Les écoles d'agriculture de terrain font la démonstration de l'agriculture de conservation avec des arbres pour améliorer la conservation des sols.

Solution complète
Membres des écoles d'agriculteurs de Tadala dans leur entreprise commerciale (champ de bananes)
FAO

Dans le district de Ntcheu, au Malawi, un projet de restauration des paysages forestiers, soutenu par la FAO, l'UICN, le WRI et la GIZ et financé par BMUV, renforce les capacités des communautés locales par le biais d'écoles d'agriculture de terrain. Face à des défis tels que le faible engagement des communautés, l'utilisation non durable des terres et les pressions économiques, le projet s'appuie sur les leaders locaux et les principaux agriculteurs pour renforcer les capacités et l'appropriation des pratiques de restauration. Le projet FFS associe les connaissances traditionnelles à des techniques durables, démontrant ainsi les avantages économiques et environnementaux qui correspondent aux besoins de la communauté. En offrant une formation pratique en agroforesterie et en conservation des sols, FFS augmente les rendements et offre des revenus alternatifs, réduisant ainsi la dépendance à l'égard des pratiques liées à la déforestation. Grâce à des systèmes de soutien solides, à un suivi continu et à un alignement stratégique sur les objectifs socio-économiques locaux, le projet crée un modèle reproductible et résilient qui favorise à la fois la restauration écologique et la croissance socio-économique, en renforçant la résistance aux impacts climatiques et en sauvegardant les ressources en eau vitales.

Dernière modification 24 Feb 2025
94 Vues
Contexte
Défis à relever
Dégradation des terres et des forêts
Perte de biodiversité
Utilisations conflictuelles / impacts cumulatifs
Érosion
Récolte non durable, y compris la surpêche
Manque d'autres possibilités de revenu
Manque de sécurité alimentaire
Manque de capacités techniques
Chômage / pauvreté

Les défis initiaux comprenaient un faible engagement local dans la gestion durable des ressources, exacerbé par un accès limité à la formation et au soutien financier. Les pressions économiques ont conduit de nombreux ménages à s'engager dans des pratiques non durables, telles que la production illégale de charbon de bois, ce qui a aggravé la déforestation et l'érosion. Des techniques agricoles inadaptées et non durables ont encore dégradé la qualité des sols et menacé les ressources en eau , essentielles à la subsistance des communautés. Ces défis, aggravés par le manque de soutien institutionnel à la conservation, ont mis en évidence la nécessité de solutions communautaires, telles que les écoles d'agriculture de terrain, pour favoriser l'appropriation et les pratiques durables.

Échelle de mise en œuvre
Intranational
Écosystèmes
Agroforesterie
Terres cultivées
Thème
Adaptation au changement climatique
Atténuation du changement climatique
Services écosystèmiques
Prévention de l'érosion
Restauration
Acteurs locaux
Connaissances traditionnelles
Gestion des terres
Science et recherche
Emplacement
Ntcheu, Malawi
Afrique de l'Est et du Sud
Traiter
Résumé du processus

Tout d'abord, le fait de s'assurer du leadership local et de l'adhésion de la communauté permet d'instaurer la confiance et d'encourager une participation active. La sélection et la formation d'agriculteurs chefs de file ajoutent une couche d'expertise locale, car ces champions encadrent les autres et encouragent l'apprentissage entre pairs. L'apprentissage pratique lors des journées de démonstration renforce ces connaissances et rend les nouvelles pratiques accessibles et réalisables. L'intégration des connaissances traditionnelles aux méthodes modernes garantit que les techniques de RPF sont culturellement pertinentes, ce qui renforce l'acceptation par la communauté. La prise en compte des besoins socio-économiques par la promotion d'activités génératrices de revenus motive l'engagement en démontrant des avantages tangibles tels que l'augmentation des rendements et la sécurité alimentaire. Enfin, des systèmes de soutien solides et un suivi continu soutiennent les progrès, permettant des ajustements opportuns et des encouragements continus.

Blocs de construction
Mise en place d'un leadership local et d'une adhésion de la communauté

La première étape consiste à impliquer les dirigeants locaux, les autorités traditionnelles et les membres respectés de la communauté. En les impliquant dès le départ, le projet gagne en confiance et s'aligne sur les valeurs de la communauté. Ces leaders favorisent l'adhésion et le soutien de la communauté aux FFS, en renforçant l'importance des activités de restauration et en encourageant une large participation. Cette étape permet de s'assurer que les agriculteurs chefs de file choisis sont acceptés par l'ensemble de la communauté.

Facteurs favorables

La clé de cette étape initiale est d'impliquer les dirigeants locaux dès le début afin d'instaurer la confiance et de garantir l'alignement sur les valeurs de la communauté. Des réunions régulières avec les chefs de village, les représentants de la communauté et les personnalités influentes permettent d'établir la crédibilité et la pertinence du projet. L'implication active de personnalités respectées encourage une plus grande participation de la communauté et un engagement en faveur des pratiques de RPF, car les dirigeants peuvent mobiliser les résidents et les inciter à s'approprier les activités de restauration. Ce soutien de base est essentiel pour gagner à la fois la légitimité et l'élan de la FFS au sein de la communauté.

Leçon apprise

Lorsque les dirigeants locaux sont impliqués dès le début, la communauté est plus susceptible d'accepter et de soutenir les initiatives de FFS. Le fait de s'appuyer sur des dirigeants de confiance favorise l'engagement à long terme en faveur de la restauration.

Sélection et formation des agriculteurs chefs de file

Le choix des agriculteurs chefs de file qui agissent en tant que champions de la FFS est une étape cruciale. Ils sont sélectionnés sur la base des recommandations de la communauté et reçoivent une formation supplémentaire pour guider les sessions de l'école paysanne. Ils servent de modèles, facilitent l'apprentissage par les pairs et veillent à ce que les nouvelles techniques soient correctement mises en œuvre. Ils aident à maintenir la motivation et servent de points de contact locaux en cas de problème.

Facteurs favorables

Il est essentiel de sélectionner les agriculteurs chefs de file au sein de la communauté, car ces personnes sont respectées et ont la confiance de leurs pairs. La formation des chefs de file est soutenue par l'expertise technique des partenaires du projet (par exemple, la FAO, l'UICN), qui fournissent des connaissances sur les pratiques et les techniques durables. Ces agriculteurs chefs de file servent à la fois de modèles et de facilitateurs, comblant le fossé entre la formation formelle et la mise en œuvre au niveau de la communauté. Leur position de champions locaux leur permet d'encourager la participation, de maintenir la motivation et de s'assurer que les pratiques durables sont correctement suivies par les participants aux FFS.

Leçon apprise

Le fait de confier le rôle de chef de file à des personnes respectées renforce la crédibilité locale des écoles d'agriculture familiale et garantit un transfert efficace des compétences et des connaissances.

Organisation de journées de démonstration et d'apprentissage pratique

Le FFS met l'accent sur la formation pratique par le biais de journées de démonstration au cours desquelles les participants mettent en pratique des techniques durables telles que la conservation des sols, l'agroforesterie et le contrôle de l'érosion. Ces sessions sur le terrain permettent aux agriculteurs d'apprendre par la pratique, ce qui améliore la rétention et l'adoption de nouvelles pratiques.

Facteurs favorables

Le succès des journées de démonstration repose sur la mise à disposition de parcelles accessibles et du matériel nécessaire (comme les semences, les outils et l'équipement) qui permet aux agriculteurs de se familiariser directement avec les techniques de RPF. L'appui externe des partenaires permet de s'assurer que les écoles pratiques d'agriculture disposent des ressources nécessaires pour organiser des sessions efficaces et pratiques. En outre, des animateurs expérimentés guident ces sessions pratiques, s'assurant que les participants comprennent l'application et les avantages de chaque technique, de la conservation des sols à l'agroforesterie. Cette approche accroît la confiance des participants et renforce l'apprentissage en leur permettant de voir et de ressentir les résultats de leurs efforts en temps réel

Leçon apprise

L'apprentissage pratique a plus d'impact que la théorie seule. Les journées de démonstration permettent aux agriculteurs de voir des résultats immédiats, ce qui renforce leur confiance dans l'application des techniques sur leurs propres terres.

Intégrer les connaissances traditionnelles et les pratiques durables

Le FFS combine les pratiques traditionnelles de gestion des terres avec des techniques de RPF durables, permettant aux communautés de s'appuyer sur leurs connaissances existantes. Cette intégration respecte les pratiques culturelles et favorise l'acceptation, facilitant ainsi la transition vers une gestion durable des terres. Cette étape est également essentielle lorsque les communautés établissent des comparaisons entre ce qu'elles apprennent et leurs propres connaissances/compétences/pratiques.

Facteurs favorables

L'intégration des connaissances traditionnelles, obtenue grâce à un dialogue ouvert avec les anciens et les détenteurs de connaissances locaux, est un élément clé de la réussite des FFS. Les animateurs et les chefs de projet sont encouragés à comprendre et à respecter les pratiques existantes en matière d'utilisation des terres, ce qui permet d'intégrer ces pratiques aux techniques modernes et durables. Cette approche sensible à la culture facilite l'acceptation de nouvelles méthodes, tout en augmentant leur efficacité en s'appuyant sur des pratiques familières. Le soutien des partenaires du projet garantit que les méthodes traditionnelles sont respectées et combinées aux techniques de restauration écologique, ce qui renforce l'adhésion de la communauté et la pertinence pratique.

Leçon apprise

La combinaison de pratiques traditionnelles et modernes rend la RPF plus adaptée aux contextes locaux. Lorsque les techniques de restauration s'apparentent à des pratiques familières, les communautés sont plus enclines à s'engager dans des activités de RPF et à les adopter, car ces méthodes leur semblent accessibles et pratiques. Lorsque les connaissances locales constituent la base de l'approche de la restauration, les communautés ont le sentiment d'être des partenaires plutôt que des bénéficiaires passifs de l'aide. Ce sentiment d'appropriation est essentiel pour la gestion à long terme des zones restaurées, car les communautés se sentent personnellement responsables de l'entretien et de la protection de ces paysages. Les connaissances traditionnelles comprennent souvent des méthodes éprouvées qui sont bien adaptées à l'environnement local, telles que des cycles de plantation spécifiques ou des pratiques de conservation de l'eau adaptées aux conditions météorologiques saisonnières.

Répondre aux besoins socio-économiques par des moyens de subsistance alternatifs

Cet élément de base permet d'aligner les activités des écoles d'agriculture de terrain (EAF) sur les besoins économiques des communautés locales en introduisant des moyens de subsistance durables. En enseignant l'agroforesterie, les cultures diversifiées et d'autres entreprises commerciales, les écoles d'agriculture de terrain aident les agriculteurs à améliorer la santé des sols, à augmenter le rendement des cultures et à trouver des alternatives à des pratiques non durables telles que la production de charbon de bois. Cette approche fournit des incitations économiques à l'adoption de pratiques durables, démontrant ainsi que la RPF peut améliorer le bien-être environnemental et économique.

Facteurs favorables

Le soutien financier et logistique des partenaires du projet permet la mise en œuvre initiale de l'agroforesterie et des activités génératrices de revenus. La formation sur les moyens de subsistance alternatifs par l'intermédiaire de FFS démontre la valeur économique des pratiques durables, ce qui les rend plus attrayantes pour les agriculteurs.

Leçon apprise

L'alignement des activités de RPF sur les besoins économiques locaux est essentiel pour une réussite à long terme. Lorsque les agriculteurs constatent une amélioration des rendements et des revenus, ils sont plus enclins à adopter des pratiques durables. Le fait de s'assurer que les efforts de restauration contribuent à l'amélioration immédiate des moyens de subsistance motive les membres de la communauté à participer activement à la RPF.

Mise en place de systèmes de soutien et de suivi solides

Un soutien et un suivi continus garantissent la pérennité des efforts déployés dans le cadre de l'initiative FFS. Les partenaires extérieurs fournissent des conseils techniques, tandis que les structures de gouvernance locales, telles que les comités villageois des ressources naturelles, assurent la responsabilité. Un suivi régulier permet de procéder à des ajustements en fonction du retour d'information

Facteurs favorables

Le soutien continu de la FAO, de l'UICN et du financement du BMUV garantit que le modèle FFS dispose de ressources suffisantes et d'une assistance technique pendant la phase d'établissement. Des structures de gouvernance locales, telles que les comités villageois des ressources naturelles, seront mises en place pour maintenir la responsabilité et suivre les progrès au sein de la communauté. Ces comités aident à coordonner les activités, à suivre les étapes de la restauration et à maintenir les engagements de la communauté. Un suivi régulier permet de s'adapter en fonction du retour d'information, ce qui garantit que les activités de la FFS restent efficaces et pertinentes. L'engagement continu avec des partenaires externes fournit des conseils supplémentaires, renforçant le suivi mené par la communauté et aidant à relever les défis émergents.

Leçon apprise

Le succès à long terme dépend d'un soutien durable et d'une gestion adaptative. Le renforcement des capacités locales en matière de suivi et d'entretien a un impact durable au-delà de la phase initiale du projet.

Impacts

Le projet AREECA, par l'intermédiaire de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dans le district de Ntcheu, a mis en place avec succès 37 écoles d'agriculture de terrain, impliquant 926 agriculteurs locaux formés aux pratiques durables. Parmi ces participants, 584 étaient des femmes, dont 299 femmes adultes et 247 jeunes femmes, ce qui souligne l'engagement du programme en faveur de l'intégration des femmes. Chaque FFS a désigné un agriculteur chef de file, ce qui a permis de former 37 leaders locaux (23 hommes et 14 femmes) chargés de promouvoir les pratiques de restauration au sein de leurs communautés.

Sur le plan écologique, le projet a permis d'obtenir des résultats significatifs en matière de restauration des paysages et de gestion des ressources naturelles. Les efforts de reboisement et de conservation des sols encouragés par le biais des écoles de formation professionnelle ont permis d'accroître la couverture végétale, de réduire l'érosion des sols et d'améliorer la rétention de l'eau dans le bassin versant du barrage de Mpira. Ces avantages écologiques protègent les sources d'eau locales et garantissent un approvisionnement en eau plus régulier pour l'agriculture et les ménages. L'adoption de pratiques agroforestières et d'agriculture durable a également amélioré la santé des sols et la biodiversité, créant ainsi un paysage plus résilient, capable de résister aux stress climatiques. Grâce à l'initiative FFS, seuls plus de 1 000 hectares ont été restaurés avec succès. Les impacts sociaux et écologiques combinés soulignent le rôle du projet FLR dans la mise en place d'efforts de restauration durables, menés par les communautés.

Bénéficiaires
  • 37 communautés rurales directes dans le district de Ntcheu
  • 20 000 personnes indirectement touchées dans le bassin versant de la Mpira
  • Environnement grâce à des interventions de restauration
  • 926 agriculteurs locaux formés aux pratiques durables (63% de femmes)
Objectifs de développement durable
ODD 1 - Pas de pauvreté
ODD 2 - Faim "zéro"
ODD 8 - Travail décent er croissance économique
ODD 12 - Consommation et production responsables
ODD 13 - Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
ODD 15 - Vie terrestre
ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs
Histoire
Peace Kamuyambeni (en robe) accueille les participants à une journée champêtre
Peace Kamuyambeni (en robe) accueille les participants à une journée champêtre
FAO

Peace Kamuyambeni, agriculteur principal, dirige les membres de la communauté d'Eneya dans des interventions de restauration par le biais d'études de l'école paysanne dans le district de Ntcheu.

D'innombrables technologies agricoles modernes ont été développées et promues auprès des communautés agricoles du Malawi. L'accent a été mis sur les technologies qui favorisent la production de cultures en raison de la nature dominante des projets sur la production agricole. Malgré la prolifération des journées sur le terrain, l'adoption des technologies reste un défi. De plus, il est rare d'assister à des journées sur le terrain consacrées aux efforts de restauration des terres. Un FFS mis en place dans le cadre du projet AREECA est le FFS Tikondane dans le village d'Enya.

Afin de promouvoir la résolution de problèmes au niveau local, l'école Tikondane a mené une étude sur l'amélioration des sols en utilisant différentes espèces d'arbres qui fixent la fertilité, telles que Gliridia sepium, le pois d'Angole, Sesbania sesban et tehrosia volgelii. L'objectif était de déterminer les performances de ces espèces lorsqu'elles sont cultivées en association avec du maïs, en mettant l'accent sur le rendement du maïs. Cela permet aux individus de prendre des décisions éclairées sur l'adoption d'interventions de RPF.

Peace Kamuymabeni a dirigé avec succès son groupe de 25 membres (uniquement des femmes) pour mettre en place l'étude avec l'aide d'agents de vulgarisation au cours de la saison 2022/2023. Pour promouvoir l'adoption des technologies qui ont fait leurs preuves, Peace a été la première agricultrice à organiser une journée sur le terrain dans le cadre de son étude FFS dans la communauté d'Eneya, afin de montrer les résultats de l'étude.

Lors d'une journée de terrain axée sur la RPF, les principaux agriculteurs ont présenté des interventions telles que la plantation d'arbres intercalaires avec des arbres fertilisants, la réhabilitation des berges des rivières, les bois communautaires, les vergers familiaux et la gestion intégrée des parasites et des maladies pour restaurer les zones dégradées et augmenter le couvert végétal. Les participants ont appris les techniques de détection précoce des parasites et des maladies et ont été mis en contact avec des cliniques de plantes gratuites pour obtenir de l'aide. Sibongire Butao, de l'association Tikondane-Eneya FFS, a déclaré : "La journée de terrain est arrivée au bon moment ; la saison dernière, nous avons été confrontés à des attaques de ravageurs sur certains plants de pépinières et nous disposons désormais de connaissances plus étendues en matière de détection précoce et d'accès aux remèdes." Laurent Nkhoma, représentant du directeur général de l'agriculture de Ntcheu, a ajouté : "Les journées sur le terrain sont des salles de classe pratiques où les agriculteurs apprennent des techniques efficaces auprès de leurs pairs et d'experts. Cet événement nous a appris des interventions de RPF réalisables qui doivent être défendues à l'ère du changement climatique. J'invite ceux qui n'ont pas encore mis en œuvre la RPF à l'adopter". À Eneya, Peace Kamuyambeni a facilité la plantation de 15 000 semis d'arbres et de 700 bambous ; 71 femmes et 62 hommes y ont participé.

Connexion avec les contributeurs
Autres contributeurs
Harrington Nyirenda
Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Priscah Munthali
Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Christopher Katema
Agroforesterie mondiale (ICRAF)