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Restauration des berges des cours d'eau
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COGEZOH a eu l'occasion de démontré qu'il est possible de produire son propre fourrage au lieu de mettre la pression humaine sur les ressources du Parc W du Niger. L'ONG a travaillé avec les communautés vivant sur la rive gauche du fleuve Niger qui longe cette aire protégée, où les ressources végétales ripicoles ont été surexploitées. Dont entre autres l’’Echinoclos stagnina (ou Bourgou) qui est une herbacée pérenne, avec la particularité de jouer un rôle écologique très important : stabilisation des berges, amélioration de la qualité de l’eau, abris pour les espèces aquatiques (poissons, reptiles, ..etc). Son fourrage est très appété par les hippopotames, les lamantins, les buffles, mais aussi par le bétail domestique. Ça fait partie des aliments bétail les plus commercialisés sur les marchés locaux.
Ainsi, des parcelles tests de repiquage par bouturage ont été expérimentées avec un succès très appréciable, en collaboration avec les populations vivant en bordures de ce cours d'eau.
Contexto
Défis à relever
La solution a pour objectif de résoudre le problème de dégradation des berges au niveau des zones humides, mais aussi ça traite de l'utilisation des ressources naturelles. Ce projet fait partie de l'initiative Save Our Species African Wildlife de l'UICN, qui est cofinancée par l'Union européenne.
Ubicación
Procesar
Summary of the process
Le Fleuve Niger longe le parc W sur une distance de 75 km, avec beaucoup de méandres et sert de frontière entre cette aire protégée (localisé sur la rive droite et les villages riverains (sur la rive gauche). les deux rives présentent un contraste complétement différent. Ainsi, si la rive droite est encore couverte par une végétation ripicole remarquable, à cause des efforts de conservation, la rive gauche est complétement dénudée à cause de la surexploitation humaine. Ceci, pousse les populations à se rabattre sur la berge droite de manière illégale à la recherche de certaines espèces, comme l’’Echinoclos stagnina. Cela crée un déséquilibre sur cette zone humide, mais aussi un conflit, car c'est une des plantes favorites des Hippopotames, Lamantins et Buffles. Il y'a d'abord eu une campagne d'identification claire du problème qui ressort le besoin réel de ces populations. Après une revue sur la biologie et l'écologie de l'espèce, il se trouve que celle-ci repousse par bouturage et s'étend très rapidement quand la zone est mise en défend. Ainsi, une quinzaine de parcelles test ont été repiquées avec la pleine participation des communautés locales, juste avant la montée des eaux. Au fur et à mesure que la crue arrivait, les rejets apparaissaient.
Building Blocks
Moyens mis en oeuvre
Cette technique de récupération des berges dans les zones humides n'exige pas de gros moyens. En effet, il a suffit de prélever quelques souches d’’Echinoclos stagnina ou "Bourgou" du côté où il en reste encore (côté parc W dans notre cas), les transporter en pirogue, puis les repiquer en suivant la montée des eaux. Une fois le repiquage effectué, mettre en défend la zone contre la dent de bétail pendant deux mois. Après cette période il y'a lieu de récolter le fourrage en coupant à un niveau au dessus de la souche.
Enabling factors
Cette technique de récupération des berges dans les zones humides n'exige pas de gros moyens. En effet, il a suffit de prélever quelques souches d'Echinocloas stagnina du côté où il en reste encore (côté parc W dans notre cas), les transporter en pirogue, puis les repiquer en suivant la montée des eaux. Une fois le repiquage effectué, mettre en défend la zone contre la dent de bétail pendant deux mois. Après cette période il y'a lieu de récolter le fourrage en coupant à un niveau au dessus de la souche.
Lesson learned
La disponibilité du plan d'eau
Production de son propre fourrage
Disposer d'un terrain inondable, collecter des boutures d'Echinocloas stagnina (Bourgou), repiquer en période d'étiage, récolter à maturité et nourrir son bétail, surtout les individus les plus maigres car le fourrage est très riche.
Enabling factors
Montée des eaux et mise en défend de la zone
Lesson learned
Adhésion des communautés
Avantage de la plante
Impacts
Ces parcelles test de production d’’Echinoclos stagnina ou "Bourgou" ont fait taches d'huile, car beaucoup de gens se sont lancés spontanément dans la production individuelle. Cela a permis de réduire considérablement le prélèvement de cette plante sur la partie fleuve du parc. Reduisant ainsi
Beneficiaries
Les principaux bénéficiaires de cette solution sont les populations riveraines du parc W, sur sa partie fleuve. Mais aussi les gestionnaires de l'aire protégée qui auront moins de problème à gérer. ça profite surtout pour la faune herbivore de l'aire protégée.
Sustainable Development Goals
Story
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Le Fleuve Niger longe le parc W sur une distance de 75 km, avec beaucoup de méandres et sert de frontière entre cette aire protégée (localisé sur la rive droite et les villages riverains (sur la rive gauche). les deux rives présentent un contraste complétement différent. Ainsi, si la rive droite est encore couverte par une végétation ripicole remarquable, à cause des efforts de conservation, la rive gauche est complétement dénudée à cause de la surexploitation humaine. Ceci, pousse les populations à se rabattre sur la berge droite de manière illégale à la recherche de certaines espèces, comme l’’Echinoclos stagnina. Cela crée un déséquilibre sur cette zone humide, mais aussi un conflit, car c'est une des plantes favorites des Hippopotames, Lamantins et Buffles. Il y'a d'abord eu une campagne d'identification claire du problème qui ressort le besoin réel de ces populations. Après une revue sur la biologie et l'écologie de l'espèce, il se trouve que celle-ci repousse par bouturage et s'étend très rapidement quand la zone est mise en défend. Ainsi, une quinzaine de parcelles test ont été repiquées avec la pleine participation des communautés locales, juste avant la montée des eaux. Au fur et à mesure que la crue arrivait, les rejets apparaissaient et se développaient pour occuper toute la berge fixant ainsi la terre et procurant du fourrage abondant et riche en deux mois. Ce fourrage une fois coupé rejetait à nouveau, tant que ce n'est pas déterré.
Cela réduit considérablement les problèmes entre les gestionnaires des aires protégées et les communautés riveraines car celles-ci n'ont plus besoin d'aller illégalement prélever ce qui est réservé à la faune sauvage. de son côté, cette faune réduit ses attaques sur les cultures des populations.
Ainsi, cette solution participe à la réduction des conflits homme-faune autour du Complexe WAP. Elle fait partie d'un lot d'activités concourant au même objectif de conservation de la biodiversité du Projet de Sécurisation de l'Habitat des proies des grands carnivores du Parc W du Niger, porté par l'ONG COGEZOH et financé par SOS-IUCN. Donc, c'est une contribution parmi tant d'autres qui seront également partagées sur PANORAMA