Sécurité foncière pour les planteurs d'arbres

Processus d'approbation participatif villageois allouant des sites de reboisement individuels aux ménages, ainsi que des droits d'utilisation et d’obligations définis:

1) Les producteurs s’adressent à leurs autorités forestières locales pour les transferts de titres fonciers

2) Consultation (incluant les forestiers) au niveau des villages pour exclure les terrains contestés et pour prendre une décision unanime sur les futures allocations. Résultats: dialogue et plan d’esquisse

3) Vérification par les décideurs communaux et approbation par un décret commun

4) Assignation des terres à l'organisme de reboisement basée sur un document de spécification

5) Cartographie des parcelles individuels: les propriétaires des parcelles reçoivent une carte individuelle avec les coordonnées GPS signées par le maire

6) Enregistrement des sites par le bureau foncier; vérification officielle des sites , du décret communal et de l’inscription au plan locale d’occupation foncière

Les autorités forestières enregistrent les transferts des droits d'utilisation pour une durée indéterminée avec l’égalité d’accès et le partage des bénéfices. Les petits ménages possèdent environ 3 ha leur permettant de produire environ 2,6t/an de charbon pendant 27 ans sans investissement supplémentaire.

  • Disponibilité de terres stériles non adaptés à d’autres utilisations du sol
  • Implication des municipalités (décret municipal pour l'attribution des terres pour le reboisement et la gestion décentralisée des terres)
  • Cadre juridique, en particulier la réforme agraire de 2005 permettant la certification des terres par les municipalités

• L’attribution de droits individuels à long terme des terres marque un nouveau niveau sans précédent de sécurité, de motivation et d’appropriation foncières

• Le nombre de feux de brousse dans les zones de reboisement a diminué car les propriétaires des forêts ont intérêt à protéger leurs biens

• Les revenus ont augmenté d'environ 40% par rapport au revenu moyen dans les zones rurales. Pour les gens sans terre (1/3 des ménages agricoles ruraux) la hausse est nettement plus importante

• Les groupes d'utilisateurs sont autonomes et fonctionnent de manière autonome, avec une formation et un soutien organisationnel (chartes, administration, formation de comités, bases de données) fournis par le projet, les ONG et les autres partenaires locaux.

• Le soutien monétaire direct n'est pas fourni

• La planification de l’occupation du sol a permis d’analyser, d’évaluer et de prioriser plusieurs intérêts fonciers. C'était la base d'un processus de consultation visant à exclure les terrains contestés dès le départ et à permettre une décision par consensus sur l'attribution et la taille des sites.

ECO-Consult
Sécurité foncière pour les planteurs d'arbres
Plans de reforestation individuels basés sur les villages
Optimisation des technologies des meules
Commercialisation du charbon vert étiqueté
Optimisation des technologies de combustion
Création de politiques et de lois propices
ECO-Consult
Sécurité foncière pour les planteurs d'arbres
Plans de reforestation individuels basés sur les villages
Optimisation des technologies des meules
Commercialisation du charbon vert étiqueté
Optimisation des technologies de combustion
Création de politiques et de lois propices
Campagnes de sensibilisation au niveau local

Des campagnes de sensibilisation ont été menées dans chacun des neuf cantons. Ils ont couvert les éléments suivants:

  1. Thèmes à discuter à propos de la RPF et de la planification des activités potentielles
  2. Réunions locales avec 77 villages pour partager les résultats des visites sur terrain
  3. Programmes de radio dans les langues locales
  4. Sessions d’échanges avec le directeur préfectoral de l'environnement
  5. Conception et développement de panneaux d'affichage pour chaque village

Après la cartographie participative et l'inventaire, les résultats ont été partagés avec les communautés par l'installation de tables synoptiques dans les villages eux-mêmes, visibles et accessibles pour tout le monde. Cela a déclenché des discussions internes dans la communauté et a permis d'identifier une ou deux options de restauration à faible coût par village, à mettre en œuvre par les communautés elles-mêmes sous la supervision technique du personnel de service forestier. La communication continuel des informations, à travers les sensibilisation et réunions participatives afin d’identifier les options prioritaires de la RPF dans chacun des cantons, a déclenché un dynamisme et une légitimité au sein de la communauté à s'engager dans la restauration.

  • Ouverture d’esprit des usagers à participer étant donné les défis qu’ils sont en train de confrontés et voient un avantage direct dans la restauration
  • Visites préparatoires des zones et ateliers de restauration y compris les accords avec les autorités préfectorales et les chefs traditionnels
  • Les ONG locales en tant que partenaires de confiance
  • Les activités menées avec succès dans la réserve de biosphère transfrontalière du delta Mono ont fourni des arguments convaincants pour soutenir la restauration
  • Il est essentiel mais également difficile de définir la taille du groupe approprié pour atteindre le maximum des membres des communautés (niveau villageois ou cantonal)

  • Le contenu des produits et des messages de communication doit être adapté aux circonstances de chaque canton

  • Le langage approprié pour la communication est crucial: dès le début, la décision a été prise d'utiliser le dialecte local pour une compréhension commune pour tout le monde

  • L'intégration des femmes dans toutes les phases du processus a été cruciale pour son succès

Identification des options de restauration de paysage forestier au niveau infranational

Les ressources forestières ont été ainsi évaluées et de concrètes options prioritaires de RPF ont été identifiées dans 4 zones.
Critères de sélection des options prioritaires:

  1.  Promouvoir la restauration des forêts naturelles, des écosystèmes fragiles et spécifiques
  2.  Atteindre les objectifs sociétaux liés à la conservation de la biodiversité et au bien-être humain
  3.  À mettre en œuvre dans le cadre de projets existants dans différents types de régimes fonciers (aires protégées, forêts communautaires, sites sacrés)
  4. Limiter la fragmentation des zones forestières et maintenir le lien entre les habitats naturels

Les options de restauration sont:

  1. Zone à dominance agglomérations: enrichissement forestier, agroforesterie, restauration des berges
  2. Terres agricoles: amélioration de la gestion des forêts communautaires, enrichissement des systèmes agroforestiers, zones tampons autour des plans d’eau, forêts de bois-énergie
  3. Zone des terres forestières et savane: restauration de la savane marécageuse, des rives et des forêts communautaires, enrichissement en jachère, amélioration de la gestion des pâturages
  4. Zones humides, marais, mangroves, prairies: restauration des zones humides et des mangroves
  • Stratégie nationale pour la conservation, la restauration et la gestion durable des mangroves
  • Plan directeur forestier de la région maritime
  • La stratégie nationale REDD+ est en cours de développement
  • Méthodologie nationale d'évaluation des options de restauration (MEOR)
  • Connaissance communautaire des ressources
  • Une bonne collaboration entre les gouvernements nationaux, régionaux et préfectoraux et les représentatives des CSO.
  • La priorisation était hautement participative impliquant les communautés des neuf cantons, les organisations de la société civile, les services de vulgarisation agricole et les administrations forestières locales, régionales et nationales.
  • La valorisation des connaissances des communautés locales dans le processus est extrêmement importante et n'a pas été faite de manière intensive dans le passé
  • La considération et le respect des pratiques ancestrales des communautés sont essentiels et doivent être pris en compte; l'accès aux forêts sacrées n'était possible qu'en adhérant aux procédures coutumières et traditionnelles
  • La connaissance des langues, traditions et procédures locales était un élément clé du succès
  • La compréhension et la coordination étroite avec les autorités locales ont été un autre facteur de succès
Cartographie participative au niveau communautaire

La cartographie inclut une approche «cantonale» en facilitant les réunions conjointes entre les communautés en collaboration avec l'administration et GIZ. Ils ont préparé leurs cartes d'utilisation du sol suivant les directives des conseillers. Cela a permis de développer une base de connaissances pertinentes sur l’occupation des sols et les opportunités de restauration et a montré l'importance de la connectivité de l'écosystème dans un paysage. Les principales étapes de la cartographie:

  1. Préparation: analyse et documentation des informations existantes, visites locales de sites potentiels de restauration, réunions avec les dirigeants de la préfecture et atelier de lancement
  2. Campagne de sensibilisation dans les 9 cantons et identification de deux cartographes locaux par village (150 au total)
  3. Formation de cartographes locaux sur le développement de la carte participative et l'utilisation d'outils de géo-information incluant le GPS
  4. Cartographie participative avec 77 communautés comprenant une identification conjointe des problèmes, de la cartographie, de la vérification et de la validation des unités d’occupation des sols par des experts locaux et des cartographes
  5. Elaboration des cartes finales, validation et restitution des cartes aux acteurs locaux
  • Fort engagement politique du Togo envers l'AFR100
  • Désignation d'un point focal RPF à la position de Directeur des ressources forestières (MERF)
  • Disponibilité d'experts locaux, soutien technique et financier du gouvernement togolais et allemand
  • Solide collaboration et échange de connaissances entre les projets à différent niveau
  • Engagement et participation de la communauté via les comités de développement préfectoraux, cantonaux et villageois et les organisations de la société civile
  • Il était crucial de collaborer avec les leaders communautaires et les comités de développement depuis le début et d'utiliser leurs connaissances locales sur les ressources et l'utilisation des terres
  • Les communautés ont élaboré elles-mêmes les cartes d'occupation des sols, tandis que le projet a fourni les conditions cadres. Cela a permis de renforcer la titularité, la confiance et l'acceptation entre les communautés, de réaliser les limites des terres et leurs types d'utilisation, les conditions et l'emplacement des écosystèmes (forêts, agro-forêts, mangroves, etc.) et les types de propriété foncière (forêts publiques, communautaires, privées et sacrées) et d’identifier conjointement les problèmes environnementaux, base pour l'identification des options prioritaires de restauration
  • Une combinaison de gouvernance locale appropriée, de processus de communication (approche consensuelle, respect des règles coutumières) et d'approches technologiques (GPS) a été couronnée de succès
GIZ/ProREDD
Cartographie participative au niveau communautaire
Inventaire forestier à l’échelle infranationale
Identification des options de restauration de paysage forestier au niveau infranational
Campagnes de sensibilisation au niveau local
GIZ/ProREDD
Cartographie participative au niveau communautaire
Inventaire forestier à l’échelle infranationale
Identification des options de restauration de paysage forestier au niveau infranational
Campagnes de sensibilisation au niveau local
Mise en oeuvre d'un système de navigation GPS

Lors de ce suivi, la vedette de la Réserve Naturelle a été mise à disposition afin de pouvoir étudier les petits fonds côtiers. D'une longueur de 8 mètres
elle est équipée d’un sondeur, d'un GPS et d'un radar. Afin de compléter ce matériel et obtenir une précision la plus fine possible, la vedette a été équipée pour ce suivi d’un GPS différentiel fonctionnant en mode WAAS/EGNOS métrique temps réel, avec une précision de l’ordre de 1 à 2 mètres. Pour plus de précision lors des investigations menées lors de la cette campagne, un système RTK (Real Time Kinematic = cinématique temps réel) a été utilisé. Sa balise a été placée sur le toit du sémaphore du Cap Béar, proche de la zone étudiée. Il s’agit d’une méthode où des corrections du signal GPS sont transmises en temps réel à partir d’un récepteur de référence, implanté sur un point connu précis, vers le récepteur mobile du bateau. On peut alors avoir une précision de
l’ordre du centimètre si l’on se trouve à proximité du récepteur de référence.

ll est indispensable d'identifier les partemaires pouvant répondre aux objectifs fixés par le gestionnaire. Il convient également de disposer de moyens adaptés et une connaissance du terrain afin d'éviter la perte de temps. Un échange régulier avec ces partenaires associés au projet permet d'obtenir des réponses et anticiper les problèmes.

Il est obligatoire de définir un cahier des charges très précis afin que le suivi répondent aux attentes du prestataire mais également que l'utilisation de ces nouvelles technologies ne vienne pas fausser la comparaison avec les résultats obtenus lors des suivis précédents.

Utilisation d'un sonar à balayage latéral pour cartographier les herbiers de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls

Depuis plusieurs années, de nombreuses études sur les herbiers de posidonies ont été réalisées dans la Réserve. Chaque étude permettait d'acquerir des résultats de plus en plus précis tout en laissant un certains nombres de manques. La Réserve a alors souhaité combler ces manques grâce à l'utilisation simultanée de plusieurs systèmes innovants comme le sonar à balayage latéral (SBL). Ce sonar a donné un aperçu des caractéristiques du fond marin. L’intégration des données de Systèmes Acoustiques de Classification Automatique des Fonds (SACLAF) de missions antérieures dans ce projet aura été un moyen complémentaire au système d’imagerie acoustique par balayage permettant d’apporter un élément de validité des données. La fiabilité des résultats a été estimée par l’utilisation de caméras GoProMD. L’ensemble des données a été traité sous le logiciel de traitement des données géographiques, ArcGIS version 10.3.

Les données acoustiques ont été acquises par un sonar à balayage latéral C-MAX CM2 modèle EDF et traitées sous le logiciel Hypack 2012. La connaissance parfaite de ce matériel mais également de la zone d'étude sont requis afin d'obtenir les résultats attendus à savoir une cartographie précise des herbiers de la Réserve et une comparaison de l'évolution de l'herbier par rapport aux derniers suivis.

- Echanges et partages réguliers avec les prestaires

- Compétence des utilisateurs du matériel

- Capacité à traiter les données

- Réalisation de vérité terrain