Gestion des pressions par la promotion de l'écotourisme
La pratique de Tavy ou défrichement est un système cultural traditionnel utilisé par la communauté riveraine du parc Mantadia. La partie Ouest du parc présente une potentialité écotouristique élevée. Au cours de la dernière décennie, on a enregistré 266 664 touristes.
91 guides locaux ont suivi des formations pour améliorer leur compétence. Des infrastructures écotouristiques et des Hôtels ont été construit pour accueillir les touristes. Une collaboration avec les tours opérateurs a été mise en place afin de lancer la visibilité et les attraits de ces circuits. Une nette augmentation de 35% de chiffre d’affaire des guides et le revenu annuel de la population local ont été marquées. Le contexte socio-économique dans la zone ouest du parc a été amélioré grâce à la création de travail par l’activité écotouristique. D'où, la diminution des pressions anthropiques et le maintien de la couverture forestière du parc à 13 500Ha suite à la maîtrise des défrichements dans cette zone.
Contexto
Défis à relever
Ubicación
Impacts
70% de l’activité des habitants avoisinants du parc dépend de l’activité écotouristique qui à son tour augmente leur revenu annuel. 1500 personnes sont des bénéficiaires directes tels que les guides locaux, les employés des Hôteliers, et les tours opérateurs. Les bénéficiaires indirectes atteignent 13 520 personnes qui sont constitués par les commerçants et les agriculteurs. En 2023, le retombé économique pour les riverains atteint jusqu’ à 460 millions d’Ariary et les chiffres d’affaires des guides locaux sont de 1,7 milliards d’Ariary. Le revenu annuel des Hôteliers est exclu de ce chiffre. Le droit d’entrée des visiteurs contribue de façon conséquente au budget de fonctionnement du gestionnaire du parc avec les dépenses affectées aux activités de conservation. L’indice d’autofinancement de l’aire protégée est de 0.69.
La présence fréquente des guides a aussi complété la patrouille et les surveillances réalisés par les agents du parc limitant les activités humaines.
Le niveau de menace est un indicateur obtenu par l’utilisation du logiciel MIRADI de l’UICN permettant d’évaluer l'intégrité écologique des espèces cibles de conservation. Les lémuriens diurnes (Indri indri, Varecia variegata editorium, Prolemur simus, Propithecus diadema) sont choisis comme cibles de conservation. Depuis la promotion de l’écotourisme, ce niveau de menace est devenu moyen car la pression humaine a été maîtrisée.