettes sur les mesures ou approches de gestion suggérées afin d'éviter de politiser le document, et donc de perdre en crédibilité.
Des partenariats transparents peuvent être développés pour combler les lacunes en matière d'information. Les consultants du SSA ont fourni des analyses scientifiques pour répondre aux besoins d'information définis par l'entité de gestion. La communication permanente entre le SSA, les secrétariats des organisations internationales/régionales et les coprésidents des comités scientifiques est essentielle Inertie réglementaire - les entités maintiennent une charge de la preuve très élevée des impacts négatifs d'une activité humaine spécifique avant d'envisager des mesures de protection Le système fragmenté existant de gouvernance de la haute mer signifie peu de partage d'informations et d'expertise entre les secteurs. Il y a peu de volonté d'accepter les leçons d'autres secteurs ou d'adopter un contexte écosystémique au-delà des mandats organisationnels individuels.
Création de la Commission de la mer des Sargasses
En l'absence d'instrument juridiquement contraignant pour la gestion de la mer des Sargasses, la coopération internationale volontaire peut jouer un rôle d'intendance à l'échelle régionale. La déclaration de Hamilton de mars 2014 sur la collaboration pour la conservation de la mer des Sargasses, signée par cinq gouvernements (les Açores, les Bermudes, Monaco, le Royaume-Uni et les États-Unis), a établi une Commission de la mer des Sargasses qui n'a pas d'autorité de gestion mais qui "surveillera en permanence la santé, la productivité et la résilience de la mer des Sargasses".
Volonté politique de signer la déclaration non contraignante et de travailler au niveau régional dans le contexte de discussions plus larges sur un cadre mondial pour les AMP en haute mer Volonté de scientifiques de renommée internationale de servir bénévolement en tant que commissaires
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Protocole d'accord (ou accord signé)
En 2009, Conservation Volunteers Australia et Parks Victoria ont signé un protocole d'accord (un document d'accord mutuel) qui définissait la relation de travail, y compris les rôles et les responsabilités de chaque organisation, la vision et les objectifs communs, ainsi qu'un calendrier. Ce document a été essentiel pour faire comprendre aux deux organisations et à leur personnel qu'ils souhaitaient travailler ensemble à la réalisation d'une vision commune. La vision et les objectifs communs ont été définis à l'issue de discussions entre les deux organisations, qui ont porté sur les priorités les plus importantes, la meilleure adéquation avec les objectifs de l'organisation - par exemple, la CVA est une organisation d'engagement communautaire - et, surtout, sur les possibilités de réussite. Ce dernier critère était particulièrement pertinent, car il était important de démontrer la réussite au cours des premières années de partenariat afin de gagner la confiance et l'engagement du personnel. Le protocole d'accord prévoyait également une durée de cinq ans, ce qui était essentiel pour donner aux deux organisations l'assurance qu'elles avaient le temps de générer des succès plutôt que d'être sujettes à l'ambiguïté quant à la poursuite ou non des programmes en fonction des cycles de financement.
1) Deux organisations ou plus qui partagent une vision 2) Des rôles et des responsabilités clairement définis pour chaque organisation 3) Une vision et des objectifs convenus qui sont conformes à la mission de chaque organisation 4) Un calendrier défini qui laisse suffisamment de temps pour le développement, la mise en œuvre, l'évaluation et le suivi afin d'assurer le succès.
Un protocole d'accord ou un document spécifiant l'accord de collaboration est essentiel, mais il ne peut être la propriété exclusive des développeurs ; il doit être reconnu et accepté par le personnel de l'organisation au niveau de la mise en œuvre et de l'exécution. Une communication efficace soulignant l'importance du partenariat et des résultats potentiels à l'ensemble du personnel est nécessaire. Au sein d'une grande organisation, il est encore difficile d'obtenir le soutien de tous, c'est pourquoi il est important d'accumuler les succès du projet et de permettre une communication inter-personnelle entre les membres du personnel.
Détachement/placement du personnel
L'un des principaux défis que le partenariat entendait relever était le manque de connaissance des processus de travail des organisations intersectorielles. Ainsi, un détachement ou un placement de personnel a été mis en place dans le cadre duquel un membre du personnel de la CVA (organisation à but non lucratif) a travaillé au sein de Parks Victoria (gouvernement) afin d'étudier les possibilités d'accroître l'engagement, la sensibilisation et l'activité de la communauté. Le membre du personnel de la CVA était toujours employé par la CVA, mais Parks Victoria assurait un certain recouvrement des coûts pour le poste. Il s'agit là d'un élément essentiel de la réussite du partenariat, car il a permis d'avoir un aperçu unique des politiques et des pratiques de deux secteurs différents et de continuer à développer une sensibilisation et une compréhension accrues des opportunités et des défis qui entourent chacun d'entre eux, afin de mieux se préparer et de mieux saisir les opportunités.
1) Engagement à accueillir un membre du personnel externe sur le lieu de travail de l'organisation 2) Communication ouverte avec le membre du personnel détaché/de remplacement, y compris inclusion dans les réunions, les ateliers, etc. Communication ouverte avec le membre du personnel détaché/en poste, y compris l'inclusion dans les réunions, les ateliers, etc. 3) Projets définis sur lesquels travailler dans un premier temps, avec l'espoir d'une extension 4) Espace de travail et ressources associées, y compris ordinateur, fournitures de bureau 5) Un contact dédié pour fournir une assistance régulière, un suivi et une évaluation.
Il est essentiel de communiquer clairement sur l'objectif de ce poste et, par la suite, sur la manière de s'engager avec le membre du personnel/le poste pour obtenir des résultats efficaces. Il est essentiel de mettre en place un processus simple d'établissement de rapports pour partager les succès afin d'obtenir davantage de soutien et de reconnaissance. Il se peut qu'il ne soit pas possible de placer un membre du personnel dans une autre organisation, comme dans cet exemple, mais le facteur de facilitation de ce modèle est le "contact clé unique". Si le même modèle n'est pas possible, la création d'un contact clé au sein des deux organisations permettra une communication claire et le développement d'un partenariat solide.
Divers modèles d'engagement communautaire
Nous vivons dans un monde de plus en plus diversifié, avec de nombreux intérêts différents, répartis dans des paysages et des conditions sanitaires et socio-économiques variées, pour n'en citer que quelques-uns. La clé du succès réside dans la capacité à créer des modèles d'engagement communautaire qui prennent en compte et accueillent la diversité. Le partenariat a élaboré divers modèles pratiques d'engagement, par exemple des modèles de prestation variés, des expériences d'une journée, d'une demi-journée, de nuit et de vacances, des modèles de sensibilisation des communautés ciblées (santé, handicap et communautés socioéconomiques défavorisées), des modèles de renforcement des compétences (formation et jeunesse) et bien d'autres encore, qui contribuent tous de manière positive à l'environnement.
1) Une capacité à varier les ressources en fonction des différents modèles, par exemple les heures de travail du personnel, l'accès aux véhicules, le financement 2) Une volonté d'expérimenter de nouvelles idées 3) Un processus de recrutement bien développé qui inclut la capacité à entrer en contact avec des communautés diverses.
La volonté d'essayer divers modèles de programmes est essentielle pour trouver une solution adéquate. La réalisation d'essais et de projets pilotes constitue une aide efficace. Le suivi et l'évaluation, en particulier l'obtention d'un retour d'information de la part de la communauté engagée, sont également essentiels pour comprendre si le programme est réellement efficace du point de vue de la communauté et de l'environnement.
Conception de la structure et de la gouvernance du fonds
C'est à ce stade que la structure du fonds d'eau et les responsabilités de chaque acteur sont déterminées. Un contrat signé par les partenaires permet de formaliser leur accord pour unir leurs efforts afin de mener à bien les activités de conservation du bassin versant. Il constitue également une garantie pour les tiers qui souhaitent apporter des ressources financières. La négociation du contrat doit respecter les exigences légales fondamentales et l'objet social de chaque partenaire, et doit éventuellement être supervisée par un cabinet d'avocats spécialisé. Le conseil d'administration du fonds sera chargé de superviser le processus décisionnel. Il est donc essentiel de préparer des lignes directrices internes décrivant les activités du conseil, y compris, par exemple, les mécanismes de prise de décision. Un mécanisme de vote doit être défini pour garantir l'équilibre entre le secteur public et le secteur privé, afin que les décisions soient prises de manière consensuelle, indépendante et transparente. Avant le lancement, le plan stratégique (objectifs ; domaines prioritaires de conservation ; analyse des coûts des activités à mettre en œuvre et conception des flux financiers ; préparation du plan stratégique ; préparation des flux financiers) et la stratégie de collecte de fonds doivent être élaborés.
Solides études scientifiques et techniques. Compréhension des compromis et volonté d'en faire.
La création d'un fonds pour l'eau n'implique pas nécessairement la création d'une nouvelle organisation. Bien que cela puisse être une solution pour surmonter les obstacles juridiques, il est important d'optimiser les ressources et l'utilisation des capacités techniques disponibles des partenaires, afin d'éviter la création de nouveaux organes juridiques. Les décisions d'investissement du fonds pour l'eau doivent être prises de manière consensuelle et transparente. L'élaboration du plan d'investissement et d'une stratégie de collecte de fonds doit aller de pair. Cette dernière spécifie les fonds entrants attendus, pour financer les activités de conservation prioritaires, mais aussi pour constituer un capital propre afin d'être autonome à long terme. La création et le fonctionnement d'un fonds pour l'eau est un processus adaptatif qui nécessite des modifications, un ajustement des objectifs et une amélioration continue, en particulier parce que de nombreuses questions financières, sociales et politiques peuvent s'écarter du plan d'investissement initialement approuvé.
Identification des services hydrologiques pertinents
L'identification des services hydrologiques qui doivent être conservés ou récupérés est une étape très importante qui permet de fixer des buts et des objectifs clairs pour le fonds, d'identifier les acteurs clés qui devraient être impliqués et de développer des stratégies pour atteindre les objectifs fixés. La régulation du cycle de l'eau, le contrôle des sédiments et la qualité de l'eau sont des exemples de services hydrologiques qui peuvent être identifiés comme des objectifs pour un fonds pour l'eau.
Données fiables pour une première évaluation des opportunités. Relations avec les organisations locales et les agences gouvernementales disposant de données pertinentes sur le service écosystémique.
Cette étape est essentielle pour fixer des buts et des objectifs clairs pour le fonds, identifier les principales parties prenantes et élaborer des stratégies.