Réseau des coopératives de pêche méditerranéennes

Objectif

Un réseau informel de coopératives de pêche méditerranéennes a été mis en place dans les AMP de la Méditerranée.

Processus

Mise en place d'un atelier sur l'échange et le partage des connaissances et des méthodologies de gestion des AMP, au profit des coopératives nationales de pêche artisanale de la Méditerranée.

Mise en place d'un forum en ligne pour l'échange de connaissances, de méthodologies et d'impacts concernant le projet.

Mise en place et publication d'un guide populaire sur l'autogestion des AMP.

Mise en place d'une évaluation externe sur la capitalisation du projet.

La procédure d'échange et de partage a suivi les "normes ouvertes pour la pratique de la conservation" formulées en 2007 par le Conservation Measures Partnership.

Des cours d'informatique ont été organisés pour garantir une utilisation efficace du forum d'échange.

Il a été très utile de préparer deux versions d'un guide vulgarisé sur l'autogestion des AMP : l'une simplifiée, destinée aux pêcheurs, et l'autre plus détaillée, destinée aux gestionnaires, aux coordinateurs de projets et aux institutions.

  • Le forum doit être établi en consultation avec les pêcheurs et l'administration respective de l'aire marine.
  • À la suite du projet, plusieurs coopératives de pêche ont demandé la création d'une AMP selon les normes et l'approche utilisées par AGIR.
  • Recherche de financement pour la création de nouvelles AMP
  • Mise en place d'une évaluation externe sur la capitalisation du projet
Gestion commerciale durable des ressources marines dans les AMP

Objectif

La qualité de vie des pêcheurs artisanaux s'est améliorée d'environ 30 % dans la zone côtière de l'AMP grâce à une bonne gestion des ressources. L'AMP contribue également à l'augmentation des revenus grâce à la mise en œuvre d'une stratégie participative visant à commercialiser les produits de la pêche.

Processus

Les coopératives de pêcheurs organisent des ateliers participatifs visant à définir une stratégie de commercialisation des produits de la pêche artisanale. L'objectif est de réduire la pression globale exercée par la pêche dans l'aire marine du parc national.

Création de "fonds de rotation pour la pêche" afin de soutenir les activités génératrices de revenus. Ces fonds sont mis à la disposition des coopératives de pêcheurs opérant dans la zone marine du parc national, mais aussi de leurs épouses.

  • L'établissement d'un climat de confiance entre les communautés et les partenaires étatiques et institutionnels, avant le lancement du projet.
  • La création d'un fonds rotatif destiné à soutenir la stratégie de commercialisation des produits de la pêche issus de l'aire marine du Parc national.
  • Le fonds permet de soutenir le lancement et l'accompagnement d'un projet de valorisation des prix et de la qualité, au profit de la coopérative des femmes et filles de pêcheurs.
  • Les fonds rotatifs pour la pêche servent à assurer l'autonomie administrative et financière des coopératives.
  • Les activités du programme visant à mettre en œuvre une stratégie de commercialisation des produits de la pêche des pêcheurs artisanaux opérant dans l'aire marine du parc national doivent être préparées en consultation avec l'administration.
  • L'implication de la population locale est également très importante pour la réussite du projet. Au moins vingt membres du bureau exécutif de la coopérative de pêcheurs artisanaux ont été soutenus et formés pour leur permettre de contribuer à la stratégie de commercialisation des produits de la pêche provenant des coopératives de pêcheurs opérant dans l'aire marine du parc national. Cela a permis de réduire de 30 % la pauvreté d'environ 1 200 pêcheurs artisanaux.
  • La viabilité financière du projet est assurée par la planification participative et le soutien des communautés locales à la stratégie de commercialisation durable de leurs produits de la pêche.
Gestion communautaire des zones interdites à la pêche dans les AMP

Objectif

Les pêcheurs artisanaux de trois coopératives sont formés et impliqués dans le plan de gestion des ressources de l'aire marine du parc national.

Processus

Organisation de 2 x (3) sessions de formation sur la planification participative comme outil de gestion des ressources dans l'aire marine du parc national.

Proposition de zones d'interdiction de capture ou de zones de pêche réservées (FRA) dans l'aire marine du parc national.

Un rapport de suivi des captures dans l'aire marine du parc national est en cours de préparation en collaboration entre les pêcheurs qui ont fourni les données et l'équipe d'AGIR qui a rédigé le rapport, lequel a servi à évaluer les bénéfices du projet.

  • L'établissement d'un climat de confiance entre les communautés et les partenaires étatiques et institutionnels, avant le lancement effectif du projet.
  • La validation des zones d'interdiction de pêche ou des FRA par les pêcheurs et les autorités respectives.
  • Le rapport de suivi des captures de produits de la pêche dans l'aire marine du parc national doit être communiqué aux pêcheurs d'AGIR par les experts afin d'évaluer les bénéfices du projet.
  • Les activités (suivis hebdomadaires sur le terrain et prise en charge participative des espèces) préparées en collaboration avec l'administration, ont permis une augmentation des ressources halieutiques de 30 %.
  • L'implication des acteurs locaux et nationaux dans la restauration des biotopes et des espèces a permis une restauration allant de 20 à 30 % selon les espèces et les écosystèmes.
  • Le choix de zones d'interdiction de pêche a été fait par les pêcheurs pour lutter contre la pêche illégale. Les zones de non prélèvement correspondent aux zones marines proches des falaises touchées par le braconnage et la pêche à la dynamite.
  • Il est nécessaire que les ateliers tiennent compte de l'emploi du temps des pêcheurs (pendant les périodes de mauvais temps ou les pauses).
  • Il est nécessaire qu'au moins 60 % des pêcheurs artisanaux soutiennent les zones d'interdiction.
Participation des parties prenantes à la gestion des zones marines

Objectifs

  • Améliorer les connaissances sur les espèces menacées en menant des recherches et des suivis ciblés.
  • Impliquer les communautés locales dans la gestion des ressources côtières et marines, des biotopes et des populations menacées.

Déroulement du projet

Un atelier a été organisé pour lancer le projet et établir un climat de confiance entre les parties prenantes. Au moins 50 représentants de la Gendarmerie, de la Direction des Pêches Maritimes du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Désertification, des communautés locales de pêcheurs et de l'ONG AGIR ont participé à l'atelier participatif.

Un comité de gardiennage multipartite a été élu afin d'impliquer toutes les parties prenantes. Le comité est présidé par le gouverneur de la province d'Al Hoceima.

L'équipe d'AGIR et les pêcheurs sont équipés pour participer à une étude de suivi et d'évaluation participative concernant l'état de conservation des ressources et de l'habitat. Le suivi des espèces phares menacées est mené en coordination avec les autorités compétentes.

Des visites de terrain hebdomadaires ont été organisées pour le suivi du programme de surveillance et de contrôle des activités illégales dans l'AMP.

Un rapport scientifique reflète le nouvel état de conservation (restauration de l'habitat, espèces menacées et ressources marines).

  • L'établissement d'un climat de confiance entre les communautés et les partenaires étatiques et institutionnels, avant le lancement effectif du projet
  • La maîtrise des méthodes de gestion adaptative et l'éducation participative d'un grand nombre de pêcheurs artisanaux
  • L'organisation d'ateliers participatifs pour identifier et corriger les menaces qui pèsent sur l'ensemble de l'écosystème
  • Les sorties hebdomadaires de suivi et d'entretien participatif doivent être préparées en concertation avec l'administration
  • Afin d'impliquer la population locale, au moins vingt participants, parmi lesquels des pêcheurs artisanaux des coopératives, sont soutenus et éduqués. Cette éducation vise à leur donner les moyens de contribuer aux études de suivi et d'évaluation participative de l'état de conservation des ressources et des habitats et au suivi des espèces phares menacées.
  • Il est nécessaire que les ateliers tiennent compte de l'emploi du temps des pêcheurs (pendant les périodes de mauvais temps ou les pauses).
  • Au moins 30 % de la population locale doit être touchée par la campagne de sensibilisation sur la protection des espèces phares dans l'AMP. Cette campagne, menée au cours de la première année du projet, doit être soutenue par la participation des médias locaux et nationaux.
Outils d'interprétation pour influencer le comportement
Pour faciliter les efforts d'interprétation auprès des clients de la plongée en apnée, un ensemble de matériel a été conçu et créé pour être utilisé par les opérateurs de plongée en apnée. Ce matériel comprenait : un tableau de papier A3 imperméable à 20 faces présentant des informations organisées sur l'environnement récifal, une ardoise d'identification de la vie marine imperméable à deux faces, un dossier commercial (utilisé pour vendre des excursions de manière plus organisée et professionnelle), des drapeaux utilisés pour marquer les bateaux qui ont suivi la formation et fourni des efforts d'interprétation, un uniforme portant le logo de l'atelier et des panneaux placés le long de la plage expliquant ce que le logo représente (afin que les clients puissent choisir leurs bateaux en conséquence) et décrivant également le nouveau code de conduite auquel tous les bateaux adhéreront. Ce code de conduite a été élaboré au cours de l'atelier, lors de l'une des discussions de groupe.
Financement disponible pour la production de matériel et la distribution gratuite de matériel.
Il est important de créer des supports clairs et faciles à utiliser que n'importe quel public cible (dans ce cas, les opérateurs de bateaux de plongée en apnée) peut utiliser. Outre la conception de ce matériel, il est essentiel de prévoir une formation sur la manière de l'utiliser. La session de formation décrite ci-dessus a été essentielle pour rendre le public cible plus à l'aise avec le matériel. Certains participants, trop timides pendant la formation pour profiter de cette séance d'entraînement, n'ont pas été vus en train d'utiliser le matériel après l'atelier. Il est très important de montrer au public cible à quel point il est facile d'utiliser ce matériel.
Atelier de formation à l'interprétation
L'atelier d'interprétation est le principal moyen utilisé pour transmettre les efforts d'interprétation (la solution) à la clientèle de snorkeling (ou à tout autre public cible). L'atelier forme les opérateurs de plongée en apnée (ou tout autre organisme responsable de la diffusion des messages d'interprétation) à la diffusion des efforts d'interprétation. Ces efforts d'interprétation ciblent les croyances importantes identifiées dans le bloc précédent afin d'influencer le comportement du public cible. La solution Sea Through the Looking Glass utilisée dans le parc marin de Mombasa s'est appuyée sur des présentations d'experts, des discussions de groupe et des scénarios de jeux de rôle pour mettre les opérateurs de plongée en apnée à l'aise avec l'interprétation qu'ils offriraient à leurs clients.
Le public cible de l'atelier doit être volontaire. Le dialogue entre toutes les parties menant à l'atelier doit transmettre avec précision la nature de l'atelier et les avantages que le public cible en retirera. Si le public cible ne voit aucun avantage, il ne sacrifiera pas son temps pour participer à l'atelier.
Comme nous l'avons vu plus haut, la communication est essentielle. Si certaines personnes clés sont négligées, ne sont pas invitées ou sont surchargées, l'atelier pourrait être voué à l'échec.
Ouverture des fermetures au niveau communautaire

L'ouverture d'une fermeture peut être une période passionnante et mouvementée. Toutes les fermetures d'une zone doivent être ouvertes le même jour (pour éviter une affluence massive sur un site, de faibles taux de capture individuels et des impacts indésirables sur l'habitat). Si elles ne sont pas bien définies et organisées, elles peuvent provoquer des conflits au sein des villages et entre eux, ainsi que le sentiment d'avoir été trompé, et décourager la mise en place de futures fermetures (par exemple, les spécifications des engins de pêche). Les procédures du jour d'ouverture sont établies bien à l'avance, avec la participation de tous les villages concernés et en bonne coordination avec les acheteurs. Elles doivent être bien communiquées, afin que tout le monde comprenne les règles et qu'il soit facile d'infliger une amende à ceux qui ne les respectent pas. Si possible, un simple contrôle des prises est effectué le jour de l'ouverture, afin de donner à la communauté un retour d'information simple et rapide sur l'efficacité de la fermeture.

Une fermeture temporaire efficace de la pêche au poulpe, gérée par la communauté, d'une durée d'environ 2,5 à 3 mois précédant le jour d'ouverture.

Système de règles accepté par tous les participants.

- Toutes les fermetures d'une zone doivent ouvrir le même jour afin d'éviter une affluence massive sur un site, ce qui se traduirait par de faibles captures individuelles et un impact négatif sur l'habitat. - Coordonner l'ouverture avec les acheteurs, en s'assurant que tous les produits peuvent être achetés, que le prix ne diminuera pas en raison de l'abondance du produit et, idéalement, qu'il y aura une incitation à l'ouverture. - Il est préférable d'avoir un seul point de départ, afin que tout le monde soit à égale distance au moment de l'ouverture. Une personne doit être chargée d'annoncer l'ouverture officielle de la fermeture, et cette annonce ou ce signal doit être clair. - Si une cérémonie traditionnelle doit être célébrée, assurez-vous qu'un temps suffisant a été prévu à cet effet et que les personnes qui célèbrent la cérémonie disposent de suffisamment de temps pour se préparer à pêcher, le cas échéant. Si les prises doivent être contrôlées, veillez à ce que des stations de pesée soient mises en place, que des moniteurs soient préparés et que la pesée soit effectuée de préférence aux points d'achat habituels, afin que les pêcheurs n'aient pas à fournir d'efforts supplémentaires pour faire échantillonner leurs prises.

Réglementation collaborative

Les règles et règlements de la fermeture doivent être décidés dans le cadre d'une réunion de village, en encourageant la participation du plus grand nombre possible de personnes afin de garantir un niveau élevé d'appropriation et de soutien de la part de la communauté. Si les règles ne sont pas largement reconnues comme justes, il sera très difficile de les faire appliquer. Une fois que la communauté est satisfaite des règles et des règlements relatifs à la fermeture, les lois locales doivent être discutées ouvertement et faire l'objet d'un accord. Les amendes doivent être d'un montant réaliste pour les pêcheurs, mais suffisamment élevées pour décourager efficacement le vol. Il est également important de déterminer les procédures d'application des lois locales au moment de leur création afin d'éviter les retards et/ou la confusion en cas d'infraction. Le concept de lois locales est souvent familier à Madagascar, et il se peut qu'il y ait déjà une procédure établie pour l'application. Dans ce cas, il est préférable de travailler avec des procédures bien établies. Les lois locales devraient être formalisées dans les tribunaux régionaux pour assurer la légalité ainsi que pour fournir un soutien institutionnel fort si une infraction à la loi locale doit être portée devant les tribunaux.

Existence d'un cadre juridique pour la gestion communautaire / lois coutumières telles que le Dina à Madagascar.

Points importants lors de l'élaboration des règlements : - Accès pendant la fermeture (pour la pêche d'autres espèces, les déplacements) - Le paiement d'un gardien est généralement prohibitif. Tous les membres de la communauté et des communautés voisines sont considérés comme des gardiens dans le cadre des discussions sur les lois locales : - La communication des amendes aux personnes assistant aux réunions d'application peut renforcer la confiance dans l'association et encourager la participation aux réunions - Des amendes échelonnées peuvent être un moyen efficace de décourager les récidives tout en faisant preuve de compassion à l'égard d'un primo-délinquant sans causer de ressentiment envers l'association de gestion - Les prises illégales effectuées pendant la fermeture doivent être confisquées et vendues/partagées La logistique doit être discutée et approuvée par l'ensemble de la communauté - La confiscation des engins de pêche jusqu'au paiement de l'amende n'est pas efficace : Les membres d'autres communautés peuvent venir pêcher à l'ouverture, mais doivent vendre leurs prises au village qui applique la fermeture.

Conception collaborative de la fermeture

Les communautés sélectionnent une espèce cible pour les fermetures temporaires. Cette espèce doit être de courte durée et se développer rapidement afin d'apporter des avantages évidents aux captures des pêcheurs et, de préférence, être importante sur le plan économique afin de garantir un retour financier sur l'ouverture. La deuxième étape consiste à sélectionner la zone à fermer. Les communautés discutent et se mettent d'accord sur le choix du site et de la zone de pêche lors de l'établissement de la fermeture. Les fermetures sont mieux adaptées aux petits villages afin d'éviter qu'ils ne soient surpêchés le jour de l'ouverture. Bonne collaboration entre les villages pour la surveillance et le partage des bénéfices lors de l'ouverture. Consulter les acheteurs commerciaux de produits de la mer avant la mise en œuvre de la fermeture, afin de s'assurer qu'ils sont au courant de la fermeture et qu'ils la soutiennent. S'ils ne sont pas favorables, ils peuvent encourager les pêcheurs à ne pas respecter les fermetures ou refuser d'acheter des prises provenant de villages appliquant la fermeture. Ils doivent également être prêts à traiter une surabondance de produits de la mer le jour de l'ouverture, ce qui peut poser des problèmes logistiques. Décider du moment de la fermeture et de l'ouverture. Les variations saisonnières dans les schémas de pêche et d'utilisation des ressources peuvent signifier qu'une zone ne se prête à l'établissement d'une fermeture qu'à certaines périodes de l'année.

- Acheteurs de produits de la mer progressistes qui voient l'intérêt pour les communautés de mettre en œuvre des fermetures - Pas de baisse de prix et même des incitations de prix de la part des acheteurs de produits de la mer pour les communautés qui mettent en œuvre des fermetures - Leadership local fort pour galvaniser le soutien en faveur des fermetures - Soutien du gouvernement local en faveur des fermetures

- Les acheteurs de produits de la mer doivent être consultés dès le début pour s'assurer de leur soutien. - Proche des villages pour permettre la surveillance - En dehors des routes fréquemment empruntées - Dans un habitat approprié pour les espèces cibles - Suffisamment grand pour produire des bénéfices pour la pêche locale et gérer le nombre généralement élevé de pêcheurs participant à un jour d'ouverture - Pas trop grand - Les villages ne peuvent pas se permettre de renoncer à l'utilisation de la zone - Décider de la marée à laquelle l'ouverture devrait avoir lieu. Plusieurs fermetures simultanées dans la même zone pour éviter la surpêche et l'impact négatif sur l'habitat dans un seul site - Tenir compte de la saisonnalité, des facteurs environnementaux - Tenir compte de toute fermeture nationale/régionale de la pêche car cela peut avoir des ramifications juridiques et économiques - Le calendrier des fermetures et des ouvertures doit faire l'objet d'une discussion approfondie avec les pêcheurs pour s'assurer que tout le monde participe à la décision et est conscient du calendrier - Pas de baisse de prix à l'ouverture et même une incitation à la baisse de prix.

Évaluation des espèces d'éponges appropriées

La lenteur de la croissance des éponges et les variations saisonnières observées à Zanzibar nécessitent des périodes d'évaluation d'au moins deux ans pour permettre de juger de l'adéquation d'une espèce d'éponge. Le processus comprend plusieurs phases :

  • Collecte de spécimens de différentes espèces d'éponges dans la nature (au total, plus de 100 espèces ont été trouvées et testées).
  • Évaluation de l'aptitude de chaque espèce à servir d'éponge de bain ou d'éponge cosmétique (par exemple, consistance, dureté, capacité d'absorption de l'eau, attrait). Les échantillons prometteurs ont été directement apportés à des clients potentiels afin d'évaluer l'acceptation du marché.
  • Tests de croissance des candidats prometteurs (par exemple, comportement de croissance, taux de croissance, résistance aux parasites, sensibilité à la croissance des algues).
  • Les candidats seront soumis à des tests de propagation et de culture (les questions auxquelles il fallait répondre étaient les suivantes : les éponges peuvent-elles être multipliées efficacement par segmentation ; quelles sont les chances de survie d'une bouture ; les boutures poussent-elles assez vite ; quel est le niveau d'entretien requis ; le processus est-il rentable, etc.)

Les facteurs les plus importants pour une phase d'évaluation réussie sont des fonds suffisants, une présence locale continue des gestionnaires de projet, des partenaires locaux fiables, des partenaires universitaires, beaucoup de patience et la capacité de présenter à la fois le projet et le produit aux futurs producteurs et acheteurs respectivement.

La longue période de deux ans nécessaire pour trouver une espèce d'éponge appropriée et pour mettre en place la méthode de culture a été le plus grand défi de la phase initiale du projet.

Au départ, la détermination des taux de croissance a été abordée à l'aide de méthodes quantitatives (c'est-à-dire en suivant le volume, le poids et les facteurs environnementaux au fil du temps). Au fil du temps, cependant, il est devenu évident que les facteurs influençant la croissance des éponges sont innombrables et que les personnes travaillant sur les projets n'ont pas l'habitude de travailler selon des critères exacts. La qualité et l'adéquation d'une éponge sont évaluées de manière appropriée par une observation minutieuse et en développant un sentiment pour les différents indicateurs.