Projet de renforcement des capacités pour le contrôle de la dégradation des terres et de la promotion de leur valorisation dans les zones de sols dégradés (CODEVAL)
Cette solution a vu le jour dans le cadre de la mise en œuvre du Projet CODEVAL, qui se donne comme objectif la mise en oeuvre d'activités pour le contrôle de la dégradation des terres et de la promotion de leur valorisation.
Au travers d’une démarche opérationnelle, il a été question de solliciter auprès de la municipalité, un espace de droit de propriétaire communautaire, notamment l’affectation de la terre dans le but de concevoir une mise en défens pour une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles.
Avant l’avènement du Projet CODEVAL, en 2012, ont été constatés une exploitation excessive et abusive des ressources naturelles, telles que la coupe abusive des espèces herbacées et ligneuses, les feux de brousse, une mauvaise gestion du pâturage, la déforestation, la carbonisation, la chasse, la sècheresse, les érosions hydriques et éoliennes, les défrichements et la surexploitation du bois de chauffe.
Contexte
Challenges addressed
Emplacement
Impacts
Les facteurs ayant contribué au changement sont les assemblées villageoises portant sur l’importance de la mise en place d’une mise en défens, l’implication des populations et la planification participative pendant la mise en œuvre des actions, le renforcement de capacités des populations sur le contrôle et la valorisation des terres dégradées, et la mise en place des règles coutumières pour une gestion transparente et rigoureuse de la mise en défens.
- Les assemblées générales villageoises ont significativement abouti à la neutralité de la dégradation de la mise en défens ;
- Le renforcement des capacités sur des thématiques diverses a permis à la communauté de disposer de connaissances et compétences pointues sur les solutions durables à consolider pour faire face à la dégradation des ressources naturelles ;
- Une exploitation rationnelle, rotative et périodique des ressources forestières de la mise en défens sous le contrôle des agents des eaux et forêts est constatée.