Ce bloc de construction comprenait les actions suivantes :

• Construction d'un mur de protection en gabion pour atténuer l'action des vagues et l'érosion côtière.
• Plantation de palétuviers le long de la côte pour stabiliser le littoral et le protéger contre l'élévation du niveau de la mer, l'érosion et les ondes de tempête.
• Remise en état des escaliers du palais Husuni Kubwa qui avaient été endommagés par les forces naturelles, en particulier par l'action des vagues.

La méthodologie de l'indice de vulnérabilité climatique (CVI) a été appliquée pour évaluer les risques et les menaces posés par les impacts climatiques tels que l'action des vagues, l'élévation du niveau de la mer, l'érosion et les précipitations, afin d'informer les actions entreprises. L'application a été réalisée en combinaison avec une formation régionale qui a eu lieu à Dar es Salaam, en Tanzanie, avec d'autres gestionnaires de sites et praticiens du patrimoine de Tanzanie, du Nigeria et de l'Ouganda. La formation et l'application ont été soutenues par l'Université James Cook, en Australie.

Phase 3 : L'installation de production de fourrage hydroponique a été lancée, fournissant du fourrage de haute qualité aux fermes locales et lançant le suivi et l'évaluation pour suivre les progrès et l'impact. La flexibilité du système hydroponique permet de s'adapter aux besoins des agriculteurs et d'évoluer en fonction des ressources disponibles. Des systèmes plus petits et préfabriqués peuvent être utilisés dans un premier temps, ce qui réduit la charge financière des agriculteurs, tandis que des matériaux d'origine locale permettent de réduire davantage les coûts avant l'adoption d'installations plus importantes. Dans de nombreuses zones rurales où les hommes émigrent souvent à la recherche d'un emploi, les femmes assument de plus en plus des rôles agricoles importants. En apprenant des techniques agricoles intelligentes telles que la culture hydroponique, les femmes acquièrent des compétences essentielles en matière de gestion d'entreprise et de ressources. Ces nouvelles capacités leur permettent non seulement d'améliorer leur autonomie, mais aussi de devenir des leaders au sein de leur communauté, en incitant d'autres femmes à s'engager dans l'agriculture durable et à plaider en faveur de l'égalité des sexes.

Phase 2 : des sessions de formation ont été organisées pour les agriculteurs locaux sur les techniques hydroponiques et la gestion du bétail, en mettant l'accent sur les pratiques durables et l'efficacité des ressources.

Pour concrétiser cette vision, un fournisseur espagnol réputé pour ses systèmes hydroponiques avancés a été sélectionné à l'issue d'une procédure d'appel d'offres. Cette entreprise, qui possède des dizaines d'années d'expérience dans le développement de technologies hydroponiques, a fourni un service complet, comprenant des conseils commerciaux, la fabrication de systèmes, la livraison, l'installation et la mise en place. Récemment, l'expert de l'entreprise s'est rendu au Tadjikistan pour superviser l'installation du système hydroponique et dispenser une formation pratique aux agriculteurs locaux. Ces sessions ont abordé les défis courants de l'agriculture hydroponique, tels que la gestion de la pourriture des racines et des maladies bactériennes, afin que les agriculteurs puissent gérer efficacement leurs nouveaux systèmes dès le départ.

Phase 1 : Le projet a débuté par une phase de planification complète comprenant l'analyse des besoins, l'étude de marché et la préparation du site pour les systèmes hydroponiques.

Le concept d'utilisation de l'hydroponie pour la production de fourrage est né du besoin urgent de pratiques agricoles durables et efficaces pour lutter contre les défis actuels tels que les changements climatiques et l'infrastructure agricole limitée au Tadjikistan. Les méthodes agricoles traditionnelles ont eu du mal à répondre à la demande croissante de fourrage, d'autant plus que ces contraintes environnementales et structurelles s'intensifient. Des recherches approfondies sur les méthodes agricoles innovantes ont abouti à la découverte de la culture hydroponique, une solution qui offre une productivité accrue tout en minimisant l'utilisation de ressources vitales telles que l'eau et la terre.

L'île Saint-Martin a été sélectionnée par le département des forêts et le département de l'environnement du Bangladesh pour être inscrite sur la liste verte de l'UICN. Un expert bangladais en aires marines protégées a mené l'exercice d'auto-évaluation de la Liste verte avec les principales parties prenantes et a rédigé le rapport, soulignant les forces et les faiblesses de la jeune aire marine conservée. La protection des récifs coralliens et la conservation des tortues sont deux objectifs clés du plan de gestion de l'île Saint-Martin.

La visite du site de Tioman a permis d'apporter et de renforcer les connaissances techniques sur ces deux sujets, afin d'améliorer les résultats en matière de conservation. L'engagement pour la Liste verte fournit un cadre stratégique, englobant ces activités spécifiques et garantissant qu'elles seront maintenues à l'avenir, car elles servent une ambition plus grande : inscrire l'aire marine protégée de l'île Saint-Martin sur la Liste verte de l'UICN.

L'expert a également élaboré le plan d'action du site, afin de guider les améliorations vers la norme de la Liste verte. La conservation des tortues et la surveillance des récifs coralliens sont incluses, ce qui permettra de s'assurer que les connaissances acquises lors de la visite du site de Tioman seront conservées et mises en pratique.

Lors de la sélection de la délégation de l'île de Saint-Martin à l'île de Tioman, nous avons veillé à ce qu'il y ait des représentants du gouvernement local et de la communauté. Les représentants du gouvernement local s'approprient l'activité du projet et sont ensuite désireux de soutenir et de guider le travail dans leur domaine de compétence. Ils contribuent également à formaliser l'adoption de nouveaux protocoles.

En ce qui concerne la conservation des récifs coralliens, un champion local de la communauté de l'île Saint-Martin a été formé à la méthodologie de vérification des récifs. Il a passé avec succès la certification en seulement deux jours, car il était déjà un excellent plongeur - il est photographe sous-marin -, et connaissait déjà l'identification des espèces de coraux et de poissons. Cette formation a été pour lui un moyen de valider ses compétences existantes et d'accéder à une méthodologie claire qui facilite le transfert des connaissances à d'autres personnes.

La gestion des écloseries de tortues n'était pas entièrement nouvelle pour les membres de la communauté locale et les autorités. Des projets antérieurs sur l'île de Saint-Martin avaient soutenu avec succès des activités de conservation des tortues financées par le PNUD. Le ministère de l'environnement met également en œuvre des initiatives d'écloserie de tortues pendant la saison de reproduction.

A Tioman, Juara Turtle Project, l'organisation hôte qui a formé la délégation bangladaise, composée de fonctionnaires du gouvernement et d'un champion de la communauté locale, a partagé son protocole d'écloserie de tortues. Ce protocole a été discuté avec les membres du groupe de conservation des tortues de l'île de Saint-Martin et adopté pour améliorer leurs pratiques.

Les enseignements tirés de la visite du site étaient facilement transférables, même si l'échange d'apprentissage n'a duré qu'une semaine, car les parties prenantes de l'île de Saint-Martin avaient déjà une bonne connaissance et une bonne pratique de l'écloserie de tortues. Il s'agissait seulement d'ajouter une structure et un processus à leur pratique actuelle. Même si, par rapport à Tioman, il y a des différences au niveau des espèces ; au Bangladesh, la tortue olivâtre(Lepidochelys olivacea) est prédominante, alors qu'à Tioman, les tortues vertes(Chelonia mydas) et les tortues imbriquées(Eretmochelys imbricata) sont plus communes. Il existe également une différence dans la plage de température moyenne.

En outre, ils ont également appris à protéger les œufs de tortues de la prédation, en particulier des chiens sauvages, la plus grande menace pour la conservation des tortues sur l'île. Ce dernier aspect est apparu comme un bonus, car il n'était pas prévu qu'il fasse partie des apprentissages.