La collaboration avec les populations a été d’un très bon soutien à la réussite des opérations de lutte anti braconnage et doit être maintenue afin de renforcer la confiance et étoffer les sources de renseignement indispensables pour des actions bien ciblées dans les Aires Protégées (AP).
L’objectif de nouvelle confiance des populations envers les forces de sécurité et de défense (FDS) et d’un climat de sérénité a été atteint à 100% dans le cadre du projet. Les unités mixtes ont pu disposer des éco-gardes issus des communautés mais également ont pu interagir avec les populations, échanger avec elles tout en leur redonnant confiance. Ce contact entre les unités mixtes et les populations étaient des moments forts et uniques qui mériteraient d’être renouvelés.
Aussi des cellules de contact (cellule de renseignement) issues des communautés ont pu être mises en place avec pour mission globale d’infiltrer la zone couverte par le complexe PONASI afin de déceler toute activité suspecte de nature braconnière ou criminelle, faire remonter rapidement le renseignement, le traiter, l’analyser, déclencher ou faire déclencher une action.
Participation des communautés aux opérations de lutte anti braconnage avec les éco-gardes issus de leurs villages,
Participation des communautés aux opérations de collecte de l’information à travers les réseaux de renseignement communautaire issus de leurs villages
L’inter action permanente entre unités mixtes de lutte anti braconnage et les populations riveraines permet une meilleure couverture du paysage et l’obtention plus rapide de résultats pour une meilleure protection et sécurisation des Aires Protégées.
Formation conjointe de prédéploiement des forces mixtes LAB
AGN
La formation des hommes a été un facteur déterminant dans la réussite des opérations de lutte anti braconnage.
Les différents éléments n’avaient pas les mêmes procédés de travail, le même rythme de travail et la même rigueur.
Les hommes ont donc tous été instruits dans le domaine technique et tactique et dans la connaissance de la faune et du milieu forestier. Cette instruction fut très bénéfique et a permis aux hommes de renforcer leurs connaissances dans les différents domaines (Combat en forêt, secourisme au combat, IST, ISTC, Navigation, Conduite opérationnelle des motos, défense de camp, préparation logistique et opérationnelle des missions, RETEX, etc.). Au total 10 modules de formation opérationnelle sont dispensés chaque fois qu’une projection de force était envisagée.
Les renforcements de capacités accumulés grâce aux opérations portées par le projet devraient être maintenus pour des opérations futures car favorise une collaboration étroite et un climat de confiance les différentes unités déployées.
Une même formation pour toutes les unités projetées,
Une meilleure coordination,
Lorsque les éléments constitutifs des unités mixtes reçoivent les mêmes formations cela permet à chacun de mieux connaître son rôle et le commandement et les actions de terrains sont plus efficaces
Forte implication et collaboration avec les services de l’Etat pour la mise en œuvre d’une ap-proche mixte de lutte anti braconnage
Moyens de l'Etat Burkinabé en appui au projet
AGN
L’implication et la collaboration des autorités administratives, militaires et paramilitaires représentant l’Etat a permis tout au long du projet de lancer des opérations mixtes de grandes envergures en matière de lutte anti braconnage à même de dissuader toute velléité d’occupation des Aires Protégées au regard du niveau d’insécurité.
Cette implication forte de l'Etat a permis la réunion des différents acteurs de la sécurité locale (FDS) autour d’une même table en les amenant à fédérer leurs efforts en vue d’atteindre des objectifs communs.
La collaboration entière de l’armée pour ces genres d'activités est indispensable et a été réelle dans le cadre de ce projet et a permis l'équipement en matériels de protection, en armes et munitions de tous les membres des unités mixtes.
- La réunion des différents acteurs de la sécurité locale (FDS) autour d’une même table,
- La logistique et la mutualisation des moyens (financiers, matériels et techniques),
- La coordination des activités
La logique d’une approche globale mixant les forces disponibles est adaptée au terrain spécifique des Aires Protégées permettant la reconquête et le contrôle complet de ces zones protégées, encore trop souvent inaccessibles, condition nécessaire pour une sécurisation plus large des paysages.