Promotion des pépinières villageoises de proximité pour la production des plants forestiers et agroforestiers

Pour atteindre les objectifs de mobilisation de toutes les couches sociales en particulier les jeunes et les femmes, le projet F4F a opté pour la production des plants (nécessaires à la restauration) par les pépinières villageoises de proximité. Cette option a l'avantage d'éviter des longues distances de transport des plants et surtout de contribuer à l'augmentation de revenus des jeunes et des femmes. En plus des 8 groupements de pépiniéristes, F4F s'est proposé de susciter et appuyer d'autres groupements de pépiniéristes portant à 18 groupements répartis dans les 5 cantons d'intervention du projet. Les 18 groupements ont été formés (2 membres par groupement) et doté d'intrants de production (semences et matériels de pépinière). Chaque groupement a bénéficié des appuis conseils rapprochés et de soutien financier pour la production de plants de meilleure qualité. Les plants produits ont été transportés par les mêmes acteurs sur les sites de restauration lors des activités de mise en terre.

  • Disponibilité et envie des jeunes et femmes de participer aux activités du projet,
  • Collaboration avec les groupements de pépiniéristes existants mise en place par d´anciens projets,
  • Renforcement des capacités (formation) techniques initiales des groupements (2 membres par groupe ancien comme nouveau),  
  • Bonne maitrise de la sylviculture des essences locales par les groupements de pépiniéristes ;

Appui technique, matériel et financier du projet à chaque groupement de pépiniéristes.

  • L'appropriation rapide des techniques de production par les membres des nouveaux groupements
  • Bonne organisation et parfaite maitrise du temps et du calendrier (préparation du site, acquisition des graines, mise en place des pépinières en germoir ou semis direct) ce qui constitue la base pour la production des plants bien vigoureux et bien aoûtés ;
  • La protection du site de production contre les animaux en divagation et les accès non autorisés ;
  • La disponibilité à temps des plants pour les activités de restauration.  
Modèle de restauration des terres agricoles

Ce modèle de restauration des écosystèmes agroforestiers proposé par le projet F4F-GIZ-DFS a été le fruit d’une note conceptuelle validée par les services techniques compétents des ministères de l’agriculture et de l’environnement et par les autorités locales et les communautés à la base. Il s’agit de la mise en place des plantations agro-forestières sur les parcelles des ménages qui ont volontairement, avec l’accord des propriétaires terriens, accepté de mettre au moins 0,5 ha de leurs terres agricoles sous restauration tout en continuant la production agricole sur la parcelle restaurée. Ces plantations visent à augmenter le rendement des cultures, les capacités de séquestration de carbone des parcs agroforestiers et le revenu des ménages bénéficiaires pour un meilleur bien-être socioéconomique et environnemental dans la préfecture de Tchamba.

  • La conception et la validation de la note conceptuelle par les services techniques des ministères concernés, les autorités locales, les ONG et les communautés à la base.
  • Le modèle de restauration est une combinaison des pratiques endogènes existantes dans la zone.
  • La bonne collaboration entre l’équipe du projet, les autorités locales et les communautés à la base
  • Il était crucial de maintenir l'intérêt et le soutien des communautés locales dans le processus. Pour cela, une communication et sensibilisation continue était nécessaire.
  • Garantir la sécurité foncière pour les propriétaires terriens a été d’une importance capitale pour l’adoption du modèle.
Restauration des parcelles agricoles des ménages bénéficiaires

A travers une approche participative, inclusive et non discriminante, l´identification des ménages bénéficiaires est faite à travers des ateliers de sensibilisation dans tous les villages d´intervention du projet. Le principe est volontaire et sans contrainte et comprend la restauration d´au moins 0.5 ha du capital foncier cultivé de chaque ménage agricole. Ainsi, chaque parcelle est inventoriée, géolocalisée et cartographiée. L’état de lieu (historique culturale, rendement, arbres en présence, etc.) de chaque parcelle est fait et bien documenté. La restauration de la parcelle est faite en bilatérale par contribution de chaque partie : le projet à 80% (payement des ambassadeurs, mise à disposition des plants, contribution à la préparation du site…) et le ménage à 20% (en nature, recherche de piquets, mise en terre, entretien de la plantation). 

 

  • Collaboration solide entre les anciens projets de la GIZ (ProREDD, ProENERGIE, IWP),
  • Disponibilité et bonne intégration de l´équipe de mise en œuvre (Equipe DFS),
  • Engagement et participation active de toutes les autorités administratives locales (préfectorales, communales et cantonales) aux activités;
  • L’approche participative et inclusive avec l’accompagnement des leaders des communautés à la base. Il s’agit de l’appui, surtout aux propriétaires terriens, par le préfet, les maires des trois communes, les chefs de canton et les chefs de village. En effet, les terres n’appartiennent pas aux exploitants ou ménages agricoles. Il a fallu l’accord des propriétaires pour mettre ces surfaces sous restauration.
  • Les critères de choix de ménages simples, la participation volontaire et inclusive
  • Une combinaison entre la gouvernance locale appropriée et le processus de communication a été couronnée de succès.
  • Compromis trouvé entre propriétaires terriens et exploitants agricoles pour la répartition de l’usufruit lié à la récolte du bois énergie sans toutefois porter entrave aux anciennes négociations entre ces deux catégories d’acteurs.
  • L’implication des éleveurs et peuhles transhumants dans les activités (sensibilisation) afin de réduire l’impact négatifs sur les plantations
Amélioration des conditions cadres pour le développement des chaines de valeurs

Des cadres de concertations pluri acteurs ont été mis en place afin d’assurer l’orientation et le suivi du développement des chaines de valeurs bois-énergie dans les Régions cibles.

Au niveau de la Région de l’Est, une plateforme régionale a été instituée par le Ministre en charge des forêts et de la faune et placée sous la présidence du Gouverneur de la Région.

A l’extrême-Nord, il s’agit d’une cellule régionale bois-énergie (CRBE).

Ces cadres de concertation se tiennent à une fréquence semestrielle et servent de tribune pour faire le point sur l’avancé des chaines de valeurs concernées mais aussi de formuler des orientations pour leur bonne marche.

 L’orientation stratégique des chaines de valeur bois-énergie, matérialisée dans les documents de stratégie élaborés est le résultat d’un processus de consultation des différents acteurs réunis au seins des ces instances de concertation.

Les résolutions issues de ces assises ont permis d’obtenir certaines avancées à savoir : i) la définition d’un cadre réglementaire relatif à la production et la mise en circulation du bois-énergie ; ii) l’élaboration et la validation de normes directives en matière d’aménagement des forêts de zones sèches.

  • Sensibilisation des décideurs politiques sur l’importance de la filière bois-énergie ;
  • Bonne participation des différents acteurs des Chaines de Valeurs concernées aux réunions convoquées ;
  • Bon suivi des recommandations de la plateforme par le secrétariat technique mis en place.  
  • Le financement des réunions du CRBE de l’Extrême Nord et de la Plateforme Régionale Bois énergie de l’Est doit être inclus dans les budgets des services locaux en charge des forêts afin d’assurer la durabilité de ces instances de discussion ;
  • L’implication de toutes les catégories d’acteurs des différents maillons des chaines de valeurs bois-énergie a permis de proposer des textes réglementaires adapté à la réalité et propice au développement desdites chaines de valeurs  ;
  • Le suivi de l’évolution des chaines de valeurs bois énergie effectué dans le cadre du CRBE ou de la plateforme de l’Est, permet d’améliorer la gouvernance dans la gestion des chaines de valeur concernées.
Stratégies Régionales bois-énergie et Contribution Déterminée au Niveau national (CDN)

La CDN du Cameroun précise les contributions en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. 

Elle prévoit de réduire la consommation non durable de bois de chauffage par exemple par la gestion durable du bois-énergie ; les foyers améliorés, et la promotion de la méthanisation et/ou de la butanisation dans l'espace rural.

Les stratégies régionales élaborées constituent en soi des mesures d’atténuation appropriées au niveau local pour les chaines de valeurs bois-énergie.  

En termes d’adaptation, les actions de reboisement menées dans le cadre de cette solution s’inscrivent en droite ligne avec le Programme d’adaptation N° 19 de la CDN lié au secteur forestier.

L’utilisation des foyers améliorés par les ménages grâce aux économies de bois réalisées et la carbonisation des rebuts de scieries, constituent des activités d’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) concrètes. De même, la restauration des fonctions écosystémiques des espaces dégradés par le biais des reboisements individuels constitue une plus-value en matière d’adaptation. Toutefois, bien que ces initiatives s’inscrivent en droite ligne avec les objectifs de la CDN, un mécanisme de comptabilisation de ses contributions au niveau national n’est pas encore opérationnel.

  • Implication pleine et entière des administrations sectorielles permet d’avoir un bon ancrage institutionnel desdites stratégies ;
  • L’existence d’un mécanisme de suivi-évaluation interne au projet permet de mesurer les progrès réalisés et de rendre compte des résultats en termes d’émissions évitées de CO2 et de déforestation évitée ;
  • La disponibilité des ressources financière pérenne pour la poursuite des activités ;
  • L’appropriation des outils et méthodes de comptabilisation des émissions évitées de GES par les différents acteurs impliqués.  
  • La mise en place d’un système MRV (Monitoring, Reporting, Verification) efficace au niveau national est nécessaire pour assurer le suivi et capitaliser au niveau national les résultats issus de la mise en œuvre des stratégies régionales bois-énergie ;
  • L’exploration des possibilités offertes par le financement climatique aux initiatives de réduction d’émissions de GES peux constituer un gage de durabilité du financement desdites stratégies ;
  • Les bénéfices de l’adaptation générés par le reboisement sont difficiles à apprécier exactement sur un court terme.
Reboisements individuels comme stratégie d’adaptation aux changements climatiques basé sur les écosystèmes

Le déficit observé entre l’offre et la demande en bois-énergie dans les régions septentrionales est à l’origine d’une dégradation sans cesse croissante des ressources naturelles, et une réduction du couvert végétale, couplé d’une baisse de productivité agricole.

Les reboisements individuels sont réalisés à petite échelle sur des superficies variant de 0,25 à 5 ha. Deux principaux types de reboisement ont été mise en place à savoir : i) les reboisements agroforestiers qui se pratiquent sur les terres cultiver dans l’optique d’améliorer la productivité des terres agricoles malgré le changement climatique ; ii) les reboisements forestiers qui se pratiquent sur les terres dégradées impropre à la pratique de l’agriculture avec pour but la restauration du couvert forestier dégradé et l’amélioration de la fourniture en biens et services écosystémiques.

La création et la gestion d’une plantation privée obéit aux principales étapes classiques dans la conduite d’un reboisement en zone de savane sèche conformément aux indications du manuel sur l’itinéraire technique des reboisements en zone de savane sèche au Cameroun, produit par la GIZ.

Un encadrement a été apporté aux bénéficiaires à travers les formations et la mise à disposition des fiches techniques pour la mise en place et le suivi des parcelles de reboisement individuels.

  • Statut foncier clair des espaces à reboiser ;
  • Implication active des bénéficiaires ;
  • Respect du calendrier sylvicole ;
  • Respect de l’itinéraire technique des reboisements en zone de savane sèche au Cameroun ;
  • Mise en œuvre efficace du mécanisme de suivi post-plantation. 
  • Le bon aboutissement du reboisement dépend d’une part, du respect du calendrier sylvicole pour réalisation de chacune de ces activités, et d’autre part, du respect des directives prescrites dans le manuel sur les itinéraires de reboisement en zone de savane sèche du Cameroun ;
  • La mise en place d’un système de surveillance des sites reboisés permet de garantir l’obtention de bons résultats ;
  • la divagation des bêtes est l’une des causes d’échec du reboisement dans certaines zones. Toutefois, la mise en place des mesures de sécurisation des espaces reboisés a permis de limiter l’impact de la divagation des bêtes sur les reboisements réalisés.
Diffusion des foyers améliorés dans la Région de l’Extrême-Nord

La promotion et l’utilisation des Foyer amélioré (FA) est l’une des stratégies d’atténuation utilisées par la GIZ/ECO Consult pour réduire la pression sur la ressource forestière ligneuse de l’Extrême Nord, car leur utilisation permet de réduire les consommations en bois des ménages  ainsi que les dépenses y afférente. La diffusion et l’utilisation de Foyer amélioré trois pierres (FA3P) et Foyer amélioré bil-bil dans la région de l’Extrême-Nord depuis 2015 permet de réduire fortement et rapidement la consommation de bois-énergie.

La diffusion des FA3P vise essentiellement les zones rurales et péri-urbaines où le bois est la seule source de combustion (plus de 95% de la population y sont tributaire) et les matériaux de construction sont disponibles localement et gratuits pourtant le FA Bil-bil vise les zones rurales et urbaines du fait de la présence des Petites et Moyennes Entreprises utilisatrices de bois.

  • Stratégie de diffusion avec un dispositif organisationnel constitué de 2 Coordonnatrices encadrant 20 formatrices-relais ;
  • Coût de construction faible des FA3P ;
  • Implication d’organisations partenaires (Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et Lutheran World Federation-LWF).
  • Sur le plan technique, il convient de rappeler qu’en général, avant les formations proprement dites, la sensibilisation doit être minutieusement dispensée pour convaincre du bien-fondé de la fabrication et de l’utilisation des FA3P.
  • Sur le plan organisationnel, l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de diffusion des FA prévoyant avec le déploiement sur le terrain d’un staff comprenant 2 Coordonnatrices encadrant 20 Formatrices-Relais depuis novembre 2018 a permis d’accroître considérablement le nombre de FA3P construit dans les ménages.
  • Absence d’un mécanisme de financement pour les FA bil-bil des PME constitue un frein pour la diffusion de ce type de foyer ;
  • Le FA3P fabriqué à base d’argile et de bouse peut durer jusqu'à 1 an. Il est facilement réparable ou facile à reconstruire par les usagers eux-mêmes, sous réserve qu’ils aient été formés lors de la construction du premier ;
  • Un protocole de vérification des FA3P construits a été mis en place afin d’évaluer et contrôler la qualité des foyers construits. 
Carbonisation des rebuts de scieries dans la Région de l’Est

La Région de l’Est Cameroun représente la principale région forestière du Pays. Elle dispose de 24 Unités de Transformation de Bois qui génèrent environ 500 000 m3 de rebuts de bois par an.

L’activité de carbonisation des rebuts de scieries s’est progressivement mise en place compte-tenu de l’énorme gaspillage observée dans la transformation du bois (rendement matière de 35%).

L’appui a consisté à travailler dans l’organisation et la structuration des groupements de producteurs. Une fois ces groupements de  producteurs reconnus légalement, un effort a été apporté à la signature des conventions de rebuts de scieries avec les détenteurs de la matière première en vue de sécuriser l’approvisionnement des charbonniers en rebuts de bois.

La professionnalisation des charbonniers au niveau du maillon production a porté sur l’élaboration et la mise en œuvre des Notices d’impacts environnementales de l’activité de carbonisation et la formation aux techniques améliorées de carbonisation. Aussi,elle a consisté à la facilitation de l’obtention des documents sécurisés de transport nécessaires pour l’acheminement du charbon vers les marchés.

Un cadre institutionnel de suivi de la chaine de valeur a été mis en place au niveau régional et assure l’amélioration des conditions cadres de la chaine de valeur.

  • La forte implication des administrations sectorielles avec la mise en place d'une plateforme régionale d’orientation et de suivi du développement de la chaine de valeur par décision ministérielle ;  
  • La volonté du secteur privé (détenteurs d’Unités de Transformation du Bois) à soutenir l’activité de carbonisation à travers la mise à disposition de rebuts de bois aux charbonniers ;
  • La disponibilité d’un énorme potentiel de rebuts de bois ;
  • La forte participation des communautés riveraines grâce aux revenus générés par l’activité.
  • La carbonisation des rebuts de scieries permet aux UTB de réduire l’incinération des rebuts de bois à l’air libre et génère des ressources financières aux communautés riveraines impliquées dans l’activité ;
  • la question de gouvernance dans le développement de cette chaine de valeur nécessite une très grande attention notamment en ce qui concerne la parafiscalité qui réduit considérablement les marges bénéficiaires ;
  • la carbonisation des rebuts de scieries est un modèle d’économie circulaire qui génère des effets positifs en terme de déforestation évitée ;
  • L’appropriation des Techniques Améliorés de Carbonisation est assez bonne, surtout lorsque la technique concernée ne nécessite pas d’apport d’investissement supplémentaire.
Gouvernance des ressources communautaires en appui à la planification d’une aire protégée et d’un paysage (synergie descendante/ascendante)

LE PEM a utilisé la législation malienne sur la décentralisation pour créer, avec les populations locales, un modèle de GCRN "centré sur les éléphants". Cette législation a rempli une fonction cruciale qui a permis d’aboutir à un modèle de gouvernance des ressources au niveau des villages et des communes, inscrit dans les conventions locales et communales, ainsi que dans les plans de développement socio-économique des communes. Le PEM a ensuite travaillé avec le gouvernement pour renforcer ces systèmes, en rédigeant une nouvelle législation pour créer une nouvelle aire protégée recouvrant l'ensemble de la route de migration des éléphants, modelée sur une réserve de biosphère qui soutient les conventions communautaires. L'objectif est de fournir un mandat aux forestiers du gouvernement pour qu'ils soient en mesure d’appuyer, si nécessaire, les communautés locales dans l'application de leurs conventions, renforçant par là même les systèmes communautaires. Les intérêts nationaux et locaux, ainsi alignés, se renforcent mutuellement, ce qui fournit une approche de gestion rentable pour la réserve. Cette approche descendante complète l'approche ascendante de l'engagement communautaire.

Le modèle de GCRN "centré sur les éléphants" qui a été développé

L'importance d’une législation favorable permettant de catalyser la responsabilisation à la base.

 

La nécessité d'une agence de "médiation" neutre pour rassembler les différentes parties de la communauté.

 

Le processus d’élaboration d'une nouvelle législation est long et dépend du degré d'engagement des partenaires gouvernementaux et de leur soutien à l'initiative, mais les ONG peuvent fournir un appui technique et des rappels pour faire avancer les choses.

Promotion touristique du PNB avec les communautés riveraines

Ce bloc met l’accent sur le développement d’un plan de développement et de promotion touristique avec un accent sur l’implication des communautés riveraines.

Pour assurer un développement touristique harmonieux et conforme aux standards internationaux, l’OIPR s’est attaché les services d’un cabinet conseil Sud-africain chargé de l’accompagner dans l’élaboration entre autres, d’un plan de développement touristique et d’un plan d’affaire. A ce jour, la promotion touristique est soutenue par la détermination d’une grille tarifaire incitative pour les visites et la mise à disposition de supports d’informations et de communication.

A travers l’ONG locale « Vision Verte », mandatée par l’OIPR pour assurer la billetterie et le guidage au sein du parc, des guides sont recrutés au sein des populations riveraines et formés aux techniques de guidage. Vision Verte assure une permanence aux entrées du parc pour le contrôle des visiteurs et la collecte des droits d’entrées. En outre, certaines activités d’entretien dans le parc, telle que l’enlèvement des chablis sont confiées à l’ONG qui est tenue de recruter des riverains pour les différents travaux.

  • Une planification concertée avec les parties prenantes assure une meilleure appropriation des activités et des résultats.
  • Le développement de l’écotourisme
  • La forte mobilisation des ressources financières, humaines et matérielles 
  • Une organisation rigoureuse.

L’élaboration d’une vision à travers le plan de promotion et de développement touristique est un atout pour mieux orienter les actions en faveur de l’écotourisme dans le parc. Le transfert de certaines activités aux populations alentoures a permis également d’apaiser certaines tensions et d’avoir leur sympathie vis-à-vis du parc. L’intensification de la communication a permis de mieux sensibiliser le public sur la problématique du PNB.