Intégration des mesures de développement du café dans les politiques forestières

L'objectif de ce volet est de développer des politiques de gestion agroforestière adaptées à la culture du café et de les relier aux politiques de développement forestier du pays, en répondant aux défis du marché et de la législation internationale en vigueur.

En substance, il est nécessaire de promouvoir des politiques incitatives (économiques et/ou commerciales) qui stimulent l'agroforesterie dans les plantations de café et, en même temps, les chaînes de valeur du secteur forestier comme le petit bois.

Pour ce faire, deux éléments principaux sont nécessaires :

  1. La capacité d'ajuster les programmes forestiers pour intégrer des éléments d'agroforesterie, sans nuire à la production de café mais en maintenant l'esprit de la politique forestière.
  2. La promotion du dialogue intersectoriel autour de la question de l'agroforesterie dans les plantations de café, afin d'identifier les points de coïncidence technique et politique.

Pour illustrer cet élément de base, on utilise le cas du programme d'incitations forestières du Guatemala -PROBOSQUE- qui a ajusté la modalité des incitations forestières à la modalité agroforestière, en changeant les paramètres pour inclure la culture du café, ce qui a eu un plus grand impact.

  1. Disposer d'un cadre de politique forestière clair qui, premièrement, détermine la portée de son objectif en tant que politique publique, le sujet qui espère en bénéficier et les résultats attendus de sa mise en œuvre ; deuxièmement, les questions pour lesquelles il peut et doit générer des synergies afin d'atteindre les objectifs de la politique forestière.
  2. Disposer d'instruments de politique publique consolidés qui permettent une interaction avec d'autres secteurs productifs. Le programme d'incitations forestières guatémaltèque -PROBOSQUE- a été créé en 1996 et continue de fonctionner à ce jour.
  1. Le développement d'initiatives pilotes est nécessaire pour évaluer et/ou tester les hypothèses techniques des différentes parties prenantes dans l'ajustement des instruments de politique publique ; dans ce cas, le secteur forestier public et le secteur privé organisé du café.
  2. De vastes processus de discussion et de consultation internes et externes entre les différentes parties prenantes sont nécessaires pour obtenir les avantages des différents secteurs, sans affecter les mandats institutionnels et légaux que doivent remplir les parties prenantes.
  3. Des documents techniques doivent être élaborés afin de communiquer et de diffuser des informations aux parties prenantes potentielles sur les nouvelles modalités offertes par les instruments de politique publique.