Renforcer les capacités d'étude et de suivi des principales espèces sauvages et des caractéristiques de l'habitat dans le Niokolo-Koba Nati

Solution instantanée

Une jeune lionne a été équipée d'un collier dans le parc national du Niokolo-Koba, Sénégal, février 2024. Il s'agit de la deuxième femelle équipée d'un collier dans le parc.

Panthera/DPN

Le parc national du Niokolo-Koba (PNNK) abrite des populations relictuelles d'espèces de mammifères très menacées, dont certaines ont disparu au niveau régional en Afrique de l'Ouest. En 2007, il a été ajouté à la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO en raison du déclin spectaculaire de la faune et de la dégradation localisée de l'habitat. Les aires protégées d'importance mondiale et/ou régionale similaire disposent généralement de programmes de surveillance complets, intégrés dans des cadres de gestion adaptative des aires protégées, qui permettent de suivre l'état et les tendances des principaux éléments de l'aire protégée. Tous ces mécanismes faisaient défaut dans le PNKK avant ce projet, et l'autorité du parc, la Direction des Parcs Nationaux (DPN), dépendait d'une assistance extérieure pour produire des mises à jour pertinentes sur le statut des espèces sauvages et des habitats clés. Le projet proposé visait à renforcer la capacité de la DPN à répondre efficacement (et éventuellement de manière autonome) aux besoins de surveillance des habitats et de la faune dans le parc, une mesure corrective essentielle proposée par l'UICN pour retirer le parc de la Liste du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO.

Dernière modification 08 May 2025

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Contexte

Défis à relever

Manque d'infrastructures

Manque de capacités techniques

Mauvaise surveillance et application de la loi

Échelle de mise en œuvre

Local

Écosystèmes

Prairie tropicale, savane, maquis

Thème

Gestion et Planification des Aires protégées et conservées

Patrimoine mondial

Emplacement

Afrique occidentale et centrale

Impacts

Le projet a fourni au DPN les outils et les capacités nécessaires à la mise en place d'un système de surveillance du parc approprié, complet, normalisé et facilement reproductible, ciblant toutes les espèces sauvages clés et les caractéristiques de l'habitat. Les informations générées ont été utilisées pour évaluer l'impact des interventions de conservation (lutte contre le braconnage, élimination des espèces végétales envahissantes) sur les populations d'animaux sauvages et les habitats. La protection accrue offerte au parc a permis la reconstitution de la faune et la restauration de certains habitats clés. Ces informations ont largement contribué au retrait, après 17 ans, du PNKK de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le retrait du Niokolo-Koba de la Liste du patrimoine mondial en péril, qui représente une réalisation exceptionnelle obtenue contre toute attente, reconnaît à juste titre l'engagement extraordinaire du Sénégal en faveur de la sauvegarde de sa faune et de ses habitats naturels, qui profitera à des générations de citoyens sénégalais et à des initiatives de conservation régionales et mondiales, aujourd'hui et à l'avenir.