Participation des populations autochtones à la réduction des émissions dues à la déforestation
L'approche fondée sur les droits est une approche qui permet d'éviter la déforestation. Le programme de gestion territoriale indigène dans le paysage de Madidi en Bolivie démontre que la reconnaissance des droits fonciers indigènes, l'autonomie locale et les réglementations internes d'accès et d'utilisation des ressources naturelles peuvent réduire de manière significative la perte de forêts sur de vastes zones forestières. Une étude récente de WCS a montré que la conservation des forêts dépend fortement des capacités locales de gestion des terres.
Contexte
Défis à relever
Emplacement
Impacts
La gestion des terres des populations autochtones de Tacana empêche la déforestation des corridors de connectivité entre la zone protégée de Madidi et le territoire autochtone de Tacana, qui sont essentiels au maintien des populations d'animaux sauvages, en particulier des espèces menacées ayant de grandes exigences spatiales, telles que le jaguar et le pécari à lèvres blanches. Ces zones sont également essentielles pour la durabilité de la chasse de subsistance pratiquée par les communautés indigènes. La perte de forêt est également réduite dans les zones exposées au risque d'érosion sur les derniers contreforts des Andes et le long des principaux cours d'eau de la province d'Iturralde, dans les zones susceptibles d'être inondées. Le peuple Tacana possède des droits de propriété sur son territoire, accordés par l'État bolivien, et a développé des compétences pour la régulation interne de la gestion des terres et des ressources naturelles, ce qui a permis d'éviter la surexploitation et la destruction de la forêt collective, tout en permettant le développement de diverses activités productives pour assurer des moyens de subsistance durables aux communautés indigènes.