Gouvernance des ressources communautaires en appui à la planification d’une aire protégée et d’un paysage (synergie descendante/ascendante)

LE PEM a utilisé la législation malienne sur la décentralisation pour créer, avec les populations locales, un modèle de GCRN "centré sur les éléphants". Cette législation a rempli une fonction cruciale qui a permis d’aboutir à un modèle de gouvernance des ressources au niveau des villages et des communes, inscrit dans les conventions locales et communales, ainsi que dans les plans de développement socio-économique des communes. Le PEM a ensuite travaillé avec le gouvernement pour renforcer ces systèmes, en rédigeant une nouvelle législation pour créer une nouvelle aire protégée recouvrant l'ensemble de la route de migration des éléphants, modelée sur une réserve de biosphère qui soutient les conventions communautaires. L'objectif est de fournir un mandat aux forestiers du gouvernement pour qu'ils soient en mesure d’appuyer, si nécessaire, les communautés locales dans l'application de leurs conventions, renforçant par là même les systèmes communautaires. Les intérêts nationaux et locaux, ainsi alignés, se renforcent mutuellement, ce qui fournit une approche de gestion rentable pour la réserve. Cette approche descendante complète l'approche ascendante de l'engagement communautaire.

Le modèle de GCRN "centré sur les éléphants" qui a été développé

L'importance d’une législation favorable permettant de catalyser la responsabilisation à la base.

 

La nécessité d'une agence de "médiation" neutre pour rassembler les différentes parties de la communauté.

 

Le processus d’élaboration d'une nouvelle législation est long et dépend du degré d'engagement des partenaires gouvernementaux et de leur soutien à l'initiative, mais les ONG peuvent fournir un appui technique et des rappels pour faire avancer les choses.

Promotion touristique du PNB avec les communautés riveraines

Ce bloc met l’accent sur le développement d’un plan de développement et de promotion touristique avec un accent sur l’implication des communautés riveraines.

Pour assurer un développement touristique harmonieux et conforme aux standards internationaux, l’OIPR s’est attaché les services d’un cabinet conseil Sud-africain chargé de l’accompagner dans l’élaboration entre autres, d’un plan de développement touristique et d’un plan d’affaire. A ce jour, la promotion touristique est soutenue par la détermination d’une grille tarifaire incitative pour les visites et la mise à disposition de supports d’informations et de communication.

A travers l’ONG locale « Vision Verte », mandatée par l’OIPR pour assurer la billetterie et le guidage au sein du parc, des guides sont recrutés au sein des populations riveraines et formés aux techniques de guidage. Vision Verte assure une permanence aux entrées du parc pour le contrôle des visiteurs et la collecte des droits d’entrées. En outre, certaines activités d’entretien dans le parc, telle que l’enlèvement des chablis sont confiées à l’ONG qui est tenue de recruter des riverains pour les différents travaux.

  • Une planification concertée avec les parties prenantes assure une meilleure appropriation des activités et des résultats.
  • Le développement de l’écotourisme
  • La forte mobilisation des ressources financières, humaines et matérielles 
  • Une organisation rigoureuse.

L’élaboration d’une vision à travers le plan de promotion et de développement touristique est un atout pour mieux orienter les actions en faveur de l’écotourisme dans le parc. Le transfert de certaines activités aux populations alentoures a permis également d’apaiser certaines tensions et d’avoir leur sympathie vis-à-vis du parc. L’intensification de la communication a permis de mieux sensibiliser le public sur la problématique du PNB.

Rigueur et flexibilité pour les travaux de réhabilitation touristiques

L’obtention d’un financement ne garantit toujours pas l’atteinte des résultats. Ainsi, pour la mise en œuvre des différents projets notamment la subvention BIOPAMA, il a fallu identifier les prestataires capables de conduire les travaux et respecter les délais de livraison consignés dans les proforma. Le PNB ne disposant pas des capacités pour exécuter les travaux de réhabilitation et d’équipement de l’écomusée, il a dû externaliser ces services. Dans ce sens, le suivi s’est avéré primordial, afin d’orienter à chaque fois les prestataires et lever les points de blocage.

Pour le succès de projet, une petite unité de coordination a été mise en place. Cette unité se réunissait régulièrement avec les prestataires afin de comprendre l’avancement des activités et les difficultés qui se présentent. Une fois ces difficultés exposées, des solutions consensuelles étaient recherchées et les délais d’exécution actualisés.

Ce projet a permis de comprendre qu’il ne s’agit pas toujours de recruter le bon prestataire, il faut rester constamment en relation jusqu’à la livraison de l’infrastructure. La réhabilitation d’un bâtiment demande un suivi constant afin de mieux communiquer sa vision au prestataire.

Dans le cas-ci, certaines circonstances, essentiellement des imprévus liés à l’étanchéité du toit, ont retardé la réhabilitation du bâtiment. Il a fallu s’accorder avec le prestataire pour que celui-ci prenne en compte les différents paramètres qui devaient permettre de rendre le bâtiment fonctionnel.

Ainsi, des imprévus, souvent des cas de force majeure peuvent mettent en péril la réalisation d’un objectif. Les meilleures pratiques adoptées concernent la visite régulière du site couplée à des rencontres avec le prestataire afin de comprendre les difficultés rencontrées en vue d’y trouver des solutions consensuelles.

Rôle du service écosystémique dans le processus de restauration

Malgré la forte dépendance de l’économie locale aux ressources naturelles, le concept des services écosystémiques est nouveau pour la plupart des acteurs intervenants dans la périphérie du Parc National du Faro.

 En outre, en raison du manque de connaissances sur les processus naturels, la perte de ces ressources a été notée, mais leur déclin n'a souvent pas été attribué aux pratiques actuelles. Les plans de développement communaux existants se concentrent sur des secteurs tels que l'eau, l'agriculture et les infrastructures, sans tenir compte de l'importance des services écosystémiques. Une réunion et formation a permis aux parties prenantes des différents secteurs d’échanger sur les enjeux de conservation des services écosystémiques et augmenter leur connaissance sur le domaine. 

 Afin d'améliorer le processus d'élaboration des plans et de renforcer les capacités des décideurs aux niveaux local,  plusieurs ateliers ont été organisés dans le but de familiariser les acteurs avec l'approche « services écosystémiques » et son application au cours du processus de planification. 

- Approche participative intégrant toutes les parties prenantes.

- Focus sur l’utilité des services écosystémiques pour le développement économique de la région. 

- Existence/ création d’un bon niveau de connaissances des processus naturelles (cycle d’eau, fertilité des sols, etc.).

Un défi majeur dans le cadre de la sensibilisation et formation des acteurs/décideurs est le fait qu’il y a de grandes lacunes de connaissances de base concernant des processus naturelles (cycle d’eau etc.) et les projections climatiques. Donc, il s’avérait nécessaire de former les décideurs pas seulement sur les étapes de l’intégration des services écosystémiques dans les plans, mais aussi sur les techniques pour améliorer la gestion durable des ressources naturelles.

Par conséquent, le processus d’assistance technique prend beaucoup de temps. • En outre, la vulgarisation des documents sur les services écosystémiques sera un atout.

Forum des acteurs

Des éléments essentiels pour la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques pour le développement durable sont la participation équitable des acteurs et le développement organisationnel des associations locales de gestion. Le projet a mis en place un forum des acteurs regroupant tous les sectoriels intervenants autour du parc pour identifier des zones d’intérêt écologique, économique et social pour lesquelles il y a une volonté des populations de les protéger et gérer. Il a pour mission  de gérer les conflits liés à l'exploitation et la conservation des ressources naturelles, de promouvoir les renforcements des capacités des acteurs, d'encourager l'émergence des recherches dans la gestion durable des ressources naturelles. Ce forum a l’appui technique du projet pour leur développement organisationnel ainsi qu’en matière de gestion technique et financière, y inclus la surveillance des règles d’utilisation de leurs ressources. Ces règles d'utilisation ont été élaborées de manière participative pour chaque zone tampon. Pour cela, une série de séances de concertation a été organisée pour chaque village.

 

Bénéfices tirés : processus participatif de révision du plan d'aménagement du parc ; surveillance et suivi écologique participatif.

Sécurité foncière : les limites naturelles du parc lui confère une protection et la zone tampon est facilement délimitée.

Cadre de concertation légal  : reconnaissance de leur statut et fonctions par des actes ministériels. 

Dans un contexte où le plan d'utilisation des terres est défini, les autorités locales doivent être impliqués dans la discussion de l’utilisation future des terres afin d’arriver à un accord légalement reconnu qui sera accepté et honoré à long terme.

Concernant les règles de gestion durable dans les zones tampon, le défi consistait à élaborer des règles et sanctions conformes à la législation forestière en vigueur et applicables au niveau local. Pour cela, une série de séances de concertation a été réalisé pour permettre à la population de s'imprégner davantage de la loi en matière de conservation et gestion des ressources naturelles.

Dû à leur manque de connaissances dans ces matières, souvent les utilisateurs ont perçu la réduction de leurs ressources naturelles. 

Renforcement des capacités et de surveillance de la biodiversité

Le projet s’appuiera premièrement sur des ressources locales. Au vu de la superficie de Beampingaratsy et des divers Niveaux de pressions, il apparait qu’une trentaine d’éléments formés seront nécessaires pour assurer la surveillance et ultérieurement le suivi écologique.

Afin de redorer l’image du métier d’écogardes,le projet TALAKY vise à développer un pool d’écogardes locaux rodés aux objectifs, procédures et outils de suivi forestier et environnemental. Issu des communautés locales ou des rangs des Polisin’ala préexistants

Ce pool bénéficie des formations sur les aspects organisationnels des patrouilles : frequence, planification, composition ; le rapportage aasité par application du geoODK et les risques de corruption ou de collusion inhérents à la nature de leur mission.

Pour l’amélioration de la surveillance :

  • Déconnecter les activités des écogardes locaux de leur communauté d’origine
  • Diversifier les profils et renforcer les capacités des écogardes locaux
  • Renforcer les liens entre les écogardes locaux et l’autorité forestière
  • Mise en place d’outil de suivi des patrouilles (geoodk)

 

Localisation bien definies

Informations recentes et sûre

Tout site de conservation doit avoir un système d'alerte à jour sur le feu et défrichement

La conservation communautaire des bonobos et forêts du sud de Basankusu par le biais du développement local

Afin de permettre une conservation communautaire, participative et inclusive, le développement local est un volet très important et pertinent dans la mise en place de nos actions. 

Voilà pourquoi, nous avons pensé à l'initiation de cette approche centrée autour des communautés locales riveraines aux biotopes que nous prônons la conservation des bonobos et leurs habitats associés. En répondant favorablement aux besoins ou ressentis communautaires et en les accompagnant sur la gestion rationnelle, raisonnée et durable de leurs ressources naturelles et acquises, nous avons eu les proportions allant jusqu'à 85% de réussite de notre solution.

Les différents microprojets misent en place (élevage de caprins, élevage de porcins et piscicoles pilotes; jardins potagers familiaux; micro-commerces et autres) ont été répliqués par les associations bénéficiaires ainsi que par 75% des habitants à travers toute la zone du projet et ont favorisé l'accroissance des revenus des communautés locales lesquelles leur ont permis de subvenir à leurs besoins tant matériels, financiers et qu'alimentaires. Voilà ce qui a jusqu'à présent apporté comme solution efficace dans la préservation de la biodiversité en général et des bonobos et leurs habitats en particulier.

  • L'implication des communautés locales pendant les enquêtes socio-économiques et les actions de sensibilisation environnementale,
  • La prise en charge des microprojets implémentés par les communautés locales bénéficiaires,
  • L'engagement des communautés locales à la réplication pérenne de ces microprojets,
  • L'implication des autorités locales à accompagner GACEBB dans ses actions,
  • L'implication dévouée et volontaire de l'équipe technique (animateurs-accompagnateurs) de GACEBB
  • La prise en charge des projets implémentés sur base des consentements (CLIPs) des communautés locales elles-mêmes,
  • Toujours être une structure qui travaille en communion avec les communautés locales,
  • Ne pas dicter aux communautés les valeurs à vivre leur propre vie, toujours les écouter et les accompagner,
  • Favoriser l'approche information et formation afin de promouvoir leur conscience socio-environnementale en faveur des espèces menacées et leurs habitats ainsi qu'en leur propre faveur (écodéveloppement) 
La conservation par le biais du suivi écologiques des primates et autres espèces de la grande faune

Pour parvenir à une conservation communautaire et participative des bonobos et de son habitat associé, le suivi des primates c.à.d. des bonobos et autres espèces des petits singes ainsi que des autres espèces de la grande faune nous parrait prioiritaire. A cela l'ONG GACEBB collabore avec les communautés locales afin de choisir les Pisteurs Communautaires (PC) ayant une expertise avérée sur la forêt en question afin de mener des actions de suivi écologiques de ces espèces et renseigner sur une fiche pré-établie si le nombre de l'espèce phare (le bonobo) augmente ou décroit et aussi si les pressions humaines diminuent ou augmentent ainsi que s'assurer de la présence ou non d'autres espèces de grande faune.

L'implication des communautés locales concernées, l'engagement des Pisteurs Communautaires choisis, l'engagement des autorités locales à accompagner GACEBB dans ses actions, la réponse implicative de GACEBB aux besoins (ressentis prioritaires) des communautés locales exprimés lors des enquêtes socio-économiques ainsi que l'engagement dévoué de l'équipe de GACEBB malgré le maigre salaire sont là, les quelques facteurs influençant la réussite de nos actions

  • Laisser les communautés exprimer leurs consentements face à toute action,
  • Favoriser l'implication de tous les groupes sociaux dans vos actions de conservation,
  • Chercher à tout prix à demeurer une structure de proximité c.à.d. celle qui écoute les communautés locales, celle qui répond à leurs besoins exprimés et celle qui applique la transparence dans la gestion du projet,
  • Etre toujours une structure proactive pour savoir comment accompagner les communautés face aux défis de l'heure (disparition de la biodiversité, recrudescence de la pandémie à coronavirus, changement climatique, ...)
La conférence des transhumants

La conférence des transhumants est une plateforme de concertation qui permet de rassembler les transhumants éleveurs locaux et étrangers afin de débattre sur la résolution des conflits éleveurs - agriculteurs, éleveurs - garde chasse et éleveurs-faunes sauvages. 

Le renforcement de la collaboration entre les institutions a permis de construire une base solide pour dialoguer et mettre en place des résolutions durables. 

La participation des éleveurs transhumants Nigerians ont permis également d'établir une franche collaboration entre les pays en matière de gestion de la transhumance. 

La possibilité de mettre en place des actions concrètes pour résoudre le problème de surpâturage, la création des espaces de pâturage, des points d'eau, la facilitation de la sédentarisation des éleveurs étrangers.

EP RÉSOLUTION 2

Méthode de lutte contre la pollution plastique et la matière organique de l'océan. 

Le PE en collaboration avec O.I.N.G PACO ont mis en place un comité multicommunale pour l'environnement. Actions collectives  pour la lutte contre la pollution plastique dans les villes de la communauté africaine. 

1. Mécanismes de coordination efficaces néanmoins moins pratiquer 

 

2. Méthodes B1000B de gestion des déchets efficaces et mises en œuvre de façon progressive