Utilisation des connaissances et de la propriété locales par l'intermédiaire des comités de bassin fluvial

La mise en place de comités de bassin, représentant la population d'un bassin fluvial ainsi que le monde universitaire, le gouvernement et d'autres acteurs, est cruciale pour le succès de la gestion des rivières. Le lien entre la population locale et les ressources en eau, en particulier dans le bassin de la Tha Di, est très fort. Au sein des communautés locales, les connaissances sur les changements climatiques et les catastrophes naturelles (inondations et sécheresses) ont été transmises de génération en génération sans beaucoup de documentation écrite. Le concept de protection contre les inondations au moyen de déversoirs vivants est né de la volonté des communautés riveraines locales et de dirigeants forts ayant des idées novatrices et la volonté d'expérimenter différentes approches en matière de protection contre les inondations et la sécheresse. La combinaison de cette forte appropriation avec les données hydrologiques des universités locales et la capacité administrative des institutions régionales permet une approche holistique de la gestion de l'eau. Tous ces acteurs sont représentés au sein des comités de bassin.

- les comités de bassin fluvial sont le lien entre les acteurs locaux et les institutions de gestion de l'eau du gouvernement.

Les comités de bassin fluvial (CBF) des différents bassins fluviaux se trouvaient à des stades très différents au début du projet. Certains étaient déjà bien établis, ce qui a facilité la communication avec la population locale ainsi que la coopération entre les acteurs locaux, le secteur public et le monde universitaire. D'autres n'avaient pas encore tenu leur première réunion lorsque le projet a démarré. Dans ce cas, les parties prenantes locales se sont fortement appropriées leurs ressources en eau, ce qui a permis au projet de progresser alors que le RBC était encore en cours de création.