Intégrer le point de vue des populations autochtones dans l'interprétation du lieu patrimonial

Le musée est l'endroit où l'on peut en apprendre davantage sur Røros et la Circonférence. Le musée de Røros se compose de cinq sections principales, l'une consacrée aux bâtiments de Røros, l'autre à la culture samie, la troisième à la gestion de la conservation de la nature, la troisième à l'exploitation des mines et des carrières et la dernière au patrimoine mondial. Un poste permanent de chercheur sur les Samis a été créé en 2001. L'établissement du musée en tant que centre du patrimoine mondial de Røros et de la Circonférence en 2017 a permis d'élargir le récit du patrimoine mondial à la relation entre les Samis et le lieu qui existait déjà dans le musée. Dans cet espace, il est précisé que les Samis étaient présents dans la région avant le début de l'exploitation des mines de cuivre. La communauté sami a existé tout au long de l'histoire en tant que telle, mais aussi en interaction avec la société autour de la mine de cuivre. Ces interactions pouvaient être basées sur le commerce des rennes, l'artisanat, les peaux de rennes ou l'accueil des rennes appartenant aux propriétaires de la cuivrerie, aux commerçants et aux agriculteurs. Le paysage de la Circonférence a été, dans une certaine mesure, façonné en relation avec les rennes, et les Samis ont géré cette relation de manière durable.

  • Collection sur la culture samie (c'est-à-dire objets, archives visuelles) déjà existante dans le musée
  • En 2012, le Parlement norvégien a décidé que tous les biens du patrimoine mondial devaient avoir un centre du patrimoine mondial.
  • En 2017, le musée de Røros a commencé à travailler en tant que centre du patrimoine mondial de Røros et de la Circonférence.

Le financement du centre du patrimoine mondial de Røros a été un long processus. Il n'y a que deux personnes engagées spécifiquement pour la fonction de centre du patrimoine mondial au musée, même si l'ensemble du musée fonctionne d'une certaine manière comme un centre du patrimoine mondial. Pour financer ces deux personnes et leurs activités, l'État fournit 60 %, les comtés 20 % et les municipalités 20 %. Le financement régional de ces derniers 40 % a dû être organisé et approuvé par toutes les parties locales.