Restauration des décors des cases de la Cour Royale de Tiébélé et formation en peinture traditionnelle "kasena" au Burkina Faso

Solution instantanée

par Association Djowalim, Association Djawolim pour le Développement

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Direction du Patrimoine Culturel de Burkina Faso

Le projet de restauration de la cour royale de Tiébélé a eu lieu en plusieurs phases. La première phase, en 2020 et 2021, y a vu l'élaboration d'un projet de formation en peinture murale traditionnelle des kasena, une communauté ethnoculturelle du sud du Burkina Faso. Ce projet a été initié et mis en œuvre par l'Association Djowalim et a vu la mobilisation des personnes de la communauté locale. Ce sont les femmes qui, comme il est de coutume chez les kasena, procèdent à la décoration pendant que les hommes fournissent la matière. En termes de gestion, le grand défi était d'aboutir à un consensus dans la prise en charge du bien. Après un long diagnostic, pour la mise en œuvre efficace du plan de gestion, un comité local de gestion a été mis en place.Lors de la seconde phase de novembre 2022 à janvier 2023, l'engagement des communautés a permis de mener une activité de restauration des cases dégradées et de rafraichir les décors des murs tout en effectuant la délimitation de la zone tampon et la sécurisation foncière du bien.

Dernière modification 08 May 2025

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Contexte

Défis à relever

Développement d’infrastructure

Changements dans le contexte socio-culturel

Manque de sensibilisation du public et des décideurs

Manque de capacités techniques

Mauvaise surveillance et application de la loi

Échelle de mise en œuvre

Local

Intranational

Écosystèmes

Désert chaud

Prairie tempérée, savane, maquis

Thème

Cadre juridique et politique

Gouvernance des Aires protégées et conservées

Moyens d'existence durables

Entretien des infrastructures

Acteurs locaux

Connaissances traditionnelles

Patrimoine mondial

Emplacement

Burkina Faso

Afrique occidentale et centrale

Impacts

Ce projet a directement profité aux habitants de la cour royale de Tiébélé qui ont vu leurs habitats réhabilités. Indirectement, ce projet a profité aux artisans qui sont autour de la cour, aux guides de tourisme, aux promoteurs d'hébergements touristiques, aux promoteurs de restaurants, des boutiques et à l'Etat qui assure avec les communautés, la conservation du bien. Ce projet a permis également à des jeunes filles de s'approprier des techniques de décoration des maisons et cases de la cour royale ; une autre façon pour elles d'apprendre ce savoir-faire. L'initiative a aussi permis de réhabiliter la peinture murale de certaines maisons et case de la Cour royale de Tiébélé. De plus, la transmission du savoir-faire lié à la peinture a été effective au cœur de ce projet ou des filles de la communauté en ont alors bénéficié à travers l'apprentissage et la pratique. Enfin, en amont, des maisons ont été réhabilitées afin de permettre l'application de la peinture. Cela participe à la conservation des habitats de la Cours royale.