Données sur les drones

Les drones jouent un rôle central dans le système de suivi du 3LD, en complément d'autres méthodes de collecte de données. Les drones sont des outils essentiels dans les pays partenaires pour renforcer les compétences techniques du personnel local. Les drones sont des outils essentiels dans les pays partenaires pour renforcer les compétences techniques du personnel local. Ces compétences englobent la planification des vols, la navigation et l'évaluation des images. La surveillance par drone vise à permettre au personnel du projet de capturer des données adaptées aux analyses photogrammétriques, à partir desquelles des informations géographiques cruciales émergent.

La méthodologie de cartographie par drone comprend cinq étapes, les deux premières se concentrant sur les opérations de drone :

  1. Préparation de la mission de cartographie (travail de bureau)
  2. Exécution de la mission de cartographie (travail sur le terrain)
  3. Développement d'un modèle numérique de surface (MNS) et génération d'une orthomosaïque (travail de bureau)
  4. Analyse et affinement des données (travail de bureau)
  5. Intégration dans le système de données en vigueur (travail de bureau)

Les données fournies par les drones permettent d'évaluer les indicateurs liés au carbone/à la biomasse, tels que les taux de mortalité et les types de forêts. Notamment, avec l'application d'équations allométriques et une caractérisation appropriée du type de terrain, des estimations de la biomasse aérienne des arbres peuvent être déterminées.

Les drones dotés d'une capacité de planification de vol préétablie permettent de créer des orthophotos en continu à partir d'images individuelles. Cela permet de fusionner des clichés individuels en une orthophoto (photographie aérienne corrigée des distorsions, permettant des mesures précises). Il est également essentiel de tenir compte de la disponibilité de ces drones sur les marchés locaux des pays partenaires. Il est essentiel de tirer parti des connaissances locales en impliquant les universités locales dans ce processus. Ils peuvent fournir des équations allométriques essentielles, basées sur la hauteur des arbres, qui facilitent les calculs précis de la biomasse.

Les drones produisent des images à haute résolution qui permettent d'obtenir une vue d'ensemble détaillée des changements de la couverture végétale, de la survie des arbres et des taux d'érosion, entre autres. Combinée aux données de terrain, la surveillance par drone est renforcée, ce qui garantit un suivi efficace.

L'hétérogénéité des arbres et de la densité de la végétation empêche souvent une bonne extraction des points clés communs entre les images, ce qui est nécessaire pour estimer les hauteurs et d'autres indicateurs. À cet égard, l'augmentation du chevauchement entre les images à un minimum de 85 % de chevauchement frontal et latéral peut améliorer l'extraction des points clés. De même, l'augmentation de la hauteur de vol du drone réduit la distorsion de la perspective, ce qui facilite la détection des similitudes visuelles entre les images qui se chevauchent. Toutefois, un chevauchement trop important, c'est-à-dire des pourcentages de chevauchement élevés, se traduit par une plus grande quantité de données, ce qui rend le traitement des données plus fastidieux.

Un autre aspect déjà mentionné est la disponibilité de drones appropriés dans les pays partenaires. L'importation de drones dans les pays respectifs est difficile et des obstacles bureaucratiques persistent.

Données satellitaires

Les données satellitaires constituent la base du système 3LD-Monitoring, qui exploite les capacités de l'imagerie à source ouverte des satellites Copernicus Sentinel-2 et LANDSAT. Un algorithme, méticuleusement développé par Remote Sensing Solutions (RSS) GmbH, révolutionne ce processus. Les utilisateurs peuvent soumettre de manière transparente le fichier de forme de leur zone d'intérêt, ce qui permet à l'algorithme d'aller chercher et d'analyser automatiquement les données pertinentes. Un éventail d'analyses robustes est réalisé, notamment la tendance de la végétation sur 5 ans à l'aide du NDVI pour évaluer les gains ou les pertes de végétation, l'analyse de l'humidité de la végétation sur 5 ans à l'aide du NDWI et une évaluation nuancée de la tendance de la pluviométrie sur 5 ans. En outre, l'algorithme facilite la visualisation des changements de végétation depuis le début du projet, renforçant ainsi le cadre de surveillance avec des informations dynamiques. Les données satellitaires, qui constituent un élément essentiel du système de suivi 3LDM, exploitent les images libres de la mission Copernicus Sentinel-2 et des satellites LANDSAT. Pour des zones prédéfinies, ces données sont automatiquement récupérées et analysées en fonction de paramètres spécifiques. Les principales analyses comprennent une tendance de la végétation sur 5 ans en utilisant le NDVI comme indicateur des gains ou pertes de végétation, une tendance de l'humidité de la végétation sur 5 ans grâce au NDWI, et une tendance des précipitations sur 5 ans. En outre, il est possible de visualiser l'évolution de la végétation depuis le début du projet.

L'utilisation efficace de ce bloc de construction dépend des utilisateurs qui dessinent et sauvegardent des zones dans des plates-formes SIG telles que QGIS. En outre, l'amélioration du fichier de forme avec les spécificités du projet, telles que les dates de début et le type de FLR, optimise l'analyse. Une formation adéquate à ces compétences garantit une saisie précise des données et un suivi adapté, ce qui rend le renforcement des capacités dans ces domaines essentiel, si ce n'est déjà fait.

Si les données satellitaires, en particulier celles provenant de sources ouvertes, offrent de vastes perspectives, leur capacité d'identification des espèces est très limitée, voire inaccessible. Cette limitation souligne le rôle indispensable du travail sur le terrain pour discerner la composition et les caractéristiques des espèces. En outre, la compréhension des contraintes inhérentes à l'imagerie satellitaire, en particulier pour les jeunes plantations d'arbres, renforce la nécessité d'intégrer les données de terrain et de drone pour obtenir une vue d'ensemble des terrains forestiers.

Données de terrain

Les images satellite et de drone, malgré leur contribution indéniable au suivi, sont limitées dans les premières années des efforts de RPF. La collecte de données sur le terrain est cruciale au cours des premières années de projet.

La collecte de données sur le terrain est divisée en trois approches participatives :

  • Parcelles d'échantillonnage permanentes : Parcelles fixes, où la hauteur des arbres, le DHP et les taux de survie des arbres seront estimés. Les parcelles d'échantillonnage permanentes seront évaluées à des intervalles de trois ans, en raison de l'importance du travail et du temps qu'elles requièrent.
  • Planification de l'utilisation des terres : cycles de discussion pour l'évaluation des informations, ainsi que pour l'identification des espèces menacées selon la liste rouge des espèces menacées de l'Union mondiale pour la nature (UICN). Elle est intégrée à d'autres processus d'aménagement du territoire et n'a donc pas d'intervalle d'évaluation défini.
  • Transects : Identification des espèces floristiques et faunistiques, ainsi que de la composition de la structure forestière, dans un intervalle d'évaluation de trois mois.

Tous les indicateurs pertinents inclus dans les trois approches participatives sont collectés à l'aide de la boîte à outils KOBO. Ce logiciel offre des conditions adéquates et est facile à utiliser, ce qui correspond aux objectifs de surveillance du projet.

Une approche participative est essentielle pour garantir un suivi à long terme des zones restaurées. La symbiose entre les connaissances locales et la formation/le renforcement des capacités du personnel local et des partenaires régionaux est au cœur de cette approche. L'identification des besoins de la communauté, l'organisation de cycles de discussion, l'implication de la communauté locale dans le développement et le test du système de surveillance, encouragent la prise de conscience et la connexion avec le paysage restauré.

  • Priorité aux données de terrain: Aux premiers stades de la RPF, la collecte de données sur le terrain est plus efficace que si l'on s'appuie uniquement sur des images de satellites et de drones.

  • Approches participatives: L'utilisation de méthodes participatives telles que les parcelles d'échantillonnage permanentes, la planification de l'utilisation des terres et les transects permet d'impliquer les communautés locales et d'améliorer le suivi.

  • Technologie appropriée: L'utilisation d'outils conviviaux comme la boîte à outils KOBO s'aligne bien sur les objectifs du projet et simplifie la collecte de données.

  • Engagement des communautés locales: L'engagement et la formation des communautés locales garantissent un succès à long terme et favorisent l'établissement d'un lien avec les paysages restaurés.

Évaluation et renforcement des capacités institutionnelles pour l'intégration de la restauration des paysages dans les plans sectoriels

Pour s'assurer que la restauration des paysages est correctement intégrée dans les plans d'action sectoriels et locaux, TRI Tanzania a entrepris une évaluation de la capacité institutionnelle à intégrer la restauration dans les institutions ayant des mandats liés au SLR. L'entreprise vise à identifier les principales lacunes en matière de capacité et à formuler des recommandations pour renforcer la capacité institutionnelle à intégrer la restauration des paysages dans les plans cibles. Les secteurs ciblés sont ceux dont les mandats sont en rapport avec le SLR, tels que l'agriculture, l'élevage, la terre, l'eau et l'exploitation minière. En ce qui concerne les mandats ministériels et les dispositions opérationnelles, l'évaluation a révélé de faibles niveaux de dotation en personnel et de compétences en matière de gestion durable des sols. En ce qui concerne les instruments politiques et juridiques de soutien, les politiques et stratégies sectorielles existantes doivent être réexaminées et mises à jour pour tenir compte des nouvelles questions et ambitions environnementales mondiales. Il existe des structures de coordination intersectorielle, dont la plupart sont passives et dont les capacités de coordination du SLR sont limitées. Les lacunes et les recommandations identifiées informeront la conception et la mise en œuvre de modules et de programmes de renforcement des capacités afin d'améliorer l'intégration de la restauration dans les plans intersectoriels. Le renforcement continu des capacités institutionnelles est une étape essentielle pour soutenir la restauration de l'environnement et la conservation de la biodiversité en Tanzanie.

TRI a été en mesure de renforcer la capacité institutionnelle pour l'intégration du SLR grâce à l'expertise que le projet a rassemblé. D'autres facteurs importants sont l'intérêt et la volonté des ministères cibles et des autorités locales de participer à l'évaluation. L'efficacité du programme de renforcement des capacités dépend de la mesure dans laquelle il reflète et aborde les questions des parties prenantes. L'évaluation participative de la ROAM a permis d'éclairer le processus de formulation du plan directeur national pour l'environnement et de s'assurer que les recommandations donnaient la priorité aux bons domaines.

L'existence de cadres réglementaires de conservation ne suffit pas à faire progresser et à maintenir les objectifs de restauration face à des priorités sectorielles et des utilisations des terres concurrentes. L'intégration de la restauration dans les plans d'action sectoriels et locaux est un processus essentiel. L'intégration est essentielle pour minimiser les impacts négatifs des cadres réglementaires sur le SLR et maximiser les synergies entre les objectifs de restauration et de développement. En entreprenant une évaluation et en dispensant des formations sur mesure, TRI Tanzania a appris comment renforcer la capacité institutionnelle pour l'intégration de la SLR dans les plans sectoriels et locaux. La capacité institutionnelle pour l'intégration de la SLR comprend à la fois la capacité technique interne et l'adéquation des cadres réglementaires. L'identification et l'évaluation de la pertinence et de la force des cadres existants définissent la nature de l'impact de ces cadres sur le SLR.

Faciliter l'intégration des politiques de gestion des ressources naturelles et de RPF au niveau des comtés et au niveau local

TRI a travaillé à l'intégration de la gestion des ressources naturelles et des politiques de RPF aux niveaux local et départemental en facilitant l'élaboration de multiples politiques départementales. Cela inclut la création d'un plan d'influence politique (PIP) pour intégrer le FOLAREP dans les unités du comté et permettre une restauration intégrée efficace qui vise des bénéfices multiples pour les personnes et l'environnement. TRI a également fourni un apport technique et un soutien logistique pour la création de trois plans d'action environnementaux de comté dans les comtés de Marsabit, d'Isiolo et de Laikipia. Les plans d'action définitifs ont été rédigés et des ateliers de validation doivent avoir lieu maintenant que les récentes élections sont terminées. Une fois validés, les plans passeront par l'assemblée du comté où ils pourront être approuvés et mis en œuvre. Ces politiques faciliteront la mise en œuvre du FOLAREP et permettront de promouvoir la RPF dans un contexte plus local dans les trois comtés. En outre, le comté d'Isiolo a élaboré une politique de changement climatique et un projet de loi sur la gestion des parcours qui attendent tous deux d'être approuvés. Le comté a également élaboré un plan de gestion des espèces de Prosopis qui a été mis en œuvre.

Pour pouvoir élaborer ces politiques de comté, TRI a bénéficié de la volonté des responsables de comté de mettre en œuvre des politiques incluant des mesures de RPF et de gestion durable des ressources naturelles, ainsi que de la participation enthousiaste des dirigeants locaux aux consultations et aux ateliers nécessaires à l'élaboration des plans d'action. Sans la volonté politique de poursuivre les politiques de RPF, les plans d'action n'auraient pas pu être élaborés.

Tout au long du processus de création des diverses politiques de comté, TRI a pu tirer des enseignements sur la manière dont les politiques et les cadres réglementaires de comté peuvent être mieux adaptés pour intégrer efficacement la RPF dans la gestion des ressources naturelles et mettre en œuvre les politiques nationales de RPF. Le processus a également fourni une feuille de route sur la manière d'élaborer et d'adopter des politiques au niveau des comtés. En travaillant à l'élaboration des plans d'action des comtés, TRI sait désormais mieux comment promulguer avec succès les futures politiques en faveur de la RPF et de la gestion durable des ressources naturelles.

Réexaminer les cadres politiques et réglementaires pour promouvoir l'utilisation de mécanismes financiers innovants et durables

TRI Pakistan a examiné les cadres politiques et réglementaires afin d'identifier, de comprendre et de faciliter l'utilisation de mécanismes financiers innovants et durables tels que le paiement pour les écosystèmes et les services et les fonds ciblés au niveau du district pour fournir des incitations pour les services écosystémiques (PSE). Cela comprend une mission initiale d'évaluation de la faisabilité du paiement des services écosystémiques, qui inclut la formation de 26 participants à l'évaluation des services écosystémiques, aux mesures d'incitation et au système d'incitation aux services écosystémiques. Ce système de PSE a été piloté à Chitral avec un consultant chargé d'étudier les différentes options permettant de générer des ressources pour la conservation et la gestion durable des terres de la forêt de Chilgoza. TRI Pakistan a également réalisé une étude d'évaluation économique des services écosystémiques de la forêt de Chilgoza, qui a montré au gouvernement l'ampleur des gains économiques que la RPF et la gestion durable des terres peuvent apporter et a incité les décideurs à allouer davantage de ressources à la restauration de la forêt. En outre, TRI Pakistan a organisé des ateliers de renforcement des capacités pour des centaines d'employés sur l'utilisation de poêles et de gazéificateurs économes en combustible. L'ensemble de cette étude a permis à TRI Pakistan d'en apprendre davantage sur les interventions potentielles de RPF et les incitations à la conservation.

Pour pouvoir examiner les cadres qui facilitent l'utilisation de mécanismes financiers innovants et durables, TRI Pakistan devait former les participants à des systèmes tels que le paiement des services écosystémiques et à l'utilisation de technologies telles que les fourneaux et les gazéificateurs à haut rendement énergétique. Grâce à ces formations, les participants pourraient mettre en œuvre les interventions et fournir suffisamment de données sur leur faisabilité. En outre, le fait de fournir aux organismes gouvernementaux une étude d'évaluation économique montrant la valeur de la restauration s'avérera inestimable pour la mise en œuvre des politiques de RPF.

L'examen des cadres politiques et réglementaires susceptibles de promouvoir des mécanismes financiers innovants et durables a permis à TRI Pakistan de connaître la faisabilité d'interventions potentielles pour faciliter la restauration et la gestion durable des terres dans les écosystèmes de la forêt de Chilgoza. En étudiant les effets et la mise en œuvre des paiements pour les services écosystémiques ainsi que l'utilisation de fourneaux et de gazéificateurs à haut rendement énergétique, TRI Pakistan a appris comment les mécanismes affectaient la restauration et s'il s'agissait d'interventions valant la peine d'être poursuivies. Grâce à ces résultats, l'équipe a pu formuler de meilleures recommandations pour les politiques en cours d'élaboration. En outre, l'étude d'évaluation économique des services écosystémiques des forêts de Chilgoza a fourni à TRI Pakistan des informations essentielles montrant la valeur économique que la restauration et la gestion durable des terres pouvaient apporter aux communautés. Cela a permis à TRI Pakistan de formuler des recommandations et de poursuivre l'élaboration de politiques, car l'étude montre également aux organismes gouvernementaux qui élaborent des politiques le potentiel économique de la RPF.

Développer des cadres politiques et réglementaires pour promouvoir la restauration, la gestion durable des terres et la réduction des émissions

L'IRT CAR travaille activement à faciliter le développement de cadres politiques et réglementaires qui favorisent la restauration, la gestion durable des terres, le maintien et le renforcement des stocks de carbone dans les forêts et autres utilisations des terres, et les réductions d'émissions provenant du secteur de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (LULUCF) et de l'agriculture. Il s'agit notamment d'entamer des discussions avec le ministère des eaux, des forêts, de la chasse et de la pêche sur le processus de révision de la politique forestière de la RCA. TRI CAR réunira toutes les parties prenantes pour définir et planifier le processus de révision et fournir au ministère une contribution technique. TRI CAR effectue également une analyse documentaire des plans de développement locaux de cinq communautés forestières - Mbata, Mongoumba, Nola, Pissa et Yobé - et est en discussion avec le ministère de l'Environnement et le ministère de l'Aménagement du territoire pour développer un plan de gestion commun pour le territoire du sud-ouest afin que les plans de développement locaux puissent être mis en œuvre dans le cadre d'une vision plus large. En outre, TRI CAR aide à améliorer le plan d'approvisionnement en bois-énergie (WISDOM) à Bangui avec des recommandations développées à partir de la recherche sur la production et le marché du bois-énergie.

TRI CAR est en mesure d'aider à développer des politiques de soutien à la RPF et à la gestion durable des terres en raison de la volonté politique des principaux ministères de la RCA d'améliorer les lois et les réglementations pour soutenir ses objectifs de restauration. Cela est également possible grâce à la capacité de TRI CAR à rassembler les différentes parties prenantes impliquées dans le secteur de l'UTCATF et les activités de restauration en RCA. Sans l'apport et les recommandations des nombreux acteurs, les politiques ne pourraient pas répondre de manière adéquate aux diverses priorités de tous ceux qui sont affectés par la RPF.

En aidant les différents ministères centrafricains à mettre à jour les politiques relatives à la restauration, à la gestion durable des terres et à la réduction des émissions, TRI CAR a tiré de nombreux enseignements sur le processus d'élaboration des politiques en RCA et sur la manière dont les mises à jour des politiques peuvent mieux répondre aux besoins des différentes parties prenantes. En travaillant avec le ministère des Eaux, des Forêts, de la Chasse et de la Pêche sur la révision de la politique forestière du pays et avec le ministère de l'Environnement et le ministère de l'Aménagement du territoire sur l'élaboration d'un plan de gestion conjoint pour le territoire du sud-ouest afin de mieux mettre en œuvre les plans de développement locaux, TRI CAR apprend comment les différents ministères abordent l'élaboration des politiques et comment l'équipe peut travailler avec eux pour assurer la cohésion des politiques dans tous les secteurs. En outre, dans son travail d'information sur le marché et les pratiques de production d'énergie ligneuse à Bangui, TRI CAR a acquis des connaissances sur la façon dont l'énergie ligneuse peut affecter la restauration et sur la meilleure façon d'aborder sa gestion.

Création de documents juridiques à l'appui de la stratégie de la FLR au Sud-Kivu

Pour renforcer davantage le cadre juridique et réglementaire de la RDC afin de s'assurer qu'il soutient la RPF, TRI DRC a travaillé à l'élaboration de deux documents juridiques qui travailleront avec la stratégie provinciale pour faciliter la RPF dans le Sud-Kivu. L'un des documents décrit la gestion des feux de brousse, y compris quand et comment ils doivent être traités, tandis que l'autre document se concentre sur la gestion durable des terres et la promotion de la RPF. Pour aider à produire les deux documents juridiques, TRI DRC a travaillé avec Rights Empower, une organisation possédant une expertise en matière d'affaires juridiques, et a fourni un apport technique au Ministère de l'environnement et du développement durable, qui a créé les projets. Selon un calendrier similaire à celui de la stratégie provinciale, les deux documents juridiques ont reçu une validation technique et attendent maintenant l'approbation provinciale et la signature du gouverneur. Le ministère de l'environnement et du développement durable a confirmé qu'il fournirait des fonds pour guider le processus d'approbation afin de garantir que ces documents soient adoptés.

TRI DRC a été en mesure de fournir un apport technique et d'aider à l'élaboration des deux documents juridiques grâce à l'aide et à l'expertise juridique de Rights Empower ainsi qu'à l'engagement du ministère de l'Environnement et du Développement durable. En travaillant avec une organisation disposant d'une expertise juridique, TRI DRC a été mieux à même de fournir des informations sur les documents et la pression du ministère permettra de s'assurer que les documents sont promulgués.

En travaillant à l'élaboration des deux documents juridiques destinés à améliorer le paysage réglementaire de la RPF, TRI DRC a appris comment les politiques de soutien peuvent faciliter l'adoption de la RPF et aider à la mise en œuvre de politiques majeures telles que la stratégie provinciale. L'existence de documents juridiques de soutien a également montré que si les grandes stratégies peuvent être complètes et s'efforcer de combler les lacunes, des structures juridiques supplémentaires permettront de mieux définir les actions prioritaires et d'aider à la mise en œuvre des politiques de RPF sur le terrain. En outre, en travaillant avec Rights Empower, l'IRT RDC a également pu se faire une idée des aspects juridiques de la politique de RPF et de la manière dont les documents juridiques peuvent différer des stratégies globales et des plans directeurs.

Développement d'une stratégie provinciale de restauration des forêts au Sud-Kivu

TRI DRC a contribué à l'élaboration de la Stratégie provinciale pour la restauration des forêts et des paysages dans le Sud-Kivu, qui décrit les priorités et les actions à entreprendre pour la RPF, y compris les meilleures pratiques sur la protection des bassins versants, les pratiques de gestion durable des terres pour les cultures de subsistance, la promotion de la production de fourrage pour le bétail, et la classification des options de restauration potentielles en fonction de la zone géographique. Pour aider à élaborer la stratégie, TRI DRC a réuni le groupe de travail national, composé des différentes parties prenantes telles que les ministères nationaux, la coordination provinciale et les partenaires locaux, afin d'identifier les lacunes et les goulets d'étranglement pour la restauration et de les intégrer dans les recommandations. L'IRT DRC a également fourni des recommandations en termes de méthodologie et d'approche, ainsi qu'un apport technique. En avril 2022, la stratégie a reçu une validation locale et régionale ainsi qu'une validation technique de la part des membres du groupe de travail technique national. En octobre 2023, la stratégie attend la validation de l'assemblée provinciale avant de pouvoir commencer à être mise en œuvre.

TRI RDC a pu faciliter le développement de la Stratégie provinciale pour la restauration des forêts et des paysages dans le Sud-Kivu grâce à l'enthousiasme et à la volonté des différentes parties prenantes de participer aux discussions et de fournir des recommandations pour la stratégie. TRI a également utilisé les données des évaluations participatives de la ROAM pour s'assurer que ses recommandations pour la stratégie incluaient les considérations et les priorités locales. Ces facteurs ont permis à la stratégie de prendre en compte toutes les recommandations et de les appliquer au contexte local.

En travaillant à l'élaboration de la Stratégie provinciale pour la restauration des forêts et des paysages au Sud-Kivu, TRI DRC a appris comment réunir au mieux les différentes parties prenantes et les membres du groupe de travail technique national, ainsi que les recommandations dont la stratégie avait besoin pour répondre au mieux aux besoins des communautés locales en matière de restauration. En convoquant le groupe de travail et en facilitant les discussions sur les principaux sujets que la stratégie couvrirait, TRI DRC a pu développer les meilleures pratiques pour réunir les parties prenantes et améliorer sa compréhension des différentes relations entre les acteurs et où se situe l'expertise de chacun. En outre, en menant des évaluations participatives de la ROAM, qui ont été utilisées pour identifier les priorités locales en matière de restauration, TRI DRC a pu se faire une idée de la manière dont la stratégie pourrait mettre en œuvre au mieux la restauration dans le contexte local.

Intégrer la restauration des paysages et la gestion durable des terres dans les politiques et les processus de planification afin d'améliorer la conservation et la production durable.

Pour contribuer à un cadre politique qui soutient la restauration des paysages, TRI Kenya Tana Delta a également travaillé sur l'intégration de la restauration et de la gestion durable des terres dans les politiques du comté telles que les plans de gestion forestière participative (PFMPS) et les plans d'action de restauration des villages ainsi que la législation nationale telle que le Plan d'action pour la mise en œuvre de la restauration des forêts et des paysages (FOLAREP) et la loi sur l'aménagement du territoire de 2019. TRI a aidé à développer les quatre PFMPS, à la fois au niveau du comté et au niveau national, qui décrivent les priorités de gestion forestière, comment les programmes seront mis en œuvre, et les différents rôles que les parties prenantes entreprendront, en fournissant un apport technique et en aidant à convoquer les parties prenantes. Ces plans ont été achevés et signés par le Service forestier du Kenya ou les gouvernements des comtés et seront lancés plus tard dans l'année. FOLAREP, une politique nationale majeure qui fera progresser la RPF au Kenya, a bénéficié de l'aide de TRI Kenya Tana Delta, qui a financé la participation des parties prenantes aux consultations et aux forums de validation organisés par le Service forestier du Kenya. Dans l'ensemble, l'IRT a contribué de manière significative à la mise en place de cadres axés sur la RPF et qui la soutiennent, et continue à faciliter l'élaboration de politiques futures.

Pour élaborer avec succès des politiques et y intégrer la restauration des paysages et la gestion durable des terres, l'IRT a grandement bénéficié de consultations et d'ateliers qui ont permis de recueillir des informations auprès d'un ensemble diversifié de parties prenantes, y compris des dirigeants locaux et des agences nationales telles que le Service forestier du Kenya, sur les possibilités, les priorités et les recommandations en matière de restauration. Sans cette collecte d'informations et la convocation des parties, les politiques auraient eu du mal à passer le cap du processus de validation et n'auraient probablement pas suscité une volonté politique suffisante.

Grâce à ses contributions à l'élaboration de politiques au niveau du comté et au niveau national, l'IRT Kenya Delta du Tana a appris à mieux connaître le fonctionnement du processus d'élaboration et de validation des politiques dans les comtés du fleuve Tana et de Lamu, ainsi que les obstacles qui existent. Maintenant que le projet a pris part au développement de multiples politiques et réglementations, il existe une voie tracée sur la manière la plus efficace de mettre en œuvre des politiques avec succès, et les politiques elles-mêmes facilitent la poursuite de futures politiques basées sur la restauration. En outre, grâce à l'intégration de la RPF dans les politiques, TRI a pu mieux comprendre comment la restauration et la gestion durable des terres peuvent s'intégrer dans les différents cadres juridiques et réglementaires existants et en constante évolution.