Rétablir la vie sous l'eau : Un partenariat multi-acteurs pour sauver les récifs coralliens en République dominicaine

Solution complète
Pépinière de récifs coralliens en République dominicaine
GIZ

La République dominicaine (RD) est connue pour son tourisme, qui dépend des services écosystémiques fournis par les récifs coralliens. Cependant, elle a souffert des impacts du changement climatique et du développement côtier, rendant les récifs coralliens plus vulnérables. La restauration est devenue une alternative populaire pour sauvegarder ces écosystèmes, mais elle a commencé à se développer rapidement, manquant de contrôle et provoquant l'abandon de nombreuses pépinières.Cette préoccupation a déclenché la création du Consortium dominicain de restauration côtière (CDRC), un partenariat multipartite qui travaille avec le ministère de l'environnement.Aujourd'hui, les membres du CDRC apportent leur soutien au ministère, surveillent les pépinières de coraux dans tout le pays et dirigent les évaluations, ainsi que les initiatives de restauration en République dominicaine.

Dernière modification 08 Feb 2023
4409 Vues
Contexte
Défis à relever
Perte de l'écosystème
Manque d'accès au financement à long terme
Mauvaise gouvernance et participation
  • La croissance initiale des projets de restauration des récifs coralliens en République dominicaine n'était pas bien organisée, il y avait un manque de coordination entre les parties prenantes et d'informations concernant les objectifs, la situation et les résultats des projets de restauration, et ces informations n'étaient pas collectées et/ou partagées.
  • Le deuxième défi est lié au manque de financement à long terme des initiatives de restauration des récifs coralliens.
  • Le troisième défi était la nécessité d'un accord privé-public pour l'évaluation des projets de restauration des récifs coralliens. Le ministère de l'environnement, les organisations à but non lucratif et les initiatives de restauration du secteur privé avaient besoin d'un accord à cet effet.
  • Le quatrième défi consistait à créer un outil d'évaluation des projets de restauration dans le pays.
Échelle de mise en œuvre
National
Écosystèmes
Récif corallien
Thème
Adaptation au changement climatique
Services écosystèmiques
Restauration
Financement durable
Îles
Acteurs locaux
Emplacement
République dominicaine
Caraïbes
Traiter
Résumé du processus

Les éléments constitutifs font partie d'une séquence chronologique d'activités visant à consolider le partenariat multipartite. Chacun d'entre eux a sa propre importance et est complété par les deux autres. Un partenariat multi-acteurs avec un objectif commun est la base d'un effort de collaboration entre les institutions. Ensuite, un accord formel pour l'évaluation des pépinières de récifs coralliens à l'échelle nationale était nécessaire, ainsi qu'un outil pour ces questions. Compte tenu de la durabilité des deux blocs précédents, un mécanisme financier a été mis en place pour garantir le maintien de l'initiative dans le temps et pour encourager l'engagement du secteur privé.

Blocs de construction
Création du partenariat plurilatéral

En République dominicaine, la restauration des récifs coralliens est devenue une alternative populaire pour tenter de sauvegarder ces écosystèmes. Au début, elle a commencé à se développer rapidement, manquant de contrôle et provoquant l'abandon de nombreuses pépinières.Cette préoccupation a déclenché la création du Consortium de restauration côtière dominicaine (CDRC), un partenariat multipartite qui travaille en collaboration avec le ministère de l'environnement pour surveiller les activités de restauration des récifs coralliens.avec le ministère de l'environnement, qui surveille les pépinières de coraux dans tout le pays et dirige les évaluations des pépinières, ainsi que les initiatives de restauration en République dominicaine.

Facteurs favorables
  • L'intérêt existant de plusieurs organisations locales pour que les choses soient faites de la bonne manière, sans nuire à l'environnement.
  • La volonté des organisations et des autorités locales de partager leurs connaissances et leur expertise.
  • Le besoin d'une structure et d'une plate-forme nationale pour coordonner et réglementer les activités de restauration des récifs coralliens.

Leçon apprise
  1. Un objectif commun aux parties prenantes doit être identifié, afin que chacun bénéficie du partenariat et qu'il s'agisse toujours d'une situation gagnant-gagnant.
  2. Des rôles et des capacités spécifiques doivent être définis dès le départ.
  3. Les accords formels doivent être préparés à temps pour que la mise en œuvre des activités ne soit pas retardée.
  4. La définition d'une structure de pilotage fonctionnelle pour le partenariat est indispensable dès le début.
Construction d'un accord privé-public et d'un outil d'évaluation des pépinières de récifs coralliens

Il était nécessaire de collaborer entre les parties prenantes et d'obtenir les ressources nécessaires pour mener à bien des activités spécifiques sur le terrain, telles que le suivi et l'évaluation des pépinières de récifs coralliens, qui ne peuvent pas être menées à bien uniquement par le secteur public ou privé de manière indépendante. En République dominicaine, un accord a été signé entre le CDRC (Dominican Coastal Restoration Consortium) et le ministère de l'environnement afin que le CDRC puisse diriger le suivi et l'évaluation de toutes les pépinières de coraux du pays, avec le soutien technique du ministère.

Afin de réaliser le suivi et l'évaluation des pépinières de coraux, le CDRC a créé un manuel spécifique.

Facteurs favorables
  • La volonté des institutions publiques et privées de travailler ensemble.
  • Un objectif commun pour les deux institutions.
  • La nécessité d'un suivi et d'une évaluation des pépinières dans l'ensemble du pays.
  • Les connaissances et l'expertise techniques et scientifiques.
Leçon apprise
  • L'implication des institutions publiques dans les processus menés par le secteur privé ou les ONG est essentielle pour atteindre les objectifs et avoir accès aux projets, en l'occurrence les pépinières, dans toutes les régions du pays.
  • Une bonne explication, y compris des activités sur le terrain, à l'intention des fonctionnaires et des décideurs est essentielle pour susciter l'engagement.
  • Une bonne suggestion serait d'essayer de garder les choses simples. Un accord comme celui-ci doit être facile à comprendre et se concentrer sur un sujet spécifique.
Constitution d'un mécanisme financier pour l'investissement du secteur privé dans la conservation et la restauration des récifs coralliens

Avec les parties prenantes impliquées dans le partenariat, un mécanisme financier bien structuré a été mis en place. Pour ce faire, une analyse juridique a été réalisée, en examinant les systèmes de paiement pour les services écosystémiques existant en République démocratique du Congo et dans d'autres pays (par exemple, le Costa Rica). Ensuite, une structure initiale du mécanisme a été proposée et discutée lors de plusieurs ateliers avec les membres du partenariat et les représentants d'autres institutions concernées. Enfin, une version concertée de la structure du mécanisme a été mise en œuvre.

Facteurs favorables
  • Participation du secteur privé
  • Volonté de chaque partie prenante de participer à ce processus
  • Une organisation dirige l'ensemble du processus, en l'occurrence le CDRC, qui travaille en étroite collaboration avec le ministère de l'environnement.
  • Plusieurs options de revenus (diversification des alternatives de revenus)
  • Apprentissage à partir d'expériences nationales et régionales antérieures

Leçon apprise
  • Un mécanisme financier est essentiel pour assurer la durabilité de ce type d'initiatives.
  • Apprendre à connaître et à comprendre les expériences réussies dans d'autres pays peut aider à monter un dossier local.
  • Il n'existe pas de "recette" à suivre pour créer un mécanisme financier pour la conservation de la biodiversité. Les expériences peuvent être prises en compte, mais le mécanisme doit être conçu "ad hoc" pour chaque lieu, en tenant compte des caractéristiques et des conditions locales.
Impacts

Le Consortium dominicain de restauration côtière (CDRC) conserve et restaure les écosystèmes de récifs coralliens afin d'améliorer la résilience environnementale et sociale contre les impacts du changement climatique et d'autres facteurs de dégradation grâce à l'application d'approches pratiques auxquelles les communautés peuvent participer activement.

Le CDRC, avec l'autorisation légale et le soutien technique du ministère de l'environnement, dirige le processus d'évaluation des pépinières de coraux dans toute la République dominicaine (RD).La réalisation de cet objectif est un défi que le CDRC a relevé grâce à un outil d'évaluation qui aboutit à des recommandations pour chacun des projets de restauration du pays, afin que chaque pépinière soit renforcée et que les efforts de conservation se poursuivent. Cette évaluation solidement avancée vise à consolider les procédures normalisées pour la configuration des pépinières, la maintenance, la collecte de données, l'échange d'informations et la performance générale.

Aujourd'hui, le CDRC est l'institution leader dans les efforts de restauration des coraux en RD et est également un modèle régional, partageant ses compétences et ses connaissances avec d'autres pays comme le Costa Rica et le Honduras. En RD, un total de 17 pépinières de coraux sont gérées par les membres du CDRC et suivies et évaluées par le personnel du CDRC.

Bénéficiaires

Les bénéficiaires directs sont les ONG locales et les communautés locales, les utilisateurs des récifs coralliens, le secteur privé bénéficiant des services écosystémiques des récifs et le ministère de l'environnement de la République dominicaine.

Objectifs de développement durable
ODD 14 - Vie aquatique
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs
Connexion avec les contributeurs