Logistique et matériels

Il est très important qu’avant de répondre à l’appel à projet une liste du matériel disponible au sein de la structure soit réalisée et que l’état de fonctionnement soit vérifié. Ensuite, une liste du matériel supplémentaire nécessaire pour la réalisation des diverses activités doit être discutée avec les personnes compétentes du projet. Il faut s’assurer de la disponibilité de ce nouveau matériel localement ou à l’extérieur et dans ce dernier cas prendre en compte le temps de livraison (plusieurs semaines ou mois parfois) et les coûts supplémentaires. Ensuite, il est très important de planifier les activités de terrain en fonction des conditions météorologiques et surtout adapter très rapidement les plannings.

  • De nombreux matériels étaient déjà présents et fonctionnels
  • Des nouveaux matériels avaient pu être achetés sur d’autres projets
  • Une trésorerie suffisante pour pouvoir avancer les frais de certains matériels
  • Une aide logistique de plusieurs bénévoles localement

Comme anticipé, il n’est pas possible de réaliser des travaux de terrain sur l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon pendant plusieurs mois (étangs gelés par exemple). Par conséquent, il est fondamental de planifier les activités extérieures en prenant en compte cette contrainte forte, et d’adapter l’ensemble du projet en conséquence. Une fois que les travaux de terrain sont possibles (6-7 mois par an), il faut être prêt et hyper réactif pour pouvoir obtenir le maximum de données.

Constitution d’un consortium original, complémentaire et motivé

L’objectif était de constituer dès la genèse du projet un consortium qui associe l’ensemble des parties prenantes locales impliquées dans la gestion de la nature sur l’archipel et des collègues français métropolitains experts dans plusieurs domaines complémentaires: géographie, biologie du poisson. Etant donné que seul un technicien est employé à la fédération de pêche (tous les autres membres sont des bénévoles) et que le porteur scientifique du projet ne vit pas sur place, il était crucial de recruter une personne qui soit chargée de l'exécution du projet sur place. Cette personne a été clé pendant tout le projet. De plus, nous avons recruté un étudiant en master pour épauler le CDD la seconde année du projet.

  • Recrutement d’un CDD un an sur le projet qui a travaillé localement.
  • Échange fréquent entre les personnes impliquées localement et le responsable scientifique en métropole.
  • Aide logistique forte et implication de la FTP SPM pendant tout le projet.
  • Étudiant recruté sur le projet.
  • Excellente interaction entre le porteur de projet localement et le porteur de projet scientifique en métropole.
  • Réponse rapide des parties prenantes locales.

Il est indispensable de constituer dès le départ un consortium complémentaire, incluant des personnes motivées par le projet. Travailler sur des îles nécessite une forte capacité d’adaptation et beaucoup de réactivité pour mener à bien les divers travaux de terrain, notamment sur Saint-Pierre et Miquelon, où les conditions climatiques peuvent changer rapidement.

Les modalités de structuration d'une filière de plants à destination de la restauration écologique sont établies

Les acteurs clés sur le marché de la pépinière ont d’abord été identifiés et classés dans quatre catégories : les producteurs, les acheteurs, les porteurs de projet, et les partenaires techniques. Ces acteurs, de par leur expérience, représentent la base de l’étude pour déterminer les défis et limites du projet.

Grâce à des entretiens, nous avons pu identifier des problématiques telles que :

  • la difficulté d’approvisionnement en semences au moment de la fructification,
  • l’absence de reconnaissance de la filière en tribu et dans l’enseignement professionnel,
  • la difficulté de développer une activité économique en tribu, adaptée au rythme en communauté,
  • les compétences techniques élevées que nécessite la production de plants en pépinière,
  • l’absence d’outils vulgarisés et adaptés au contexte local pour comprendre le métier de pépiniériste,
  • le manque d’encadrement de la filière (formations, mise en relation des acheteurs et des revendeurs, etc.)

Les solutions alors proposées et discutées étaient le développement d’une filière de récolte de graines, moins technique et plus adaptée au rythme local, la publication du guide du pépiniériste vulgarisé et la mise en place de formations professionnelles dans les organismes de formation et directement en tribu.

La Nouvelle-Calédonie étant un petit territoire, l’identification fut relativement aisée et rapide. Les acteurs ont tous répondu favorablement aux sollicitations et ont répondu à l’ensemble des questions posées aux entretiens. L’idée d’un projet qui serait bénéfique pour tous (producteurs, acheteurs, porteurs de projet et partenaires) a permis de rassembler tous les acteurs autour du projet.

La liste des acteurs ne peut pas être exhaustive. Pour faire au mieux, il faut se concentrer sur un nombre restreint mais représentatif d’acteurs dans chaque catégorie. Ce nombre dépend de la taille du territoire.

Pour avoir des entrevues rapides et efficaces, il faut passer du temps en amont sur la préparation des questions et des méthodes de sollicitation. Il faut également être flexible et permettre la mention de nouveaux sujets. Également, au fil des entretiens, il est pertinent de refaire référence aux problématiques rencontrées par d’autres acteurs et proposer des solutions afin d’avoir des avis nouveaux.

Amélioration de planification

La stratégie du projet a consisté à faire la promotion de l’outil IMET2 ainsi que de son utilisation au sein du réseau d’aires protégées du Sénégal. Ainsi, tous les gestionnaires du réseau d’aires protégées ont pris part à la session de formation pour une bonne appropriation de l’outil, suivie de son implémentation au niveau des sites. A l'issue de l'élaboration participative des résultats d’évaluation, un processus de révision des plans d’aménagement et de gestion intégrant les recommandations IMET s’en est suivi.

Au-delà des bénéficiaires, la formation a intégré l’ensemble des gestionnaires et représentants de communautés du réseau pour avoir plus d’impact sur le nombre de personnes aptes à implémenter l’outil sur le terrain. L’accompagnement par un coach pour les séances de collecte de données a renforcé l’efficacité de l’utilisation de l’outil sur le terrain avec les différentes parties prenantes.

La disponibilité d’un coach au niveau national pour accompagner l’exercice a donné de bons résultats 

 

Comme leçons apprises, nous avons compris que l'implémentation de l’outil IMET sur le terrain est assujettie à la disponibilité des ressources financières.   

La leçon tirée  est la faiblesse des ressources allouées aux AP constitue un facteur bloquant pour mieux intégrer l'outil dans la gestion des aires protégées.

Le pré-remplissage est une étape importante pour la gestion du temps imparti à l’évaluation car le travail a été plus fastidieux au niveau des sites mal préparés.

Le renforcement du réseau de coach au sein des pays est plus que nécessaire pour une bonne appropriation de l’outil, la disponibilité d’un seul coach pour le pays a fait de cet exercice un travail très fastidieux.

Les rapports IMET constituent des documents de plaidoyer à l’endroit des bailleurs pour renforcer le financement des AP et orientent les décisions de gestion.

 

Gouvernance des ressources communautaires en appui à la planification d’une aire protégée et d’un paysage (synergie descendante/ascendante)

LE PEM a utilisé la législation malienne sur la décentralisation pour créer, avec les populations locales, un modèle de GCRN "centré sur les éléphants". Cette législation a rempli une fonction cruciale qui a permis d’aboutir à un modèle de gouvernance des ressources au niveau des villages et des communes, inscrit dans les conventions locales et communales, ainsi que dans les plans de développement socio-économique des communes. Le PEM a ensuite travaillé avec le gouvernement pour renforcer ces systèmes, en rédigeant une nouvelle législation pour créer une nouvelle aire protégée recouvrant l'ensemble de la route de migration des éléphants, modelée sur une réserve de biosphère qui soutient les conventions communautaires. L'objectif est de fournir un mandat aux forestiers du gouvernement pour qu'ils soient en mesure d’appuyer, si nécessaire, les communautés locales dans l'application de leurs conventions, renforçant par là même les systèmes communautaires. Les intérêts nationaux et locaux, ainsi alignés, se renforcent mutuellement, ce qui fournit une approche de gestion rentable pour la réserve. Cette approche descendante complète l'approche ascendante de l'engagement communautaire.

Le modèle de GCRN "centré sur les éléphants" qui a été développé

L'importance d’une législation favorable permettant de catalyser la responsabilisation à la base.

 

La nécessité d'une agence de "médiation" neutre pour rassembler les différentes parties de la communauté.

 

Le processus d’élaboration d'une nouvelle législation est long et dépend du degré d'engagement des partenaires gouvernementaux et de leur soutien à l'initiative, mais les ONG peuvent fournir un appui technique et des rappels pour faire avancer les choses.

La conférence des transhumants

La conférence des transhumants est une plateforme de concertation qui permet de rassembler les transhumants éleveurs locaux et étrangers afin de débattre sur la résolution des conflits éleveurs - agriculteurs, éleveurs - garde chasse et éleveurs-faunes sauvages. 

Le renforcement de la collaboration entre les institutions a permis de construire une base solide pour dialoguer et mettre en place des résolutions durables. 

La participation des éleveurs transhumants Nigerians ont permis également d'établir une franche collaboration entre les pays en matière de gestion de la transhumance. 

La possibilité de mettre en place des actions concrètes pour résoudre le problème de surpâturage, la création des espaces de pâturage, des points d'eau, la facilitation de la sédentarisation des éleveurs étrangers.

EP RÉSOLUTION 2

Méthode de lutte contre la pollution plastique et la matière organique de l'océan. 

Le PE en collaboration avec O.I.N.G PACO ont mis en place un comité multicommunale pour l'environnement. Actions collectives  pour la lutte contre la pollution plastique dans les villes de la communauté africaine. 

1. Mécanismes de coordination efficaces néanmoins moins pratiquer 

 

2. Méthodes B1000B de gestion des déchets efficaces et mises en œuvre de façon progressive 

PE RÉSOLUTION

programme créé pour contribuer au développement durables et renforcer
la capacité des États à mieux contrôler le mouvement des populations pour préserver
l'environnement.

But du programme :
(Première phase)
1. étudier de nouvel méthode et approfondir des recherches pour développer des
nouvelles technologies destinées au développement du ​PROGRAMME
ENVIRECOLOGIE
2. Enseigner et Formé les Futurs Docteurs, Experts, Spécialistes et Praticiens au
métier de l'Envirecologie
3. Crée et développé de nouvelle base scientifique et technique et renforcer la
méthodologie et expertise des Hommes et des femmes en faveur de
ENVIRECOLOGIE

Liste d'enseignement :

 

1. Certaine Zone géographique au Cameroun demande des études approfondies dans la gestion des sols,

 

2. Le microclimat connaît des difficultés d'adaptation,

 

3. Les communautés des différentes régions connaissent une croissance d'un manque de réadaptation, 

 

4. Les espaces publics demandent une assistance constante en vue de minimiser l'empreinte environnementale dans les milieux urbain,

 

Solutions ayant moins d'impact :

 

1. Le changement de comportement,

 

2. L'insalubrité,

 

3. Les méthodes d'adaptation pour le changement de comportement,

Organiser l'engagement des parties prenantes et la participation du public

Le plan d'espace maritime des Açores a été conçu dans le cadre d'un processus transparent et inclusif, avec la participation active d'un large éventail de parties prenantes. Une stratégie pour l'engagement des parties prenantes et des lignes directrices pour la participation du public ont été rédigées à cette fin. L'engagement a été conçu dans le cadre d'une série de trois ateliers de parties prenantes organisés simultanément dans les trois îles les plus peuplées de l'archipel (São Miguel, Terceira et Faial). Les ateliers avaient la même structure, qui combinait la communication sur l'avancement de la PEM ainsi que des activités visant à discuter, compléter et valider les résultats du projet. Avant les ateliers, les parties prenantes ont été cartographiées en utilisant la technique de la boule de neige. Toutes les parties prenantes identifiées ont été rassemblées dans le répertoire régional des parties prenantes et invitées à participer aux événements pendant les deux années du projet. Des activités complémentaires, telles que des entretiens, ont été entreprises pour combler d'importantes lacunes dans les connaissances relatives à des secteurs maritimes spécifiques.

  • Planifier et entreprendre un processus participatif transparent et inclusif.
  • Couverture étendue de tout l'archipel, permettant la participation des parties prenantes des neuf îles.
  • Organisation et coordination à tempos entre les membres de l'équipe, permettant la communication et l'échange entre les ateliers simultanés dans les trois îles.
  • Collaboration de collègues et de bénévoles pour soutenir et animer les ateliers.
  • Communication et retour d'information aux parties prenantes sur les résultats des ateliers.
  • Les parties prenantes doivent être contactées bien à l'avance pour obtenir une bonne réponse.
  • Une bonne coordination et organisation entre les membres de l'équipe et dans la préparation des documents est essentielle pour la mise en œuvre en temps voulu des activités de l'atelier.
  • Le développement des outils de visualisation pourrait aider à diminuer l'empreinte écologique de ce type d'ateliers (la plupart des matériaux étaient en papier) et à réduire le temps passé à l'organisation des matériaux.
  • Le manque de données; la multiplicité des systèmes de référence ou leur inexistence; la dispersion des informations tant en termes d'entités responsables que de types de données (numériques, analogiques, etc.), ont affecté le développement des matériaux.
  • Charge de travail importante pour tenter de standardiser toutes les informations afin de pouvoir les utiliser dans un système d'information géographique (SIG).
  • Les entités prennent trop de temps à collecter et à mettre à disposition les informations, ce qui entrave le travail de l'équipe.
Production de connaissances scientifiques

L’Institut Mamirauá génère des connaissances scientifiques qui sont mises au service des communautés locales, avec la participation de celles-ci en tant qu’intervenantes, et en appliquant les processus de gouvernance des zones de conservation. 

 

Ces connaissances reposent sur les quatre lignes d’action suivantes :

  1. l’éducation environnementale;
  2. la protection environnementale;
  3. le renforcement de la communauté;
  4. la communication communautaire.

La production de connaissances a pour objet la recherche de solutions à moyen et long terme.

 



 

  1. Respect et dialogue : les connaissances générées sont proposées aux communautés, mais elles ne leur sont pas imposées. Ce sont les communautés qui décident en dernier lieu s’il convient de mettre en œuvre les stratégies suggérées.

 

  1. Chaque communauté et chaque groupe est distinct, et il ne faut en aucun cas assumer que ce qui convient à l’un convient à l’autre (il ne s’agit pas de modèles réplicables à souhait).
  2. Les contextes, les modes de leadership et de travail varient. Si cette différence n’est pas comprise, les processus de conservation deviennent compliqués et même impossibles à mettre en place.