Collaboration avec Parcs Canada

PaRx et Parcs Canada ont travaillé ensemble pour définir des objectifs communs concernant l’amélioration de l’accès à la nature et le lien entre la santé, le bien-être et le temps passé dans la nature. Cette collaboration a été officialisée par un accord de partenariat de trois ans, établissant que les cartes d’abonnement Découverte pour adultes (d’une valeur de 72,25 $ par an) seraient fournies gratuitement à PaRx pour être prescrites par les professionnels de la santé au cours de leurs visites régulières. La carte d’entrée Découverte de Parcs Canada permet à un adulte d’accéder à plus de 80 lieux administrés par Parcs Canada dans tout le pays, qui font généralement l’objet d’un droit d’entrée quotidien pendant toute une année, notamment les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines nationales de conservation. Lorsqu’ils prescrivent des cartes d’entrée Découverte pour adultes à leurs patients, les prestataires de soins de santé sont invités à donner la priorité à ceux qui vivent à proximité de parcs nationaux, de sites historiques nationaux ou d’aires marines nationales de conservation, et qui pourraient en bénéficier le plus, comme ceux pour qui le coût de l’accès à la nature peut constituer un obstacle.

  • La volonté de Parcs Canada de mettre en valeur et de protéger les espaces naturels et culturels en vue d’améliorer la santé globale des écosystèmes et la santé humaine.
  • Les connaissances et la capacité de la BC Parks Foundation à concevoir et à gérer un programme national axé sur les prestataires de soins de santé.
  • La gestion par Parcs Canada d’un réseau bien établi et fiable d’espaces culturels et naturels gérés à l’échelle nationale dans tout le Canada.
  • Les difficultés administratives initiales liées à la délivrance des cartes d’entrée de Parcs Canada aux prescripteurs sont surmontées et rationalisées grâce à de nouvelles pratiques et à des systèmes de gestion de la clientèle (SGC) qui facilitent l’accès des prescripteurs et des patients.
  • Exigence de flexibilité dans la délivrance des cartes d’entrée en fonction de la demande des prescripteurs. À l’origine, 100 cartes d’entrée Découverte pour adultes ont été offertes dans le cadre du programme. Lorsque l’intérêt pour le programme a explosé après le lancement de la collaboration, Parcs Canada a considérablement augmenté son soutien sous la forme de cartes d’entrée Découverte pour adultes supplémentaires, ce qui a largement dépassé le nombre initial de cartes à distribuer, qui s’élevait à environ 1 500.
Programme PaRx : la nature au service de la santé physique et mentale

Le programme PaRx est le programme national de prescription de produits naturels du Canada. Mis au point par la BC Parks Foundation, PaRx crée un cadre pour guider les professionnels de la santé dans la prescription de la nature afin d’améliorer la santé et le bien-être des patients. Le programme PaRx propose des ressources pratiques, axées sur le clinicien, telles que des conseils rapides et des documents à l’intention des patients, afin de rendre le temps de prescription dans la nature facile et efficace. Les prescriptions PaRx pour la nature recommandent de passer au moins deux heures par semaine dans la nature, au moins 20 minutes à la fois, afin d’obtenir les avantages de la connexion avec la nature pour la santé et le bien-être.

 

La conception du programme PaRx est fondée sur des études suggérant que les prescriptions écrites sont mieux accueillies que les conseils oraux pour motiver les patients à changer. (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1508188/) (En anglais seulement). En outre, les enquêtes indiquent que les prestataires de soins de santé sont régulièrement classés parmi les professionnels les plus dignes de confiance, ce qui augmente la probabilité que les patients adhèrent aux recommandations de se connecter à la nature pour leur santé et leur bien-être.

  • Des liens formels avec la communauté des soins de santé et un soutien solide de sa part pour délivrer des prescriptions et suivre les résultats du programme.
  • De nombreuses recherches confirment les liens entre le temps passé dans la nature et l’amélioration de l’état de santé.
  • Il est important que le programme soit piloté par les prestataires de soins de santé afin de garantir sa pertinence pour les prescripteurs et de soutenir au mieux les patients dont la santé peut bénéficier au maximum du temps passé dans la nature.
  • La collecte de données au fil de la mise en œuvre du programme est essentielle pour déterminer si celui-ci atteint ses objectifs.
Collecter efficacement les données sous l'eau

L’organisation des travaux sous-marins se doit d’être claire, concise et sécurisée pour tous les plongeurs. Un protocole simple mais efficace permet d’optimiser la récolte de données. Le matériel doit être pensé pour faciliter la prise de notes et de photographies. Un rappel du protocole avant chaque plongée est impératif, il permet de rappeler aux plongeurs le but de l’étude et les consignes de sécurité. Aussi, les plongeurs sont sollicités à décrire le milieu environnant, ceci les incite à relever des données complémentaires ou prendre des photographies du substrat, de la pente ou des autres animaux rencontrés, etc. 

  • Etablir une organisation de plongée claire et fiable.

  • Définir d’un même protocole simple et efficace.

  • S’équiper de matériel opérationnel (scuba, plaquette, appareil photo sous-marin,etc.).

  • Noter le plus de données possibles sur l’animal (mesures, profondeur, position, comportement, etc.).

  • Toujours ajouter des commentaires sur les caractéristiques du milieu (sédiment, algues, etc.).

  • Noter la météo et les facteurs abiotiques (courant, houle, etc.) pour chaque plongée. 

 

  • Toujours avoir un ou deux plans de secours. 
  • Tout anticiper.
  • Avoir un planning fexible en cas de mauvaise météo.
  • Avoir des plongeurs professionnels formés à l'identification de l'espèce.
  • Avoir des plongeurs professionnels fiables.
Travail de terrain et analyses des résultats

L’objectif était d’obtenir le maximum de données sur la qualité d’eau de trois des principales rivières de l’archipel et des trois principaux étangs. Grâce aux sondes multiparamétriques déjà présentes au sein de la fédération, nous avons pu réaliser des premières mesures de la qualité d’eau, incluant notamment la température, la quantité d'oxygène dissous et la conductimétrie (quantité de sels dissous) qui sont fondamentaux pour la survie des poissons. Parallèlement, nous avons déterminé la bathymétrie pour tout ou partie des trois étangs ciblés des projets. Enfin nous avons appliqué une méthode pour caractériser l’état physique des cours d’eau, incluant les berges. Toutes ces données ont ensuite été analysées pour le projet. Parallèlement un gros travail de cartographie a été réalisé pendant les mois d’hiver (impossibilité de faire des travaux de terrain).

  • Implication très forte de la personne recrutée en CDD, notamment pour la cartographie des hydrosystèmes.
  • Nombreux matériels et équipements mises à disposition.
  • Achat de matériels nécessaires à l’acquisition de nouvelles données.
  • Taille de l’archipel qui permet de faire de nombreuses mesures par jour.

Il est possible de réaliser relativement facilement de très nombreuses mesures de la qualité d’eau sur le terrain étant donné la taille de l’archipel. Ce projet BEST avait pour objectif de tester la possibilité de mettre en place un suivi de la qualité d’eau sur l’archipel, ce qui est donc possible. Pour pérenniser ce suivi, il faudrait maintenant former et renforcer le personnel de la fédération de pêche locale pour qu’un plus grand nombre de cours d’eau et d’étangs soient suivis régulièrement. 

Un classeur de fiches techniques adaptées aux populations locales est créé et diffusé

Parmi les solutions identifiées, le guide de fiches techniques était un outil prioritaire, pour rassembler l’ensemble des connaissances dans un ouvrage vulgarisé et simple d’utilisation, qui pourrait être accessible à tous. Il a donc fallu récolter l’ensemble des données sur les espèces, des images de chaque stade phénologique et des données sur la production. Il a également fallu choisir un cortège d’espèces adapté.

Ce guide a notamment été développé en collaboration avec les bénéficiaires en tribu. À l’aide d’ateliers, les participants ont apporté leur point de vue d’utilisateur sur une première version du produit. Ces ateliers ont permis de discuter du format (classeur modulable), du design (police et couleurs), du papier, mais aussi du contenu (noms vernaculaires, choix des espèces, besoins spécifiques).

La version finale a ensuite été diffusée aux experts techniques pour être révisée et validée avant d’être envoyée à l’impression.

Une grande partie des informations était disponible auprès de l’institut de recherche en agronomie et des pépinières professionnelles qui ont accepté de partager leurs connaissances.

L’implication des bénéficiaires à titre bénévole a été d’une importance capitale, afin d’intégrer leurs connaissances empiriques du terrain dans le guide.

La disponibilité d’experts locaux capables de revoir, corriger et valider l’ensemble des informations fut également primordiale.

Le travail de collecte et de restitution est très important et peut prendre beaucoup de temps. Ce temps ne doit pas être négligé dans le montage d’un projet.

De plus, les connaissances locales et empiriques sont souvent négligées et pourtant elles apportent beaucoup.

Enfin, les ateliers ont permis de déterminer que:

  • le guide doit être en format classeur, modulable, avec du papier résistant et imperméable pour être utilisé en extérieur sur le terrain;
  • les espèces doivent être accessibles à proximité des habitations, et à croissance rapide afin de pouvoir observer des résultats satisfaisants sur une courte durée;
  • les besoins spécifiques doivent être pris en compte tels que : des fiches de récolte, des fiches de production, des fiches de vente. Il faut favoriser le format de cases à cocher si possible.

Enfin, il peut parfois être difficile de mettre d’accord l’ensemble des acteurs sur les méthodes de production des plants. Il faut proposer des solutions de flexibilité comme la modification à la main des fiches si besoin.

Renforcement des moyens d’existence

La précarité des conditions de vie des communautés qui vivent en périphérie des aires protégées contribuent aux pressions sur les ressources qui sont souvent fragilisées et est aussi souvent source de conflit. La mise en place des activités alternatives participent à leur autonomisation et à la préservation des ressources. Une démarche inclusive et participative a été adoptée lors de l’implémentation des activités génératrices de revenus appuyées par le projet. Ce processus a débuté par un diagnostic des activités porteuses de richesse, une identification des bénéficiaires, la sélection des activités sur proposition des communautés, l’élaboration des fiches de projet et de plans d’affaire par secteur d’activité et la mise à disposition des moyens pour leur déroulement

La démarche participative adoptée a suscité une plus grande responsabilisation des acteurs dans le processus d’identification, de formation et de mise en œuvre. Les critères de choix définis sont d'odre  économique (rentabilité), social (sécurité alimentaire, valeur nutritionnelle) et environnemental (peu d’impacts négatif) et attention particulière réservée au GIE de femmes dans le ciblage des bénéficiaires. 

Un renforcement de compétence a été réalisé pour accompagner l’ancrage de ces  activités à long terme

Lors du diagnostic un des groupements bénéficiaires n'avait aucune expérience sur l'activité choisie et encore moins d'espace pour mener ses activité. Cependant  il s'est rapidement positionné comme le plus dynamique après l'affectation d'une parcelle par la commune. 

La leçon tirée est que l'accès des femmes à la terre est un facteur clé de développement. Il en est de même de la dynamique organisationnelle et de l'engagement des bénéficiaires dans l'activité.

Amélioration de la gouvernance

Le projet a intervenu dans différentes catégories d’aires protégées (Parc nationaux, aires marines protégées et réserves communautaires) dont les modèles de gouvernance obéissent aux spécificités. Il était ainsi question de mettre en place des cadres de gouvernance harmonisés et participatifs applicables aux différentes catégories. Pour y parvenir, un document diagnostic de la gouvernance identifiant les actions prioritaires a été élaboré de manière participative et certaines recommandations traduites concrètement sur le terrain dont le renforcement de la participation des parties prenantes. 

 

La cartographie des parties prenantes a été un critère de

désignation des représentants des différents collèges dans les organes

de gouvernance.

Ce critère a contribué à l'amélioration de la gouvernance participative des AP.

Le contexte actuel d’évolution de la gestion des ressources naturelles nécessite une plus grande ouverture des aires protégées de catégorie 2 vers les communautés. Le projet a tenté une expérience avec le Parc national du delta du Saloum en facilitant la mise en place d’un cadre de concertation et d’un comité de gestion où les parties prenantes sont représentées et participent aux processus de prises de décision et leur mise en oeuvre, mais ces instances ont du mal à être opérationnelles.

La leçon qu’on peut en tirer est que l’engagement communautaire ne suffit pas seulement pour la mise en œuvre d’une gouvernance adaptative dans ce type d’aire protégée, car la volonté de partager le pouvoir d’autorité avec ces communautés est seul gage de réussite.

Accompagnement des résultats de la formation sur le terrain

Ce bloc met en évidence la stratégie du projet pour déployer sur le terrain les différents acquis de la formation des gestionnaires. Pour cela, les moyens opérationnels des sites ont été renforcés sur ces nouvelles technologies (dotation de drone et caméra trap) ainsi que les équipements pour le suivi de la biodiversité marine (balance de précision, filet de pêche expérimentale, filet de capture pour les oiseaux, kit multi-paramètre pour suivre la qualité de l’eau).

Concernant l’IMET, le projet a accompagné les sites dans le processus participatif de collecte de données ainsi que la prise en compte des objectifs et recommandations formulés  dans les documents de planification des sites.

L’acquisition des équipements à la suite des sessions de formation a été un facteur clé de succès, car l’une des recommandations des participants à l’issue des ateliers de formation était de rendre ces équipements accessibles pour l’opérationnalisation des activités de terrain.

L’utilisation de l’outil IMET sur le terrain ainsi que l’actualisation des plans d’aménagement ont suivi une dynamique participative impliquant les parties prenantes clés pour la prise en compte des différentes préoccupations.

Grâce à l’implication des gestionnaires, les caractéristiques techniques des filets de pêche acquis sont adaptées aux conditions écologiques des aires protégées.

Concernant les kits multi-paramètres, le projet a capitalisé les expériences des premières dotations qui n’ont pas fait l’objet de pérennisation faute d’accompagnement technique des bénéficiaires, raison pour laquelle ces considérations ont été bien prises en compte à travers la formation sur les techniques d’utilisation et d’entretien avant la remise.

Renforcement des compétences

Un volet important de renforcement de capacité a été développé au profit des bénéficiaires pour améliorer la gestion de la biodiversité dans le réseau d’aires protégées. L’objectif était d’améliorer le dispositif de suivi écologique et le niveau de connaissances sur les espèces et habitats grâce à l’adoption et l’intégration des nouvelles technologies (drones et pièges photographiques). 

Les attentes des communautés ont été prises en compte dans le cadre de ces formations  pour pérenniser des activités génératrices de revenus mises  à leur profit. 

 

Les responsables de suivi écologique ont été les principales cibles au niveau des sites, tandis qu’au niveau central, les responsables du système d’information géographique des deux directions bénéficiaires ont été impliqués pour mieux implémenter et centraliser les données collectées sur le terrain.

Des cas pratiques sur les aires protégées ont servi d’exercice aux participants dans le cadre d’un apprentissage par action.

Concernant les acteurs locaux, les thématiques ont été adaptées aux besoins identifiés  pour répondre à leurs préoccupations.

 

Le choix des cibles adaptées aux thématiques de formation donne de meilleurs résultats quant à la capacités des bénéficiaires à les restituer sur le terrain. L’expérience a montré que les cibles qui avaient des prérequis sur les thématiques proposées partageaient aussitôt après la formation leur retour d’expériences sur le terrain 

La liste des problèmes logistiques identifiés sur le terrain tels que la mise à jour des équipements, la non compatibilité des ordinateurs et smartphone avec les équipements (drone, camera, logiciel) rendaient difficile la pratique de terrain.

Comme leçon apprise, il y a nécessité de gérer les aspects logistiques avec les cibles pour éviter les couacs du terrain afin de renforcer l’efficacité de la formation

La principale leçon apprise du renforcement de compétence pour les communautés est que celles-ci tirent plus profit des sessions de formation itérative et participative que théorique.

Modèle de restauration sur les parcelles agroforestières et mobilisation des compétences locales

Dans l'optique de réaliser une parfaite reproduction du modèle de restauration sur le terrain, dans le but de disposer d'une base unique d'évaluation des plantations des ménages bénéficiaires et la contribution de la compétence locale, le projet F4F a mis en place un groupe d'acteurs dénommés « Encadreur ou Ambassadeur ». Il s'agit de 23 jeunes provenant des 5 cantons du projet qui ont été formés et outillés sur le modèle de restauration. Ils ont pour tâches d'appuyer chaque ménage bénéficiaire à la réalisation les activités de plantation. La contribution des ménages (20%) consistait aux travaux de préparation des sites, de recherche de piquets et piquetage, de mise en terre et d'entretien des plants. Une évaluation dotée de prix est envisagée par le projet pour encourager les meilleurs ménages.

  • Compétences locales disponible au sein de la communauté à la base
  • Bonne compréhension du modèle de restauration par les ménages bénéficiaires
  • Accord des propriétaires terriens
  • Un accord entre exploitant et propriétaire terrien est capital avant tout démarrage des actions sur le terrain au risque de subir des actions de sabotage et de vandalisme des plantations.
  • Garantir la sécurité foncière au propriétaires terriens
  • Une définition de la clé de répartition des usufruits liée à l’exploitation des plantations de bordure
  • Implication des peulhs transhumants dans les activités de restauration (sensibilisation et compromis pour la gestion du pâturage nécessaire) car le Cajanus cajan est très apprécié par le bétail