Héritier MILENGE KAMALEBO
Afrique occidentale et centrale
Héritier
MILENGE KAMALEBO
Gouvernance publique confiée à la Coordination Provinciale de l’Environnement et du Développement Durable
Une collaboration avec la faculté des Sciences de l’Université de Kisangani
ANAPAC-RDC
Afrique occidentale et centrale
Héritier
MILENGE KAMALEBO
Gestion traditionnelle des ressources par la communauté autochtone
Recours aux des règles traditionnelles et coutumières dans la gestion des ressources
ACOGE, 2023
Afrique occidentale et centrale
Héritier
MILENGE KAMALEBO
Accompagnement de l’organisation Action Communautaire pour la Gestion de l’Environnement (ACOGE)
Appui technique et financier du PIREDD/Maniema mise en œuvre par la GIZ
ACOGE, 2023
Afrique occidentale et centrale
Héritier
MILENGE KAMALEBO
Accompagnement de l’organisation Action Communautaire pour la Gestion de l’Environnement (ACOGE)
Appui technique et financier du PIREDD/Maniema mise en œuvre par la GIZ
Cifor-RDC
a) Existence d’un cahier de charge entre la concession SODEFOR et les communautés sur la gestion traditionnelle des ressources naturelles
Existence d’un comité local de gestion de la faune et du paysage
Dian Fossey Gorilla Fund (DFGF)
Afrique occidentale et centrale
Héritier
MILENGE KAMALEBO
Existence du protocole d’accord ayant défini les droits des acteurs
Collaboration avec l’Union des Terriens pour le Développement et la Protection de l’Environnement (UTDPE)
ANAPAC-RDC
La sécurisation foncière du site par l'obtention du statut de CFCL
Organisations des foires culturelles et des assemblées communautaires
mise en oeuvre par paliers

la démarche de nouvelle gestion du site sera mise en oeuvre de façon progressive, en procédant par étapes. Les livrables correspondants seront proposés et discutés au sein du Comité scientifique du site et du COPIL du site Natura 2000.

De façon à adapter peu à peu une gestion conservatoire exemplaire de lutte contre la fermeture des milieux, des études spécifiques d’évaluation de l’efficacité de la fauche et du pâturage ont été menées, au regard de l’évolution des taxons de végétations et de flore depuis au moins 2010. Ces études se sont directement appuyées sur les inventaires multi taxons réalisés à intervalles réguliers sur le marais. Ces éléments sont considérés dans le plan d’actions du site établi en 2023.

En conséquence, des actions de gestion de court puis moyen termes sont identifiées. A court terme, il est prévu d’effectuer un débroussaillage sélectif et broyage des zones de refus (zone pâturée) avec exportation des produits de coupe. De même, il est proposé de maintenir en l’état les techniques de fauche sur la zone nord.

A moyen terme, il est recommandé de poursuivre les suivis écologiques sur l’état de conservation des milieux ouverts (tous les 5 ans) ainsi que le suivi de la flore patrimoniale et de l’entomofaune.

gestion concertée

Dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau plan de gestion, un comité scientifique se réunira régulièrement pour discuter des aménagements mis en oeuvre sur le site et de l'état de conservation des milieux naturels. L’efficacité d’une gouvernance et gestion concertées et partagées est démontrée sur le site.

Le Comité scientifique rassemble les experts ayant travaillé sur le site, les services compétents de l'Etat et de la commune, etc. Il est ainsi représentatif des acteurs locaux, institutionnels et scientifiques (dans le cadre également du classement du site en Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope APPB).

L’efficacité d’une gouvernance et gestion concertées et partagées est démontrée. Par conséquent, aujourd’hui le site est concerné par :

-  des travaux de régie via une équipe de gestion propre au Conseil départemental constituée de 7 agents spécialisés sur les travaux en espaces naturels ;

- l'intervention d'entreprises spécialisées en gestion des milieux naturels dans le cadre de marchés publics aux cahiers des charges techniques adaptés aux interventions en espaces naturels sensibles (matériel de fauche adapté aux sols fragiles notamment) ;

- le suivi des aménagements réalisés et de leur efficacité par la réalisation d’études régulières par des cabinets spécialisés ainsi qu’un partage lors du Comité de pilotage du site Natura 2000 « Basse Vallée du Loing » et les réunions du comité scientifique du marais d’Episy.

 

 

diagnostic paysager et perception

Les grands principes de gestion actuels (comme la fauche tardive exportatrice) sont considérés comme favorables et doivent être maintenus. Dans un souci de conservation de la mosaïque d’habitats et paysages de la tourbière basse alcaline (secteur nord), des actions de gestion sont à envisager pour contenir la cladiaie qui progresse sur les habitats typiques des bas-marais alcalins. Des étrépages localisés pourraient limiter l’expansion du Marisque. De plus, les pratiques de gestion sont à corréler et affiner avec l’écologie et la localisation des espèces patrimoniales présentes.

De façon à apporter un diagnostic régulier de l’état de santé des milieux et ainsi des paysages du site, plusieurs dispositifs sont mis en œuvre :

  • inventaires réguliers des végétations et de la flore par des prestataires du Département pour évaluer l’efficacité de la mise en œuvre des mesures de gestion
  • mise en œuvre d’un nouveau plan de gestion dès 2023 selon un référentiel adapté, permettant de cibler les meilleures mesures de gestion 
  • création d’un conseil scientifique en 2023, qui se réunira régulièrement pour discuter de l’évolution du site

Les études écologiques menées sur le site en 2022 et 2023 ont pu déterminer que le ratio de zone de fauche / zone de pâture (en considérant la partie nord et la partie sud du site) était équilibré et propice à la conservation des habitats et au maintien de la diversité des végétations.  Compte tenu de ce résultat favorable, la répartition actuelle entre fauche et pâturage est maintenue.

 

Concernant le secteur sud pâturé et considérant que la pression de pâturage globale reflète une tendance ponctuelle de fermeture progressive (refus de pâturage, rejets ligneux), il a été jugé intéressant d’engager les actions suivantes à court terme :

  • effectuer un débroussaillage sélectif et broyage des zones de refus avec exportation des produits de coupe ;
  • mettre en place un pâturage tournant et considérer la mise en ex-clos de certains secteurs.

Enfin, le suivi de l’évolution de la couverture ligneuse est nécessaire pour justifier de la pertinence ou non d’engager des interventions ponctuelles qui peuvent s’avérer lourdes et coûteuses