Plan de gestion forestière participative

Pour qu'une communauté puisse participer à la gestion des forêts domaniales (telles que les mangroves), elle doit signer un accord de gestion forestière (FMA) avec l'agence gouvernementale responsable du secteur, en l'occurrence le Service forestier du Kenya (KFS). La signature de l'accord de gestion forestière est précédée par la formation d'une association forestière communautaire (CFA) et l'élaboration d'un plan de gestion forestière participative (PFMP) pour la zone. Comme son nom l'indique, l'élaboration du plan est un processus participatif qui permet de recueillir et d'analyser les points de vue et les préoccupations des différentes parties prenantes. Le plan de gestion final comprend une carte de zonage montrant les activités des différentes parties prenantes dans la zone forestière désignée. Le plan de gestion forestière participative devient opérationnel une fois qu'il a été approuvé par le directeur du Service forestier du Kenya, l'organisme public chargé de la gestion des forêts au Kenya. Le plan pour Mikoko Pamoja a été approuvé en mai 2013, suivi par la signature de l'accord de gestion forestière en octobre 2013.

  • Amélioration de l'éducation et de la sensibilisation des communautés à la valeur des biens et services des mangroves.
  • Menaces accrues sur les ressources des mangroves dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.
  • Volonté de la communauté de cogérer les forêts de mangroves avec le gouvernement.
  • Création d'une association forestière communautaire à Gazi.
  • Fort soutien du gouvernement, du secteur privé, des ONG et des organismes de recherche.
  • Un plan de zonage clair pour chaque groupe d'utilisateurs au sein de l'AFC.
  • L'élaboration d'un plan de gestion forestière participatif doit être une activité transparente et globale.
  • Le processus prend du temps, en particulier lorsqu'il faut prendre en compte des points de vue divergents.
  • La planification est un processus dynamique ; il est donc plus facile de parvenir à un consensus dès que possible et de prévoir une marge de manœuvre pour les changements futurs.
  • L'adhésion de la communauté au processus de planification de la gestion est essentielle pour sa mise en œuvre complète.
  • Des ressources doivent être allouées à l'élaboration du plan de gestion forestière, car il peut s'agir d'un processus assez coûteux. Le coût de l'élaboration d'un PFMP pour Gazi Bay a été estimé à 30 000 USD, dont une grande partie a été consacrée aux négociations avec la communauté et au renforcement des capacités.