Constitution de paquets techniques

Les paquets techniques constituent un ensemble structuré de solutions agroécologiques adaptées aux défis spécifiques des régions d’Androy et de Boeny. Ils sont élaborés sur la base d’expériences de terrain, de recherches scientifiques et des savoirs empiriques des agriculteur·rice·s locaux·ales. Chaque paquet technique couvre un domaine clé de l’agriculture durable, notamment : 

  • Gestion et fertilité des sols : Techniques de conservation des sols, rotation des cultures, utilisation du compost et des engrais verts. 
  • Lutte contre l’érosion : Installation de haies vives, embocagement, plantation de cultures fixatrices d’azote. 
  • Agroforesterie : Association de cultures vivrières avec des arbres fruitiers et forestiers pour une meilleure résilience climatique. 
  • Adaptation au changement climatique : Sélection de variétés locales résistantes à la sécheresse, gestion optimisée de l’eau, agriculture de conservation. 

Ces paquets techniques sont accompagnés de supports pédagogiques accessibles (guides illustrés, affiches, vidéos) et sont régulièrement mis à jour à travers des ateliers d’évaluation participative.

  • La participation active des paysan·ne·s et l’implication des ONG dans la formation et le suivi garantissent la pertinence des paquets techniques. 
  • Les ateliers d’évaluation réguliers et l’implication des acteurs étatiques favorisent l’apprentissage collectif et l’adoption à grande échelle.
  • Les paquets techniques favorisent l’adoption des pratiques agroécologiques en consolidant les savoirs locaux et en identifiant précisément les besoins des exploitations agricoles. 
  • L’adaptation des techniques au contexte local est essentielle. Certaines pratiques, comme la jachère ou le semis sous couvert, ne conviennent pas aux petit·e·s exploitant·e·s qui cultivent en continu. 
  • La prise en compte des contraintes foncières est indispensable. Les techniques nécessitant des investissements permanents, comme l’embocagement, ne sont pas viables pour les paysan·ne·s sans sécurisation foncière. 
  • Une approche flexible et différenciée est nécessaire. Les outils doivent être adaptés aux réalités des petit·e·s exploitant·e·s, des exploitations familiales et des grands producteur·rice·s. 
  • L’évaluation participative renforce l’efficacité des interventions. L’actualisation régulière des paquets techniques permet de mieux répondre aux besoins des bénéficiaires et d’améliorer leur impact.