

Dans le sud de l'Amérique, nous avons la chance de disposer d'un programme législatif très progressif pour la conservation des terres privées. Le cadre de gestion de la biodiversité permet la déclaration volontaire de terres privées dans le réseau de zones protégées selon un processus clairement défini. Comme le processus est bien établi, il est relativement facile de le mettre en œuvre et les engagements sont bien compris. Cependant, les agences gouvernementales de conservation sont limitées dans leurs capacités et s'appuient sur des ONG telles que l'EWT pour faciliter le processus d'identification des propriétés appropriées, s'engager avec les agriculteurs et/ou les propriétaires fonciers volontaires et développer les outils associés tels que le plan de gestion de l'exploitation et les plans annuels d'exploitation.
Les propriétaires fonciers signent un accord avec les autorités provinciales chargées de la conservation, formalisant la déclaration dans le titre de propriété. Ce cadre est largement bénéfique pour tous : la biodiversité est préservée, le pays est mieux à même d'atteindre ses objectifs de conservation en termes d'accords multilatéraux et l'agriculteur dispose d'une exploitation agricole plus durable qui lui permet de gagner sa vie. Les communautés locales peuvent bénéficier d'avantages subsidiaires grâce aux possibilités d'entrepreneuriat. Pour poursuivre notre échange sur la conservation, nous avons fusionné ce cadre avec d'autres accords entre l'agriculteur et l'EWT.
- L'ONG dispose de fonds et de ressources sur le terrain pour s'engager auprès des agriculteurs/propriétaires fonciers.
- Le propriétaire foncier doit bien comprendre ce à quoi il s'engage et les attentes à long terme qu'il doit satisfaire. Cette compréhension doit reposer sur des conditions contractuelles clairement définies.
- La volonté du propriétaire foncier de participer au programme d'intendance de la biodiversité.
- Volonté de modifier les pratiques agricoles.
- Capacité des ONG telles que l'Endangered Wildlife Trust à soutenir l'agriculteur à long terme.
- Bonnes relations avec les membres locaux du gouvernement provincial.
- Un cadre contractuel est important car il définit clairement ce qui est attendu. Les contrats doivent être courts et précis - l'accent doit être mis davantage sur les rôles et les responsabilités que sur l'applicabilité juridique.
- La déclaration d'une propriété dans le cadre du programme d'intendance de la biodiversité peut prendre du temps en raison des processus d'approbation ministériels. Il est donc important de veiller à ce que les agriculteurs comprennent les délais et l'état d'avancement du processus.
- Plutôt que de se concentrer sur le processus d'intendance de la biodiversité, il faut s'attacher à mettre en place le cadre d'une gestion améliorée et le soutien nécessaire pour y parvenir.