Intégration de l'EbA dans le processus d'évaluation environnementale stratégique (EES) pour la révision du plan national d'utilisation des terres pour 2016 - 2020
Ce processus a été mené par le Département général de l'administration foncière (GDLA) et le Département de l'évaluation et de l'étude d'impact sur l'environnement (DAEIA) de l'Administration vietnamienne de l'environnement (VEA), avec le soutien technique de la GIZ et en collaboration avec l'Institut de stratégie et de politique pour les ressources naturelles et l'environnement (ISPONRE). C'est la première fois qu'un effort est fait dans ce domaine au Viêt Nam, sans aucun précédent. L'EES constitue un outil de premier plan pour l'intégration d'une série de préoccupations liées à la durabilité dans les décisions dites "stratégiques" dans le monde entier. Cela se reflète, par exemple, dans l'éventail croissant de questions que l'EIE et l'EES sont censées englober : de la santé et du bien-être des personnes à l'adaptation au changement climatique. Le Viêt Nam dispose d'un système d'EES relativement bien institutionnalisé, la première législation ayant été introduite en 2005 et un cadre juridique de deuxième génération ayant été mis en œuvre en 2011. L'EES est donc considérée comme une bonne opportunité/un bon véhicule pour ajouter le thème de l'EbA dans le processus de planification stratégique. Les effets attendus comprennent une amélioration du cadre réglementaire pour l'intégration de l'EbA dans le processus d'EES et le processus de planification au Viet Nam.
-L'approbation et la vérification de l'Accord de Paris de la COP 21 au niveau mondial et national ont créé un environnement favorable pour que l'ECA et l'EbA trouvent leur place dans l'agenda du gouvernement -La sensibilisation des décideurs politiques et des praticiens à l'ECA et à l'EbA en tant qu'alternative complémentaire aux solutions matérielles a augmenté, en partie grâce aux efforts du projet GIZ/EbA, -La volonté politique d'adaptation est très importante pour mettre en pratique les engagements politiques, car la plupart des pays en développement ne sont pas en mesure de respecter leurs engagements politiques.
-L'intégration de l'EbA dans le processus d'EES est un grand défi en raison de l'absence d'une base juridique solide et d'une orientation claire et pratique. Les recommandations du processus d'EES ont été prises en compte dans la révision du Plan national d'utilisation des terres pour 2016-2020 afin que le Plan national d'utilisation des terres révisé pour 2016-2020 soit davantage axé sur le changement climatique. -Une formation interne/renforcement des capacités sur l'intégration de l'EbA dans le processus d'EES et la conduite d'EES en tenant compte du changement climatique a été dispensée aux fonctionnaires de GDLA, VEA/MONRE, ISPONRE. -Le cadre réglementaire de l'EES comportait une lacune importante : il n'y avait pas d'orientation claire sur la manière de prendre en compte le changement climatique et l'EBA dans le processus d'EES. En conséquence, les dirigeants de MONRE ont convenu de lancer un processus de formulation juridique pour une circulaire sur la protection du climat afin de faciliter la prise en compte adéquate du CC, du CCA et de l'EbA dans le processus d'EES.