Pour aider à compenser les effets négatifs des limitations de l'utilisation des ressources ou des conflits d'intérêts, et lorsque c'est possible, le LLCTC explore les options de développement de revenus alternatifs, en particulier lorsqu'il y a un coût d'opportunité évident lié à la conservation. Les options comprennent l'intégration de l'écotourisme dans la conservation, comme la construction d'éco-lodges ou le développement de l'exploitation du bois écologique comme alternative à l'exploitation forestière industrielle.
- Faisabilité des investissements liés à l'écotourisme
- Coopération et soutien de partenaires extérieurs, tels que les ONG.
Certaines tribus et communautés s'attendent à ce que la conservation leur rapporte de l'argent immédiatement, en raison de l'expérience passée avec les redevances forestières dans les îles Salomon. Ce raisonnement s'estompera si les partenaires locaux font preuve d'une éducation et d'une sensibilisation suffisantes. Les communautés comprendront peu à peu que les avantages monétaires ne sont pas les seuls. L'intégration de l'écotourisme et de la conservation permettra potentiellement de soutenir les moyens de subsistance en tandem avec la conservation de la biodiversité. Le Lauru PAN n'est pas seulement une question de conservation, mais aussi de gestion des ressources, de sécurité alimentaire et de durabilité humaine. Il est donc nécessaire d'intégrer d'autres projets dans les sites où LLCTC travaille, non seulement en vue de projets de subsistance, mais aussi d'assainissement, et peut-être d'autres infrastructures et services communautaires de base. Toutefois, il convient de noter qu'il est parfois difficile de proposer des moyens de subsistance compatibles.