Les principales menaces qui pèsent sur le parc proviennent de l'absence d'une véritable zone tampon et de la pauvreté généralisée qui entoure le parc. Le programme de partenariat communautaire du PNV a donc identifié comme priorités l'atténuation des dommages causés aux cultures par les animaux sauvages et la création de nouveaux moyens de subsistance pour les communautés. 862 membres de la communauté organisés en coopératives participent aux activités de conservation du parc et au tourisme. 262 porteurs en bénéficient en tant qu'employés temporaires, qui gagnent entre 12 et 25 dollars par jour pour transporter les effets personnels des visiteurs lors de l'observation des gorilles et des randonnées.
Afin de réduire la dépendance à l'égard des ressources forestières, nous avons proposé des activités alternatives génératrices de revenus, en créant des plantations de bois de chauffage et en adoptant des poêles à faible consommation de combustible, en soutenant le développement de la propagation et de la transformation du bambou en dehors du parc, et en soutenant les systèmes de collecte des eaux de pluie. Nous avons également développé des options agricoles alternatives telles que l'identification de cultures économiquement viables mais non ciblées par le pillage des cultures par les animaux sauvages.
En 2007, le Rwanda Development Board a achevé la construction d'un mur de pierre d'une hauteur d'un mètre pour les buffles, qui s'étend sur l'ensemble des 76 km de frontière du PNV, afin de réduire les dégâts causés aux cultures par les animaux sauvages. Nous encourageons la communauté locale à l'entretenir en permanence.
L'un des facteurs qui nous a permis d'établir des liens avec les communautés locales et de les former aux différents emplois touristiques disponibles, tels que les porteurs, les guides communautaires, et de les impliquer dans la propriété de la coopérative, ce qui signifie que nous les impliquons dans la prise de décision pour toutes les questions affectant les coopératives et que nous veillons à ce qu'ils créent des partenariats avec d'autres locaux qui souhaitent faire partie des programmes et à leur enseigner de nouvelles stratégies de marketing pour les nouveaux produits de tourisme culturel que nous développons.
Les habitants ont pris conscience des différents aspects de l'apprentissage des nouvelles technologies auxquelles nous les formons en matière de conservation, ils deviennent décisifs sur toute question concernant l'administration des coopératives et ils apprennent à développer tout nouveau produit de tourisme culturel que nous mettons au point.