Travail à proximité de la communauté

Le travail à proximité de la communauté se fait dans le respect de la diversité des traditions, en tenant compte des résistances.

 

Le travail communautaire est fondé sur les intérêts et les nécessités des communautés. Celles-ci sont les principales intervenantes dans la recherche de solutions.

 

Les processus de gouvernance appliqués par l’Institut visent à faciliter la communication entre les organisations et les communautés. C’est pourquoi l’Institut organise des ateliers de gestion inclusive.

 

  1. 1. Au Brésil, on sait que 90 % des initiatives de conservation de la nature sont liées aux communautés locales. En partant de ce principe, l’Institut établit des relations et un plan de travail à long terme.

    2. L’établissement de liens de confiance avec les communautés est indispensable pour travailler en étroite collaboration avec elles.

    3. Les processus de gouvernance mis en place par les gouvernements.

    4. Les processus de gouvernance dans les zones de conservation autochtones et communautaires.

  1. Plusieurs organisations ont mené des initiatives infructueuses de conservation et de développement parce qu’elles n’ont pas su comprendre et respecter les communautés.
  2. De nombreuses organisations ne comprennent toujours pas que 90 % des projets de conservation sont liés aux communautés et aux peuples autochtones.
  3. Il est important de travailler en tenant compte du processus de gouvernance des gouvernements, car la gestion efficace du territoire nécessite la participation des parties prenantes.
Adopter la technologie de l’information pour le bien commun

Pour l’association Defensores del Chaco, les technologies de l’information et de la communication sont aujourd’hui un élément fondamental dans la lutte contre le changement climatique et pour la durabilité de la planète.

 

Defensores del Chaco dispose d’une équipe composée de jeunes engagés et ayant des habiletés créatives. Ils adoptent les nouveautés technologiques pour créer du contenu de qualité. Ils se basent sur ce qu’ils doivent communiquer et ils utilisent les outils pour créer le contenu et lancer un appel à l’action.

 

Le matériel produit est le suivant : 

  1. Le montage de vidéos;
  2. La production de dépliants.
  • Préparation et formation des jeunes au Paraguay.
  • Moyens numériques à faible coût.
  • Budget pour acquérir de l’équipement de communication (caméras, drones, ordinateurs, etc.).
  • La conscience croissante et la nécessité urgente de nous occuper de notre planète.

Tu peux avoir à ta disposition tous les éléments requis pour engendrer un changement de comportement, mais si tu ne les adaptes pas et si tu n’utilises pas les outils technologiques à la mode, tu n’obtiendras pas un changement notable.

Diffusion et communication pour le changement de comportement

Les bénévoles sont fortement engagés dans les processus de communication destinés à rechercher des changements dans la société, et remplissent quatre fonctions : informer, persuader, divertir et éduquer.

 

Le travail de communication est essentiel pour que la société connaisse les ressources naturelles et les valorise afin d’augmenter les efforts d’éducation, de favoriser une prise de conscience environnementale et de contribuer à une meilleure conservation des espaces naturels.

Le programme fait partie du mouvement #NaturalezaParaTodos (la nature pour tous), ce qui leur permet d’avoir accès à des outils afin de réaliser une communication efficace.

Le contenu et les moyens de divulgation doivent être adaptés à différents publics (milieux ruraux et urbains, entreprises, milieux académiques et de recherche).

 

Promotion de l’appropriation de l’initiative de restauration socio-communautaire et la participation de tous les groupes sociaux

Une rencontre avec les autorités traditionnelles et religieuses de Mogazang impliquant toutes les couches sociales (Hommes, Femmes et Jeunes) avec utilisation de la main d’œuvre locale pour l’exécution et le suivi des tâches a été effectuée afin de réunir toutes informations utiles et de sensibiliser en même temps les populations concernées. Une étude socio-économique a ensuite été conduite afin de comprendre les enjeux de l’initiative proposée suivi de questionnaires, de discussions de groupes ainsi que d’un recensement des difficultés rencontrées par les populations qui a abouti à une compréhension commune des potentielles retombées sociales, économiques et environnementale de l’initiative. Une carte participative du village élaborée par les populations sous le guide de l’appui conseil suivie d’une prospection faite de façon consensuelle, a permis de localiser le site potentiel (bassin versant) pour piloter l’initiative (~10,74 ha), qui est un site du domaine national de l’Etat, sous la supervision du bureau exécutif du Comité de développement du village, mais est gérée par « la population pour la population ». Il s’agira d’un reboisement aux fins de production du bois de feu, de service, du fourrage, des produits alimentaires, des plantes médicinales et autres.

  • S’assurer que les doléances des populations concernées sont bien comprises et que la solution à proposer va aider à résoudre le problème posé
  • Impliquer les représentants de tous les membres du groupe surtout femmes et jeunes
  • S’assurer que le site qui va accueillir l’initiative ne présente pas un conflit d’intérêt (aspect foncier non contesté)
  • Désigner des personnes ressources (Animateurs villageois) ayant un niveau d’éducation capable de rédiger des petits rapports d’activités et prévoir le renforcement de leurs capacités technique et managériale.
  • Compte tenu des us et coutumes de la communauté musulmane de la zone d’implémentation, il n’a pas été facile de faire participer les femmes activement aux discussions dès les premières descentes sur le terrain. Par la suite, nous avons réussi à démontrer le bien-fondé du point de vue des femmes aux discussions et elles ont été intégrées. En effet, ce sont les femmes, qui au quotidien, parcourent des longues distances à la recherche du bois de chauffe pour les ménages d’où la nécessité de les impliquer dans l’exécution des tâches de l’initiative
  • L’appropriation de l’approche de restauration d’un espace socio-communautaire par les bénéficiaires requiert des préalables notamment la mobilisation des bénéficiaires par les autorités administratives et traditionnelles. En effet, ces derniers ont tendance à mettre l’aspect pécuniaire en avant, ce qui pourrait réduire l’atteinte des objectifs.
Optimisation des technologies de combustion

La fabrication décentralisée et la diffusion de foyers améliorés à haut rendement énergétique ont été soutenues, notamment la mise au point et la mise à l'essai de technologies de combustion encore plus efficaces, plus propres et plus sûres.

Les fourneaux économisent environ 1 600t/an de charbon de bois, pour un total de 187 500EUR ou 15EUR par ménage (ce qui correspond à une baisse de 25% des dépenses). Des sources d'énergie alternatives telles que le GPL sont testées. Les détaillants et les consommateurs finaux reçoivent des informations et des conseils, en partie dans le cadre de partenariats public-privé.

Une association de femmes (15 membres) a été créée pour promouvoir l'utilisation des foyers améliorés et pour sensibiliser des risques environnementaux et sanitaires associés aux fourneaux traditionnels et de ses avantages. La plupart des sites de production et points de vente de foyers améliorés sont gérés par des femmes. Un panel composé de 150 ménages a été mis en place pour surveiller annuellement le schéma de consommation et le taux d'adoption des foyers améliorés. À ce jour, environ 12 500 familles (environ 30% de tous les ménages à Diego) utilisent les foyers améliorés. Au lieu de 117 kg/pers/an, les ménages ne consomment que 89 kg/pers/an de charbon de bois.

• Accords et harmonisation avec les approches des autres projets des autres bailleurs de fonds (par exemple, projet UPED de la Banque mondiale pour l’introduction de foyers améliorés adaptés aux pratiques culinaires des ménages)

• Assurance qualité méticuleuse pour répondre aux normes d'efficacité et de sécurité

• Prix de marché croissant du charbon de bois

• Demande de certains ménages pour de nouveaux types de foyers améliorés, notamment en argile, plus efficaces que les foyers améliorés en métal

  • Le projet est intervenu à tous les niveaux de la chaîne de valeur des foyers améliorés, de la production à la commercialisation, en soutenant les activités d’entrepreneuriat privé et de relations publiques.
  • Les avantages de l’innovation technologique doivent compenser les inconvénients inévitables et les difficultés socioéconomiques associés à l’adoption de foyers améliorés (coût élevé des investissements pour le consommateur / baisse des ventes pour les producteurs de charbon de bois)
  • Le défi consiste à concevoir des types de cuisinières améliorés qui, tout en étant compatibles avec les habitudes culinaires et les habitudes nutritionnelles établies, se prêtent facilement à la fabrication par des artisans locaux.
  • Les manufactures de foyers améliorés nécessitent un soutien en matière d’encadrement et de développement des entreprises afin de surmonter le problème de la création de petites et moyennes entreprises (PME) en démarrage.
Commercialisation du charbon vert étiqueté

Le concept de « chaîne de charbon vert » répond aux distorsions structurelles du marché en garantissant aux producteurs (en tant que membres de coopératives commerciales locales) des prix d'achat plus élevés pour le charbon de bois provenant de sources durables. Les marchés ruraux spécialement établis permettent aux producteurs de vendre du bois de chauffage et du charbon de bois exclusivement avec une preuve d’origine. L'étiquette "Charbon Vert" indique que les produits étiquetés ont été certifiés selon des normes vérifiables.

Le coût direct de reboisement s’élève à 225 EUR/ha, dont environ un tiers par les agriculteurs. Les 65% restants sont subventionnés. Les mesures visant à formaliser les marchés du bois-énergie incluent des pénalisations pour les produits provenant de sources illicites / non durables, des frais (prélevées sur le transport, la conversion et le commerce) ainsi que la promotion de partenariats public-privé.

• Utilisation ou création des structures institutionnelles pour renforcer les processus décisionnels participatifs, soutenir la formalisation de la chaîne de valeur et promouvoir l'esprit d'entreprise privé

• Réduction des taxes sur le charbon de bois durable

• Existence de cadres juridiques pour le reboisement et la production de charbon (permis gratuits par le département des forêts)

• Disponibilité des ressources et des producteurs de charbon de bois assurant la valorisation des plantations

• Le commerce du charbon de bois est souvent dominé par des réseaux étroits d’intermédiaires (entreprises de transport, grossistes, détaillants). Ils sont capables de contrôler les prix du marché et de prévenir les retombées économiques. La promotion des ventes à la ferme redirige une plus grande part des revenus vers les communautés. Les incitations pour les agriculteurs et charbonniers pour la création de petites entreprises rurales formalisées renforcent leur pouvoir de négociation et leurs parts du marché. Ils facilitent également la preuve de l’origine durable du charbon produit
• Tant que la réglementation sur l'utilisation et la taxation n'auront pas d'effet, le charbon de bois durable subira un désavantage concurrentiel par rapport au charbon de bois provenant de sources non réglementées et non durables.
• Tant que les consommateurs refusent de payer des prix plus élevés pour le charbon de bois durable, la chaîne de valeur du bois énergie peut être liée si sa valeur en tant que mesure de réduction des émissions n'est pas prise en compte.

Optimisation des technologies des meules

Des meules traditionnelles améliorées et de haute performance comme celles de GreenMad ont été introduits. La meule a un taux d'efficacité prouvé de plus de 30% par rapport aux meules traditionnelles. Le taux de rentabilité interne (4 500€/unité) dépasse 40%, soit un rendement 3fois supérieur. Des fourneaux respectueux du climat avec recyclage du méthane permettent de réduire le temps de carbonisation de 7jours à 72heures. Les services de microcrédit ont été fournis par des agences de microfinance locales (OTIV) et l'utilisation de carburants alternatifs tels que les copeaux de bois, briquets et granulés ont été démontrés.

Les propriétaires de forêts et les charbonniers se sont organisés en groupes d'actionnaires, ont créé une microentreprise pour investir et gérer la meule, et commercialiser les produits basée sur un marché énergétique rural.

Le plan de l'entreprise établie est basé sur le plan de gestion de la plantation. Les producteurs paient des droits à la commune et des taxes à la région. Plusieurs marchés énergétiques ruraux s'unissent pour créer un marché urbain de charbon et pour faciliter la traçabilité en créant une "chaîne de valeur verte". Les rendements économiques ont augmenté d'environ 30% par rapport aux structures de commercialisation traditionnelles.

  • La stratégie de modernisation consensuelle («Vision 2025») permet de déterminer les structures d’approvisionnement et les avancées technologiques pour les années à venir en plusieurs étapes (marchés locaux, industrialisation progressive des processus de carbonisation,)
  • Plantations à croissance rapide
  •  Implication direct des bénéficiaires pour voir les différences avec leur technologie habituelle
  • Transfert du savoir-faire (des formateurs aux utilisateurs, des utilisateurs aux utilisateurs)
  • Au lieu d’utiliser les anciennes meules traditionnelles fonctionnant à une efficacité de 10 à 12% et gaspillant une grande partie des ressources, les utilisateurs des charbons de bois dans la zone du projet ont amélioré leurs taux de 35%.
  • Un autre avantage des meules est la réduction des émissions de CH4 en recyclant les gaz de combustion qui seraient autrement émis dans l'atmosphère. En raison du fort potentiel de réchauffement planétaire du CH4 (21 fois supérieur à celui du CO2), cette technologie entraîne des réductions significatives en équivalent CO2
  • L'introduction de technologies améliorées de meules a eu pour effet de laisser une marge de manœuvre financière pour s'impliquer davantage dans la commercialisation du bois, tirer des avantages et inclure des normes de durabilité. En outre, ils sont en mesure de se conformer aux règles et obligations financières au fur et à mesure de leur formalisation.
Plans de reforestation individuels basés sur les villages

La plantation d'arbres à croissance rapide est associée à une formation du personnel pour la gestion des pépinières et des forêts selon des normes de qualité fixes.

Chaque parcelle est délimitée, cartographiée et documentée avec l'approbation des communautés. L'assistance technique est fournie par des ONG spécialement formées sur une période de 21 mois: (i) sensibilisation et mobilisation sociale (3 mois); formation, planification et mise en œuvre (8 mois); autogestion (10 mois).

Le choix des essences était basé sur: des cycles de rotation courts (4 à 7 ans), une résistance aux fluctuations climatiques, une aptitude au traitement des machines, en particulier sur les pentes, et leur potentiel pour contrôler l'érosion. La GIZ a fourni un soutien technique et administratif sur le matériel et les semences nécessaires. Les parcelles ont été plantées avec succès comme zones tampons autour des zones protégées et des mangroves. Les cours d'eau et les corridors situés sur les routes de la faune migratrice sont d'autres sites importants pour la plantation. Les résidents locaux extraient maintenant leurs réserves de bois des plantations.

Les activités de pépinière sont organisées collectivement; la plantation et l'entretien sont la responsabilité des propriétaires de plantation.

Implication des municipalités dans l'attribution de terres dégradées à des fins de reboisement, en garantissant des droits de propriété à long terme aux propriétaires de parcelles (décret communal) et en soutenant les titres fonciers individuels par l'intermédiaire de leurs bureaux d'enregistrement foncier locaux.

• Droits fonciers à long terme

• Participation volontaire des communautés

• Implication de l’administration régionale dans l’identification des sites

• Assistance technique par des ONG certifiées

• Le choix des zones de reboisement se faisait délibérément sur des zones dégradées sans potentiel agricole pour empêcher la concurrence ultérieure et les conflits d'utilisation

• Les sites ont été inclus dans les plans d'aménagement du territoire et de développement régional en coordination avec un panel multidisciplinaire d'institutions publiques et privées

• La préparation mécanisée du sol le long des courbes de niveau par les tracteurs a augmenté la percolation des eaux pluviales et assuré des taux de survie plus élevés des semis

• Les coûts d'investissement par ha se sont élevés à 225 € (y compris les investissements de main-d'œuvre des agriculteurs), dont 66% sont supportés par l'assistance technique

• Réhabilitation des terres et gestion précédemment dégradées, promouvoir la gestion par les communautés et créer des incitations pour des approches durables en foresterie

• Le reboisement des sites dégradés réduit non seulement la pression sur les ressources forestières existantes, mais aussi l’érosion et d’autres impacts, en particulier à proximité des zones protégées.

Coordination intersectorielle par le biais de dialogues interministériels et multipartites

Un comité national multidisciplinaire sur la RPF a été mis en place en tant que comité consultatif, facilitant la coordination intersectorielle et interministérielle pour passer de l’engagement à la RPF à des politiques et des actions concrètes. Il s’agit de 15 personnes venant des ministères de l’environnement, de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau, de l’aménagement du territoire et des représentants de la société civile et du secteur privé. Il est constitué de cinq groupes de travail traitant i) la gestion des forêts, ii) l'eau, iii) l'agriculture, vi) le financement et v) la gestion des sols. Il valide toutes les décisions clés. Les membres participent également en tant que personnes ressources aux activités de renforcement des capacités techniques.

Le comité a mené une évaluation des besoins des parties prenantes et des capacités, une analyse du financement et a facilité divers dialogues multipartites, et veille à ce que les intérêts des parties prenantes impliquées soient pris en compte.

Le plateforme RPF est un forum de dialogue multipartite de plus de 50 membres, dirigé par le comité RPF, pour discuter, proposer et valider des solutions pratiques pour la RPF aux niveaux régional et local et soutenir la mise en œuvre de la stratégie et du développement des capacités.

  • Le point focal de la RPF a été nommé immédiatement après l’engagement à l’AFR100 en 2015 pour mener le processus. Il était la personne clé et le moteur grâce au très bon réseau avec différents ministères et groupes de parties prenantes, agissant en tant que courtier en connaissances institutionnelles, en réseau et en maintenant l'élan politique.
  • Forte synchronisation des différents concepts, cohérence des politiques grâce à l'interaction entre les points focaux responsables des différents engagements, tels que les mangroves, la UNCCD, etc.
  • Il était crucial de s’entendre sur une définition commune du «paysage» en tant qu’unité de bassin versant; les acteurs l'ont utilisé différemment dans le passé.
  • La planification spatiale existante ne couvre que les divisions administratives et l’approche paysagère utilise les divisions des bassins versants. Des consultations avec le ministère de la planification ont été nécessaires pour adopter l'approche paysagère et les résultats de cette solution dans le plan spatial national.
  • La RPF est un concept de paysage multisectoriel intégrant diverses parties prenantes. Au début, la plateforme ne visait que le secteur des forêts et de l'environnement. Il était crucial de s'ouvrir à d'autres secteurs comme l’aménagement du territoire et de l’eau.
  • La restructuration du comité était pertinente pour refléter les priorités de la RPF et assurer le renforcement des capacités
  • L’établissement de sous-groupes thématiques a permis une meilleure opérationnalisation.
  • Le haut niveau de participation des différentes parties prenantes a assuré la légitimité des résultats.
Cartographie participative au niveau communautaire

La cartographie inclut une approche «cantonale» en facilitant les réunions conjointes entre les communautés en collaboration avec l'administration et GIZ. Ils ont préparé leurs cartes d'utilisation du sol suivant les directives des conseillers. Cela a permis de développer une base de connaissances pertinentes sur l’occupation des sols et les opportunités de restauration et a montré l'importance de la connectivité de l'écosystème dans un paysage. Les principales étapes de la cartographie:

  1. Préparation: analyse et documentation des informations existantes, visites locales de sites potentiels de restauration, réunions avec les dirigeants de la préfecture et atelier de lancement
  2. Campagne de sensibilisation dans les 9 cantons et identification de deux cartographes locaux par village (150 au total)
  3. Formation de cartographes locaux sur le développement de la carte participative et l'utilisation d'outils de géo-information incluant le GPS
  4. Cartographie participative avec 77 communautés comprenant une identification conjointe des problèmes, de la cartographie, de la vérification et de la validation des unités d’occupation des sols par des experts locaux et des cartographes
  5. Elaboration des cartes finales, validation et restitution des cartes aux acteurs locaux
  • Fort engagement politique du Togo envers l'AFR100
  • Désignation d'un point focal RPF à la position de Directeur des ressources forestières (MERF)
  • Disponibilité d'experts locaux, soutien technique et financier du gouvernement togolais et allemand
  • Solide collaboration et échange de connaissances entre les projets à différent niveau
  • Engagement et participation de la communauté via les comités de développement préfectoraux, cantonaux et villageois et les organisations de la société civile
  • Il était crucial de collaborer avec les leaders communautaires et les comités de développement depuis le début et d'utiliser leurs connaissances locales sur les ressources et l'utilisation des terres
  • Les communautés ont élaboré elles-mêmes les cartes d'occupation des sols, tandis que le projet a fourni les conditions cadres. Cela a permis de renforcer la titularité, la confiance et l'acceptation entre les communautés, de réaliser les limites des terres et leurs types d'utilisation, les conditions et l'emplacement des écosystèmes (forêts, agro-forêts, mangroves, etc.) et les types de propriété foncière (forêts publiques, communautaires, privées et sacrées) et d’identifier conjointement les problèmes environnementaux, base pour l'identification des options prioritaires de restauration
  • Une combinaison de gouvernance locale appropriée, de processus de communication (approche consensuelle, respect des règles coutumières) et d'approches technologiques (GPS) a été couronnée de succès