Instruments de gestion

Cette composante est axée sur l’examen des outils normatifs, y compris les incitations financières en espèces, que l’on peut utiliser pour appuyer les stratégies de conservation pour toutes les espèces. En Colombie, ces outils normatifs incluent la résolution nationale concernant les espèces menacées, les instruments de prévention, d’atténuation et de compensation pour la perte de la biodiversité et quelques mesures incitatives qui encouragent la conservation des habitats. Dans le plan de conservation des cycades du pays, on s’est efforcés avec les autorités environnementales nationales et régionales d’identifier les outils normatifs susceptibles d’avoir un meilleur impact sur la conservation des espèces de plantes. Cette composante est en cours d’élaboration et devrait être mise en œuvre au cours des prochaines années.

Afin de pouvoir utiliser des outils normatifs qui encouragent la préservation de plantes, il faut supprimer les obstacles bureaucratiques et rendre plus accessibles les outils normatifs aux publics qui doivent les utiliser pour la mise en œuvre des actions en faveur de la conservation.

La leçon apprise la plus importante est qu’il existe peu d’outils normatifs pour appuyer la conservation des espèces dans le pays, et que la majorité de ces outils sont difficiles d’accès pour les acteurs qui doivent les utiliser. Il est important de convaincre les autorités environnementales que ces outils doivent être conçus dans le but d’être efficaces et faciles à mettre en œuvre.

Mesures de conservation

Cette composante est axée sur les mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable des populations et des habitats : les mesures de protection sont les plus importantes car la destruction et la dégradation de leurs habitats représentent les principales menaces pour ces espèces. Afin de protéger les populations et leurs habitats, des efforts sont déployés avec les parcs nationaux et les réserves privées en vue d’encourager la conservation des plantes et de les soutenir dans leurs activités de contrôle et de surveillance, de veille, d’éducation environnementale et de mise en œuvre de mesures incitatives de conservation. En ce qui concerne les espèces gravement menacées, on a entrepris des plans d’action de restauration dans les endroits déboisés et à propager des plantes pour des collections ex situ et des réintroductions possibles. On a aussi identifié quelques espèces que l’on peut utiliser de façon durable en horticulture et en écotourisme et qui pourraient servir d’incitatifs pour la préservation des forêts. La gestion dans le parc national Las Orquídeas est un exemple de succès en matière de conservation des cycades. L’espèce Zamia wallisii y a été déclarée objet de conservation, et les fonctionnaires et les communautés paysannes se sont approprié l’espèce afin de protéger ses habitats.

Les connaissances de base, l’implication des différents acteurs clés (avec des actions de divulgation et d’éducation) et l’utilisation des outils normatifs appropriés sont nécessaires afin de pouvoir obtenir des impacts positifs sur la conservation des espèces. La collaboration entre les institutions utilisant des approches complémentaires à la conservation est aussi essentielle, notamment avec les acteurs qui travaillent à la conservation in situ (zones protégées et gestion intégrée du territoire) et à la conservation ex situ (jardins botaniques, horticulteurs).

Une leçon apprise importante est qu’il est plus viable de commencer à collaborer avec les institutions qui travaillent dans le domaine de la conservation in situ (comme les zones protégées) et ex situ (comme les jardins botaniques) qui ont déjà des programmes de conservation en place auxquels on peut facilement intégrer de nouveaux objets de conservation, telles des espèces de plantes charismatiques. Après être parvenu à mettre en œuvre des mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable dans ces contextes, on peut utiliser ce qu’on a appris pour relever des défis plus grands : par exemple, créer de nouvelles zones protégées (dans notre cas, des réserves privées). L’autre leçon apprise est qu’il est important d’essayer, le plus tôt possible, de bien comprendre les menaces auxquelles fait face la biodiversité (leurs causes socio-économiques, etc.), et d’identifier les obstacles possibles à la mise en œuvre des mesures de conservation (notamment les processus bureaucratiques).

Communication et éducation

Ce pilier vise à diffuser largement les connaissances sur l’importance des cycades et de leur conservation et à ce que différents acteurs les utilisent pour appuyer les mesures de conservation. Cette composante a inclus des mesures pour la diffusion de matériel de divulgation destiné à différents publics sur des pages web, les réseaux sociaux, les sentiers dans les jardins botaniques et dans le cadre des événements organisés avec des universitaires, les autorités environnementales, le personnel des zones protégées publiques et privées ainsi que les communautés locales. De plus, on a organisé des ateliers éducatifs à l’intention des enfants et des adultes dans les jardins botaniques et sur les lieux où sont mis en œuvre les programmes de surveillance. Enfin, on a mis en place des séances de formation à l’intention du personnel des jardins botaniques et des zones protégées sur la gestion des populations naturelles et les collectes ex situ. Pour plus d’information sur notre matériel et nos activités éducatives, veuillez visiter le site web de la Sociedad Colombiana de Cycadas (la société colombienne des cycades).

Afin que les différents acteurs apprécient les plantes à leur juste valeur et s’impliquent dans leur conservation, il a été important de concevoir du matériel didactique et de divulgation adapté au type de public visé. Cela nécessite de comprendre les besoins en matière de formation et de fixer des objectifs concrets d’apprentissage pour mettre au point les bonnes stratégies de divulgation et d’éducation en fonction des publics visés dans différents contextes.

Une leçon importante a été que toutes les personnes, peu importe le public et le contexte, réagissent généralement de façon positive quand on les aide à s’approcher de la biodiversité et de la nature et à se les approprier. Les individus sont nombreux à s’étonner et à s’émerveiller lorsqu’on leur raconte des histoires sur les plantes, leurs interactions avec d’autres organismes et leur rôle dans les écosystèmes. Quand les gens s’approprient mieux la biodiversité autour d’eux, ils sont davantage disposés à appuyer les mesures de conservation.

Production de connaissances

Ce pilier vise à ce que toutes les espèces de zamia connues fassent l’objet de diagnostics en ce qui concerne leur distribution et abondance afin de déterminer quelles sont les populations prioritaires nécessitant l’adoption de mesures de conservation. Il vise à produire de l’information scientifique qui servira de base à l’élaboration de stratégies de conservation pour les espèces menacées. Des collaborations ont été établies, entre autres, avec les institutions de recherche, les jardins botaniques, les zones protégées publiques et privées et les ONG. Ces collaborations permettront de procéder à des explorations pour rechercher les populations de zamia, d’effectuer des études de la biologie des populations (démographie, caractéristiques fonctionnelles) ainsi que des études des interactions écologiques (avec les pollinisateurs, les disséminateurs de graines et les herbivores). On a mis en place des programmes de surveillance des populations à grande échelle (pour 12 espèces) qui fournissent de l’information sur la dynamique des populations, les conditions de leurs habitats et l’impact des menaces et des stratégies de conservation. Pour connaître certains des produits de gestion de connaissances, veuillez visiter le site web de la Sociedad Colombiana de Cycadas (société colombienne des cycades).

Pour générer les connaissances nécessaires à la mise en œuvre des plans d’action pour la conservation, il a été essentiel de créer des partenariats avec des acteurs clés, incluant les institutions académiques et les jardins botaniques qui effectuent des recherches, mais aussi les autorités environnementales régionales, les parcs nationaux, les réserves privées et la population locale qui appuient les recherches et les programmes de surveillance et qui, en général, nous aident pour que tout le monde s’approprie mieux les règles de conservation des plantes.

Une leçon importante est que pour pouvoir effectuer les recherches et réaliser la surveillance à long terme, il est nécessaire de compter sur les acteurs clés dans les localités, qui s’approprient les projets et les poursuivent. Une autre leçon est que les endroits choisis pour effectuer une surveillance à long terme doivent être des zones protégées publiques ou des réserves privées qui garantissent que ces habitats seront dédiés à la conservation de la biodiversité à long terme.

Disposition des caméras et collecte des données

En tenant compte des caractéristiques géographiques de la réserve, des caractéristiques saisonnières, de la répartition des communautés et des principales ressources naturelles, les travailleurs de terrain mettent en place des sites de surveillance sur les routes principales et à l'entrée des ravins de la région, et utilisent la méthode "deux caméras lumineuses et une caméra sombre" pour le déploiement des caméras, c'est-à-dire que les deux caméras tiennent compte de l'orientation de l'objectif, de la distance, Les deux caméras tiennent compte de l'orientation de l'objectif, de la distance et de la qualité des images pour s'assurer que des images ou des vidéos claires de l'avant de l'entrant sont prises sans laisser de zones mortes dans la zone aveugle, et la troisième caméra se concentre sur la sécurité des deux premières caméras, placées dans un endroit très secret et difficile à trouver, et le champ visuel doit inclure les deux premières caméras infrarouges pour éviter les dommages malveillants à l'équipement de surveillance, sinon, les données seront perdues.

La première est que l'installateur de la caméra maîtrise la disposition des caméras infrarouges, la deuxième est que le site d'installation de la caméra peut être sélectionné correctement, la troisième est que le plan de travail est combiné avec la situation réelle, et la quatrième est le mécanisme de récompense et de punition correspondant.

Premièrement, les paramètres, l'orientation et la hauteur de l'appareil photo doivent être corrects afin de réduire le nombre de photos non valides. Deuxièmement, l'appareil photo doit être placé dans un endroit bien caché afin de réduire le taux de perte de l'appareil.

Comprendre les différents segments de clientèle et leurs attentes

L'objectif du BB3 était de comprendre les préférences spécifiques des consommateurs et leur volonté d'acheter en ce qui concerne le prix, la présentation, les caractéristiques du produit et la production durable.

  • Effectuer une analyse comparative permanente des prix du marché.
  • Valider la volonté d'achat des consommateurs pour différentes gammes de prix et présentations de produits.
  • Identifier les points de vente et les canaux spécifiques pour atteindre les bons segments de consommateurs.
  • Il existe un segment de clients prêts à payer un prix plus élevé pour une viande qui est plus saine pour eux et dont l'impact sur l'environnement est moindre.
  • Les tendances du marché en ce qui concerne les différentes présentations et coupes commerciales du produit sont fondamentales pour la viabilité économique d'un produit durable.
  • La création d'alliances avec les canaux de distribution est essentielle pour valider l'offre de valeur du produit.
Programmes de partenariat dans le domaine de l'élevage

L'objectif de BB2 est d'identifier des mécanismes de collaboration ad hoc avec les producteurs qui tiennent compte de leurs besoins techniques et financiers, ainsi que de leurs capacités de gestion d'entreprise.

  • Définir des mécanismes qui donnent aux producteurs des certitudes sur le prix, le moment et les conditions d'achat à l'avance.
  • Pouvoir financer les producteurs dans le cadre d'un régime qui a du sens pour eux et qui leur permet de réaliser de réels bénéfices.
  • Les mécanismes de collaboration doivent être flexibles et variés pour s'adapter aux réalités d'un large éventail de producteurs.
  • Pour les producteurs ayant moins de 10 têtes d'animaux à l'engrais, les mécanismes de collaboration devraient inclure des plans de financement.
  • Le métayage durable s'est avéré être un mécanisme viable pour les petits producteurs.
  • Être en mesure d'adapter les mécanismes de collaboration.
Convaincre les producteurs d'adopter des méthodes d'élevage régénératrices

L'objectif du BB1 est de convaincre les producteurs des avantages économiques de l'élevage régénératif (en particulier le SSPi).

L'élevage régénérateur exige du producteur qu'il modifie sa façon d'investir et d'exploiter son ranch, ainsi que la gestion de son bétail.

  • Présenter clairement les avantages économiques, même si les priorités d'investissement dans les infrastructures changent.
  • Reconnaître l'importance d'investir à la fois dans la conversion aux systèmes sylvopastoraux et dans les infrastructures destinées à faciliter la gestion intensive du bétail (par exemple, davantage de clôtures et/ou de clôtures électriques pour réduire la superficie des enclos, investir dans davantage d'abreuvoirs pour améliorer la prise de poids des animaux).
  • Tirer parti de l'expérience des éleveurs pionniers qui ont déjà converti leurs ranchs.
  • Les producteurs n'ont pas l'habitude d'investir dans la régénération de leurs ranchs. Le coût de la conversion à un système sylvopastoral est perçu comme une dépense qui les empêche d'investir dans un plus grand nombre de têtes de bétail. La réponse typique des producteurs est la suivante : "Nous ne sommes pas des producteurs forestiers".
  • Même lorsque le système sylvopastoral est mis en œuvre, la gestion intensive du bétail exige un effort initial plus important de la part de l'équipe d'exploitation du ranch, en particulier au début.
  • Démontrer les avantages économiques de l'élevage régénératif en visitant des ranchs convertis.
  • Renforcement pratique des capacités des producteurs.
Avantages implicites pour la conservation des forêts dans le secteur forestier - la transformation du bois n'a pas d'incidences négatives.

Le secteur forestier est très attractif pour les investisseurs à long terme. Pour réussir, il est important de réduire le crédit et l'accès aux créanciers.

Le fait d'avoir un portefeuille d'investisseurs plus large nous permettra de continuer à développer nos activités tout en conservant les forêts mexicaines.

En 2018, nous avons incorporé environ 600 nouveaux hectares effectifs, tous dans la région de Huimanguillo, Tabasco, et avons récolté et libéré plus de 1 500 hectares, dont nous avons sélectionné des hectares stratégiques et commencé la deuxième rotation sur ces mêmes terres avec la norme Proteak.

De même, nous avons continué à soutenir le programme d'association avec les petits propriétaires terriens initié en 2015, qui a été un succès et nous a permis d'atteindre plus de 800 hectares accumulés incorporés dans ce schéma au cours de l'exercice 2018.

  • Mettre en œuvre des engagements et des normes pour une exploitation et une production respectueuses de l'environnement.
  • Plan d'entreprise défini et éprouvé
  • Profil d'investisseur sensibilisé à la durabilité et à sa valeur.
  • Certifications dans les régions où nous travaillons : Forest Stewardship Council® ; CARB 2, qui établit des normes de faible émission de formaldéhyde dans des matériaux tels que le contreplaqué, les panneaux de particules et le MDF, afin d'éviter toute atteinte à la santé lorsque l'on travaille avec l'un de ces matériaux ; Verified Carbon Standard, entre autres.

Mettre l'accent sur la durabilité dans le modèle d'entreprise afin d'avoir

d'accéder aux agences de développement, aux branches entreprises des agences ou aux investisseurs qui cherchent à "verdir leur portefeuille".

Un niveau élevé d'engagement pour accéder à ce type d'activité vous donne une valeur ajoutée (compétitivité).

Pour mettre en place une entreprise de ce type et travailler avec un engagement fort en faveur de la durabilité et de la protection de l'environnement, il est important de comprendre le marché et ses besoins, ainsi que la concurrence nationale et internationale.

En outre, il faut avoir une vision intégrale qui permette de visualiser les impacts environnementaux et sociaux.

et sociaux.

Créer un environnement commercial pour le secteur forestier durable

L'objectif principal est de créer les conditions nécessaires au développement de plantations forestières commerciales durables (CFP).

Il s'agit de récupérer des terres dégradées et inexploitées pour leur donner une vocation forestière, dans le cadre d'une gestion durable des forêts.

Les plantations utilisées en raison du type d'arbre ne sont pas aussi intensives que d'autres cultures et contribuent à la régénération des sols.

En ce qui concerne les crédits carbone, plusieurs transactions ont été réalisées en 2018, pour un volume total de 6 326 tCO2. En outre, Proteak a été invitée à faire partie du groupe de travail sur les compensations, convoqué par SEMARNAT, pour discuter de l'inclusion des projets forestiers dans le marché des compensations carbone au Mexique.

  • La solidité économique de l'entreprise et le fait de disposer d'un modèle financier du projet pour l'investissement ont permis de faire face aux intempéries et de maintenir l'entreprise à flot.
  • Il était essentiel de pouvoir compter sur les investissements nécessaires pour que l'entreprise puisse atteindre une plus grande échelle.
  • La sélection des espèces (Eucalyptus TECA), qui présentent des caractéristiques et des processus de production différents, a été une réussite.
  • Poursuivre l'effort de développement d'un matériel génétique de qualité et productif. Le verger d'hybridation d'eucalyptus inauguré en 2016 a permis de réaliser avec succès des essais sur le terrain avec quatre nouvelles variétés de clones, dont certaines ont donné des résultats très prometteurs.
  • Trouver des alternatives pour traiter les différents types de régime foncier, par exemple, s'il s'agit d'un ejido, d'un régime communal, s'il s'agit d'un régime privé, etc.
  • Il n'existe pas de politique publique, de plan ou de stratégie forestière.
  • Il n'y a pas de plan forestier ni de stratégie de politique publique.
  • Le dumping des fibres a été tenté pour l'arrêter, mais il n'y a pas de tarif (ce devrait être la première chose à faire pour garantir le développement des projets forestiers nationaux).
  • Lutter contre le trafic illégal de bois
  • Sélectionner des essences ayant une finalité commerciale et liées à une transformation - produit fini.
  • C'est un plus d'avoir une approche durable de la gestion forestière.
  • Toujours avoir une approche commerciale, toujours avoir une rentabilité / source de revenus.