Production de connaissances scientifiques

L’Institut Mamirauá génère des connaissances scientifiques qui sont mises au service des communautés locales, avec la participation de celles-ci en tant qu’intervenantes, et en appliquant les processus de gouvernance des zones de conservation. 

 

Ces connaissances reposent sur les quatre lignes d’action suivantes :

  1. l’éducation environnementale;
  2. la protection environnementale;
  3. le renforcement de la communauté;
  4. la communication communautaire.

La production de connaissances a pour objet la recherche de solutions à moyen et long terme.

 



 

  1. Respect et dialogue : les connaissances générées sont proposées aux communautés, mais elles ne leur sont pas imposées. Ce sont les communautés qui décident en dernier lieu s’il convient de mettre en œuvre les stratégies suggérées.

 

  1. Chaque communauté et chaque groupe est distinct, et il ne faut en aucun cas assumer que ce qui convient à l’un convient à l’autre (il ne s’agit pas de modèles réplicables à souhait).
  2. Les contextes, les modes de leadership et de travail varient. Si cette différence n’est pas comprise, les processus de conservation deviennent compliqués et même impossibles à mettre en place.
Instituto Mamirauá
Travail à proximité de la communauté
Production de connaissances scientifiques
Technologies respectueuses de l’environnement
Adopter la technologie de l’information pour le bien commun

Pour l’association Defensores del Chaco, les technologies de l’information et de la communication sont aujourd’hui un élément fondamental dans la lutte contre le changement climatique et pour la durabilité de la planète.

 

Defensores del Chaco dispose d’une équipe composée de jeunes engagés et ayant des habiletés créatives. Ils adoptent les nouveautés technologiques pour créer du contenu de qualité. Ils se basent sur ce qu’ils doivent communiquer et ils utilisent les outils pour créer le contenu et lancer un appel à l’action.

 

Le matériel produit est le suivant : 

  1. Le montage de vidéos;
  2. La production de dépliants.
  • Préparation et formation des jeunes au Paraguay.
  • Moyens numériques à faible coût.
  • Budget pour acquérir de l’équipement de communication (caméras, drones, ordinateurs, etc.).
  • La conscience croissante et la nécessité urgente de nous occuper de notre planète.

Tu peux avoir à ta disposition tous les éléments requis pour engendrer un changement de comportement, mais si tu ne les adaptes pas et si tu n’utilises pas les outils technologiques à la mode, tu n’obtiendras pas un changement notable.

Diffusion et communication pour le changement de comportement

Les bénévoles sont fortement engagés dans les processus de communication destinés à rechercher des changements dans la société, et remplissent quatre fonctions : informer, persuader, divertir et éduquer.

 

Le travail de communication est essentiel pour que la société connaisse les ressources naturelles et les valorise afin d’augmenter les efforts d’éducation, de favoriser une prise de conscience environnementale et de contribuer à une meilleure conservation des espaces naturels.

Le programme fait partie du mouvement #NaturalezaParaTodos (la nature pour tous), ce qui leur permet d’avoir accès à des outils afin de réaliser une communication efficace.

Le contenu et les moyens de divulgation doivent être adaptés à différents publics (milieux ruraux et urbains, entreprises, milieux académiques et de recherche).

 

Bénévolat

Les projets mis en place dans ce domaine offrent aux jeunes la possibilité de contribuer à la conservation de la nature en effectuant les tâches suivantes :

  1. Reforestation;
  2. Préservation de la flore et de la faune;
  3. Collecte de données;
  4. Entretien des réserves naturelles;
  5. Projets de bio-construction;
  6. Éducation environnementale et communication.
  1. Les jeunes au Paraguay manifestent de plus en plus d’intérêt pour la préservation des espaces naturels.
  2. Le programme #GuardaparquesVoluntarios offre un programme complet pour l’élaboration des activités.
  3. Alliance et communication avec Parques Nacionales Naturales de Colombia (parcs nationaux naturels de Colombie) afin de fournir l’information concernant l’élaboration des activités.

Le programme #GuardaparquesVoluntarios a eu, lors de sa première édition, une assistance importante qui dépassait la capacité d’instaurer le programme de manière adéquate.

 

En tenant compte des leçons apprises de la première édition, une limite est fixée pour la convocation. Cela a été fait après avoir formulé les différents scénarios de participation :

 

  • 50 - 100
  • 100 - 150 
  • 200 – et plus

Cela a permis de faire un meilleur travail afin que tous les jeunes intéressés aient un endroit où travailler et un programme de travail.

Defensores del Chaco
Bénévolat
Diffusion et communication pour le changement de comportement
Adopter la technologie de l’information pour le bien commun
Instruments de gestion

Cette composante est axée sur l’examen des outils normatifs, y compris les incitations financières en espèces, que l’on peut utiliser pour appuyer les stratégies de conservation pour toutes les espèces. En Colombie, ces outils normatifs incluent la résolution nationale concernant les espèces menacées, les instruments de prévention, d’atténuation et de compensation pour la perte de la biodiversité et quelques mesures incitatives qui encouragent la conservation des habitats. Dans le plan de conservation des cycades du pays, on s’est efforcés avec les autorités environnementales nationales et régionales d’identifier les outils normatifs susceptibles d’avoir un meilleur impact sur la conservation des espèces de plantes. Cette composante est en cours d’élaboration et devrait être mise en œuvre au cours des prochaines années.

Afin de pouvoir utiliser des outils normatifs qui encouragent la préservation de plantes, il faut supprimer les obstacles bureaucratiques et rendre plus accessibles les outils normatifs aux publics qui doivent les utiliser pour la mise en œuvre des actions en faveur de la conservation.

La leçon apprise la plus importante est qu’il existe peu d’outils normatifs pour appuyer la conservation des espèces dans le pays, et que la majorité de ces outils sont difficiles d’accès pour les acteurs qui doivent les utiliser. Il est important de convaincre les autorités environnementales que ces outils doivent être conçus dans le but d’être efficaces et faciles à mettre en œuvre.

Mesures de conservation

Cette composante est axée sur les mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable des populations et des habitats : les mesures de protection sont les plus importantes car la destruction et la dégradation de leurs habitats représentent les principales menaces pour ces espèces. Afin de protéger les populations et leurs habitats, des efforts sont déployés avec les parcs nationaux et les réserves privées en vue d’encourager la conservation des plantes et de les soutenir dans leurs activités de contrôle et de surveillance, de veille, d’éducation environnementale et de mise en œuvre de mesures incitatives de conservation. En ce qui concerne les espèces gravement menacées, on a entrepris des plans d’action de restauration dans les endroits déboisés et à propager des plantes pour des collections ex situ et des réintroductions possibles. On a aussi identifié quelques espèces que l’on peut utiliser de façon durable en horticulture et en écotourisme et qui pourraient servir d’incitatifs pour la préservation des forêts. La gestion dans le parc national Las Orquídeas est un exemple de succès en matière de conservation des cycades. L’espèce Zamia wallisii y a été déclarée objet de conservation, et les fonctionnaires et les communautés paysannes se sont approprié l’espèce afin de protéger ses habitats.

Les connaissances de base, l’implication des différents acteurs clés (avec des actions de divulgation et d’éducation) et l’utilisation des outils normatifs appropriés sont nécessaires afin de pouvoir obtenir des impacts positifs sur la conservation des espèces. La collaboration entre les institutions utilisant des approches complémentaires à la conservation est aussi essentielle, notamment avec les acteurs qui travaillent à la conservation in situ (zones protégées et gestion intégrée du territoire) et à la conservation ex situ (jardins botaniques, horticulteurs).

Une leçon apprise importante est qu’il est plus viable de commencer à collaborer avec les institutions qui travaillent dans le domaine de la conservation in situ (comme les zones protégées) et ex situ (comme les jardins botaniques) qui ont déjà des programmes de conservation en place auxquels on peut facilement intégrer de nouveaux objets de conservation, telles des espèces de plantes charismatiques. Après être parvenu à mettre en œuvre des mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable dans ces contextes, on peut utiliser ce qu’on a appris pour relever des défis plus grands : par exemple, créer de nouvelles zones protégées (dans notre cas, des réserves privées). L’autre leçon apprise est qu’il est important d’essayer, le plus tôt possible, de bien comprendre les menaces auxquelles fait face la biodiversité (leurs causes socio-économiques, etc.), et d’identifier les obstacles possibles à la mise en œuvre des mesures de conservation (notamment les processus bureaucratiques).

Communication et éducation

Ce pilier vise à diffuser largement les connaissances sur l’importance des cycades et de leur conservation et à ce que différents acteurs les utilisent pour appuyer les mesures de conservation. Cette composante a inclus des mesures pour la diffusion de matériel de divulgation destiné à différents publics sur des pages web, les réseaux sociaux, les sentiers dans les jardins botaniques et dans le cadre des événements organisés avec des universitaires, les autorités environnementales, le personnel des zones protégées publiques et privées ainsi que les communautés locales. De plus, on a organisé des ateliers éducatifs à l’intention des enfants et des adultes dans les jardins botaniques et sur les lieux où sont mis en œuvre les programmes de surveillance. Enfin, on a mis en place des séances de formation à l’intention du personnel des jardins botaniques et des zones protégées sur la gestion des populations naturelles et les collectes ex situ. Pour plus d’information sur notre matériel et nos activités éducatives, veuillez visiter le site web de la Sociedad Colombiana de Cycadas (la société colombienne des cycades).

Afin que les différents acteurs apprécient les plantes à leur juste valeur et s’impliquent dans leur conservation, il a été important de concevoir du matériel didactique et de divulgation adapté au type de public visé. Cela nécessite de comprendre les besoins en matière de formation et de fixer des objectifs concrets d’apprentissage pour mettre au point les bonnes stratégies de divulgation et d’éducation en fonction des publics visés dans différents contextes.

Une leçon importante a été que toutes les personnes, peu importe le public et le contexte, réagissent généralement de façon positive quand on les aide à s’approcher de la biodiversité et de la nature et à se les approprier. Les individus sont nombreux à s’étonner et à s’émerveiller lorsqu’on leur raconte des histoires sur les plantes, leurs interactions avec d’autres organismes et leur rôle dans les écosystèmes. Quand les gens s’approprient mieux la biodiversité autour d’eux, ils sont davantage disposés à appuyer les mesures de conservation.

Production de connaissances

Ce pilier vise à ce que toutes les espèces de zamia connues fassent l’objet de diagnostics en ce qui concerne leur distribution et abondance afin de déterminer quelles sont les populations prioritaires nécessitant l’adoption de mesures de conservation. Il vise à produire de l’information scientifique qui servira de base à l’élaboration de stratégies de conservation pour les espèces menacées. Des collaborations ont été établies, entre autres, avec les institutions de recherche, les jardins botaniques, les zones protégées publiques et privées et les ONG. Ces collaborations permettront de procéder à des explorations pour rechercher les populations de zamia, d’effectuer des études de la biologie des populations (démographie, caractéristiques fonctionnelles) ainsi que des études des interactions écologiques (avec les pollinisateurs, les disséminateurs de graines et les herbivores). On a mis en place des programmes de surveillance des populations à grande échelle (pour 12 espèces) qui fournissent de l’information sur la dynamique des populations, les conditions de leurs habitats et l’impact des menaces et des stratégies de conservation. Pour connaître certains des produits de gestion de connaissances, veuillez visiter le site web de la Sociedad Colombiana de Cycadas (société colombienne des cycades).

Pour générer les connaissances nécessaires à la mise en œuvre des plans d’action pour la conservation, il a été essentiel de créer des partenariats avec des acteurs clés, incluant les institutions académiques et les jardins botaniques qui effectuent des recherches, mais aussi les autorités environnementales régionales, les parcs nationaux, les réserves privées et la population locale qui appuient les recherches et les programmes de surveillance et qui, en général, nous aident pour que tout le monde s’approprie mieux les règles de conservation des plantes.

Une leçon importante est que pour pouvoir effectuer les recherches et réaliser la surveillance à long terme, il est nécessaire de compter sur les acteurs clés dans les localités, qui s’approprient les projets et les poursuivent. Une autre leçon est que les endroits choisis pour effectuer une surveillance à long terme doivent être des zones protégées publiques ou des réserves privées qui garantissent que ces habitats seront dédiés à la conservation de la biodiversité à long terme.