

La conservation participative est un principe qui sous-tend la stratégie de protection et de conservation appliquée dans le PNCAZ, car l'un des défis est d'assurer un contrôle et une surveillance efficaces de l'aire protégée. Cela est nécessaire car l'un des défis est d'assurer un contrôle et une surveillance efficaces de l'aire protégée avec seulement 45 gardes forestiers couvrant 1,35 million d'hectares et un périmètre de près de 1 000 km. Ces conditions ont exigé une stratégie participative avec l'incorporation de gardes forestiers communaux. Cela a permis d'inclure les fronts de défense des populations, les rondes paysannes, et même les autorités locales elles-mêmes, dans les stratégies de contrôle et de surveillance, dans le cadre du plan directeur du parc. Tous ont pris l'engagement d'aider à la conservation et à la protection du parc, ou de définir et de planifier les implantations des populations pour éviter leur avancée et le changement d'affectation des terres.
- Stratégie de contrôle et de surveillance avec le soutien des gardes forestiers communaux.
- Niveau élevé d'implication des autorités locales et des communautés locales dans la gestion participative de la zone.
- Visibilité de l'importance de la conservation de la forêt, de sa diversité biologique et de ses services écosystémiques pour le développement local.
Dans le cadre des stratégies élaborées pour améliorer l'efficacité de la gestion du PNCAZ, le front de protection du parc a été renforcé. Ainsi, aux 45 gardes officiels recrutés par la CIMA et officiellement reconnus par le SERNANP, s'ajoutent des gardes communaux élus par les assemblées générales de chaque communauté. Les gardes communaux effectuent une rotation tous les deux mois entre les postes de contrôle de la zone protégée. Ils soutiennent directement les efforts de protection du parc, tout en restant intégrés dans leurs communautés locales. Cette stratégie vise à créer un environnement favorable et collaboratif avec les communautés locales dans la mise en œuvre des actions de conservation du parc, ce qui a permis de poursuivre la cogestion et le travail coordonné sur le territoire.