Le parc national compte des éléments archéologiques exceptionnels. Pourtant, il ne compte qu'un seul spécialiste parmi son personnel. Avec environ 20 000 sites archéologiques situés dans les limites du parc, dont 1 000 Moai et 300 Ahu ou structures cérémonielles, en plus des structures d'habitation, de l'art rupestre et des grottes, l'administration actuelle a donné la priorité à la sauvegarde de la composante archéologique, hautement significative pour la communauté vivante. Le renforcement du département spécial pour la recherche et l'étude de la préservation de cet important patrimoine culturel permet le développement de stratégies de conservation spécifiques à ce type de patrimoine, ainsi que la reconnexion de la communauté avec ses biens culturels. La majorité de ces biens sont exposés aux conditions climatiques de l'île, ainsi qu'à la dégradation due à l'utilisation touristique et aux impacts anthropiques et du bétail. Parmi d'autres activités, cette nouvelle unité a développé :
- Le renforcement des capacités et l'acquisition d'outils d'enregistrement numérique pour le diagnostic du patrimoine archéologique.
- Des projets de conservation basés sur un portefeuille de sites en situation d'urgence et une méthodologie qui recueille les connaissances traditionnelles des rapanui en les reliant aux connaissances scientifiques.
- Partenariats et mise en réseau sur les impacts du changement climatique.
- Spécialistes de l'archéologie au sein de la communauté Rapa Nui
- Mise en place d'un soutien technique institutionnel par l'intermédiaire du STP (Secretaría Técnica Rapa Nui, CMN/Secrétariat technique Rapa Nui).
(1) Nécessité d'un département spécialisé dans la recherche et la conservation du patrimoine archéologique au sein du parc national.
(2) Nécessité d'articuler et de coordonner le travail avec d'autres institutions qui ont des problèmes d'interférence avec le patrimoine.