Cela tient à un processus suivi en plusieurs phases:
Une phase d’échanges avec des acteurs municipaux ;
Une phase de travail communautaire ;
Une phase d’analyse et de traitement des informations collectées ;
Présentation des informations collectées en atelier, échanges et intégration dans l’outil IMET chaque fois que le consensus est trouvé;
Restitution des résultats générés par l’IMET aux parties prenantes
La libéralisation de la parole permettant à chaque acteur de s’exprimer même pour exprimer son mécontentement.
La recherche permanente du consensus
Le remplissage de manière transparente à l’écran quand le consensus est atteint et donnant la possibilité à tous de voir les informations insérées dans le formulaire
Le commentaire en plénière des graphs de présentation des résultats
Les Coachs ont des agendas parfois trop chargés du fait qu’ils assument d’autres fonctions importantes.
Une fois le coach retenu, il faut discuter intensément avec lui sur le projet, la planification, les conditions minimales requises pour réaliser l’IMET, la préparation des acteurs ….
Le dialogue ouvert rassure les parties prenantes de leur implication mais est souvent émaillé de phases de tension où le coach use de son expérience pour calmer le jeu
A la fin, l’exercice est mutuellement enrichissant pour les acteurs/parties prenantes et aussi pour le Coach qui apprend à adapter l’outil à une forêt communale
Adoption d’un système alternatif de tenue des réunions et des activités entre les deux communes
La forêt est censée être gérée en intercommunalité. Les deux communes étant politiquement rivales puisque appartenant à 2 obédiences politiques différentes (une gérée par le parti au pouvoir et l’autre par un parti d’opposition), il faut éviter d’organiser toutes les réunions et manifestations dans une seule commune. Chacune des communes doit pouvoir organiser et accueillir l’autre de manière alternative. La stratégie de l’alternance de tenue des réunions dans les deux communes a permis de favoriser la participation avec l'encadrement des autorités administratives et municipales.
L’existence d’un décret de création de la forêt et la proximité géographique des deux communes qui relèvent d’un même département administratif.
la fierté affichée pour les acteurs de chaque commune d’avoir la responsabilité d’héberger l’activité et d’accueillir tous les autres.
Le système alternatif permet de veiller aux principes d’intercommunalité et d’équité
Ce système permet de renforcer en permanence la conscience de l’importance de la gestion durable des forêts dans les deux communes
Photo 4 (Njal Njock Simon/STGA-CA-1831_Rencontre avec le représentant du chef du village NGOG-BASSONG et ses collaborateurs, septembre 2021
Njal Njock Simon
Echanges avec les parties prenantes pour une mise en contexte permettant de relever le rôle de chaque acteur pour plus d’efficacité dans la mise en œuvre. Ainsi, une mission de terrain a été réalisée dans le but de rencontrer les autorités locales (Sous-préfets, et maires), l’administration locale du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), les élus locaux, les chefs traditionnels, les élites et guides locaux.
Une bonne expérience historique de travail dans le site
L'implication pratique des personnes ressources locales
La réceptivité des autorités administratives, traditionnelles et des élus locaux.
La mise en application stricte des mesures anti-Covid 19 édictées par l'autorité administrative
L’implication des autorités locales permet d’atténuer certains conflits
Il est indispensable de toucher une grande variété de parties prenantes, notamment les femmes qui maîtrisent mieux les services offerts par la forêt
Savoir que malgré tout il y aura toujours des personnes qui estiment qu’ils n’ont pas été impliquées ; en pratique, il est impossible de toucher tout le monde
Choix d’un coach expérimenté pour former et conduire l’exercice
Adoption d’un système alternatif de tenue des réunions et des activités entre les deux communes
Dialogue et identification des priorités
Restauration des parcelles agricoles des ménages bénéficiaires
Une parcelle agricole sous restauration agroforestière (campagne 2021)
F4F-GIZ-DFS
A travers une approche participative, inclusive et non discriminante, l´identification des ménages bénéficiaires est faite à travers des ateliers de sensibilisation dans tous les villages d´intervention du projet. Le principe est volontaire et sans contrainte et comprend la restauration d´au moins 0.5 ha du capital foncier cultivé de chaque ménage agricole. Ainsi, chaque parcelle est inventoriée, géolocalisée et cartographiée. L’état de lieu (historique culturale, rendement, arbres en présence, etc.) de chaque parcelle est fait et bien documenté. La restauration de la parcelle est faite en bilatérale par contribution de chaque partie : le projet à 80% (payement des ambassadeurs, mise à disposition des plants, contribution à la préparation du site…) et le ménage à 20% (en nature, recherche de piquets, mise en terre, entretien de la plantation).
Collaboration solide entre les anciens projets de la GIZ (ProREDD, ProENERGIE, IWP),
Disponibilité et bonne intégration de l´équipe de mise en œuvre (Equipe DFS),
Engagement et participation active de toutes les autorités administratives locales (préfectorales, communales et cantonales) aux activités;
L’approche participative et inclusive avec l’accompagnement des leaders des communautés à la base. Il s’agit de l’appui, surtout aux propriétaires terriens, par le préfet, les maires des trois communes, les chefs de canton et les chefs de village. En effet, les terres n’appartiennent pas aux exploitants ou ménages agricoles. Il a fallu l’accord des propriétaires pour mettre ces surfaces sous restauration.
Les critères de choix de ménages simples, la participation volontaire et inclusive
Une combinaison entre la gouvernance locale appropriée et le processus de communication a été couronnée de succès.
Compromis trouvé entre propriétaires terriens et exploitants agricoles pour la répartition de l’usufruit lié à la récolte du bois énergie sans toutefois porter entrave aux anciennes négociations entre ces deux catégories d’acteurs.
L’implication des éleveurs et peuhles transhumants dans les activités (sensibilisation) afin de réduire l’impact négatifs sur les plantations