Participation de la communauté à la collecte de données
Le Reptile and Amphibian Program - Sierra Leone (RAP-SL) identifie et forme les habitants à la collecte de données. Une fois formés, ils reçoivent des dossiers étanches, des crayons, des fiches de données, des rubans de mesure, des étiquettes et des applicateurs (une sorte de pince utilisée pour appliquer les étiquettes sur les nageoires des tortues) pour effectuer la surveillance des plages de nidification pendant six mois (de novembre à avril). Les observateurs embauchés surveillent les nids jusqu'à l'éclosion. Le jour de l'éclosion, les surveillants comptent les tortues qu'ils trouvent sur la plage et les regardent aller à l'eau. Un autre groupe d'habitants formés à cet effet effectue une surveillance des prises accessoires pendant 12 mois dans les communautés de pêcheurs. Ils mesurent les tortues capturées (longueur et largeur), les marquent et les relâchent si elles sont vivantes. Si la tortue capturée est morte, elle est enterrée. À la fin de l'année, les données recueillies sur le terrain sont introduites dans la base de données du RAP-SL. L'objectif principal de ce module est de collecter des données sur les tortues qui nichent afin d'identifier les espèces de tortues qui nichent sur les plages, et également de collecter des données sur les tortues capturées dans les filets de pêche en Sierra Leone.
Le succès de cet élément dépend de la qualité de la formation dispensée aux habitants sur l'exercice de collecte des données, du paiement régulier des indemnités aux contrôleurs et du niveau d'assistance accordé aux communautés par le biais de programmes de développement communautaire.
- Formation régulière des observateurs : il a été observé que la formation régulière des observateurs contribue à la qualité de la collecte des données et à la sensibilisation des observateurs aux questions soulevées par les habitants au cours de leurs tâches. - Développement communautaire : l'expérience montre que la mise en œuvre de programmes de développement communautaire au sein des communautés côtières permet d'établir une bonne volonté sur laquelle s'appuie l'intérêt pour les programmes de conservation. Il est préférable de démontrer les avantages pour l'ensemble de la communauté plutôt que de payer des pêcheurs individuels pour des services tels que la collecte de données sur les tortues relâchées. En ce qui concerne le développement communautaire, l'aspect qui n'a pas fonctionné est celui des microcrédits et du financement des entreprises communautaires. Dans la plupart des cas, certains locaux omettent délibérément de rembourser les sommes versées à la communauté pour son soutien ou son financement. Dans de nombreux cas, cette idée conduit à des litiges qui peuvent avoir un impact négatif sur les projets.