Outil interactif de prise de décision basé sur le SIG
L'outil ASDA GIS (Asda = plateforme en hébreu) pour la planification de l'espace marin soutient les couches d'information existantes ainsi que les produits du processus de planification en cours d'une manière inclusive, flexible, visuelle, transparente et participative. Il permet aux experts et aux acteurs professionnels de différentes disciplines de croiser et d'analyser des données, de répondre et de participer de manière interactive, de dialoguer et d'échanger des idées et des opinions spatiales et textuelles relatives à la planification de l'espace marin. Cet outil est au service de tous les participants et présente les produits du plan à ses différentes étapes. Il apporte des solutions dans trois domaines d'activité : la planification, la participation et la gestion. La composante planification est destinée aux experts professionnels et aux conseillers de différentes disciplines, permettant un dialogue de groupe entre les experts et un échange flexible et visuel d'informations et d'idées concernant la planification de l'espace marin ; la composante participation est destinée au grand public et aux parties prenantes, permettant d'observer les produits du travail du plan d'espace marin et d'y réagir ; la composante gestion est destinée aux décideurs à différents niveaux, permettant des analyses spatiales et statistiques ainsi que des examens basés sur l'information des scénarios de développement.
1) Financement 2) Capacité (personnel ayant des compétences en SIG et en programmation)
Le manque de volonté du personnel de planification de soutenir le développement d'un tel outil peut constituer un défi majeur. Lors de la planification de l'ASDA dans le cadre du plan Israël Maine, plusieurs planificateurs n'étaient pas d'accord. Ils préféraient utiliser des cartes sur papier et pensaient que l'outil en ligne serait une perte de temps. Parmi les membres de l'équipe de planification, les partisans représentaient environ 50 %. La présence d'un plus grand nombre de jeunes, de personnes maîtrisant l'internet et peut-être d'universitaires (intéressés par des solutions innovantes) au sein de l'équipe centrale pourrait contribuer à résoudre ce problème. Une autre activité qui aurait pu être utile à cet égard aurait été de contrôler l'utilisation de l'outil, afin de "prouver" son utilité. En fin de compte, cela n'a pas été fait de manière systématique ou approfondie. Il faut une certaine ouverture à ce type d'outil, surtout de la part de ceux qui ne sont pas familiarisés avec la technologie. Un soutien politique et technique est nécessaire non seulement pour le développement de l'outil mais aussi pour sa promotion et son utilisation à chaque occasion.