Bénévolat

Les projets mis en place dans ce domaine offrent aux jeunes la possibilité de contribuer à la conservation de la nature en effectuant les tâches suivantes :

  1. Reforestation;
  2. Préservation de la flore et de la faune;
  3. Collecte de données;
  4. Entretien des réserves naturelles;
  5. Projets de bio-construction;
  6. Éducation environnementale et communication.
  1. Les jeunes au Paraguay manifestent de plus en plus d’intérêt pour la préservation des espaces naturels.
  2. Le programme #GuardaparquesVoluntarios offre un programme complet pour l’élaboration des activités.
  3. Alliance et communication avec Parques Nacionales Naturales de Colombia (parcs nationaux naturels de Colombie) afin de fournir l’information concernant l’élaboration des activités.

Le programme #GuardaparquesVoluntarios a eu, lors de sa première édition, une assistance importante qui dépassait la capacité d’instaurer le programme de manière adéquate.

 

En tenant compte des leçons apprises de la première édition, une limite est fixée pour la convocation. Cela a été fait après avoir formulé les différents scénarios de participation :

 

  • 50 - 100
  • 100 - 150 
  • 200 – et plus

Cela a permis de faire un meilleur travail afin que tous les jeunes intéressés aient un endroit où travailler et un programme de travail.

plan de gestion de la réserve biologique

Le document de planification de la réserve biologique a pour objectif premier la conservation de la biodiversité. Pour élaborer ce plan de gestion, un travail spécifique a été mené sur les concessions de Vanille déjà existantes et dans les zones où de nouvelles attributions de concessions contribueraient aux objectifs de conservation de la RB. Les zones de fortes naturalités ont été écartées pour assurer leur conservation et la réalisation d'actions de lutte diffuse.

Adhésion de toutes les parties prenantes à cette démarche

 

Inventaire sur le terrain

 

Rencontre des producteurs de Vanille et recueil des attentes et pratiques

Le plan de gestion de l'aire protégée, qui fait également office de dossier de création, a intégré dès le départ la valorisation de la Vanille comme activité génératrice de revenus, contribuant à la conservation de la biodiversité.  Le temps investi dans l'élaboration du plan de gestion, avec la participation/l'intégration de toutes les parties prenantes est long mais nécessaire à son succès.

 

L'aire protégée (réserve biologique) a été ensuite créée par arrêté ministériel (signé par le ministère de l'environnement et le ministère de l'agriculture) : "pour atteindre les objectifs de conservation de la réserve, l'exploitation des concessions de Vanille est autorisée conformément à un cahier des charges spécifique" (article 6 de l'AM).

 

Un contrat de concession est signé par les cultivateurs, en leur demandant le respect strict du cahier des charges indiqué dans le contrat. Ils sont ensuite contrôlés régulièrement par l'agent forestier, qui s'assure du respect du cahier des charges.

Micro-zonage des ressources multiples de la parcelle en fonction du type de sol présent, avec un focus sur les essences locales

Une carte topographique délimitant la parcelle choisie avec les différents types de sols identifiés et les espèces appropriées a été élaborée avec l’aide de la population et des experts. Deux principaux types de sols ont été identifiés:

  • Les sols des flancs des montagnes: surfaces couvertes de cailloux; horizon 1 (0 à 20 cm) est limono-sableux avec mélange de grains de cailloux; horizon 2 (20 à 40 cm) est dominé par des grosses pierres et une faible proportion de terre et horizon 3: (40 à plus) n’était pas accessible. Pour ce type, les essences appropriées sont: Acacia nilotica, Acacia Sieberiana, Acacia seyal, Azadirachta indica, Anogeissus leiocarpus, Ziziphus mauritiana, Eucalyptus camaldulensis.
  • Le lit du site est dominé par les vertisols (sols riches en minérals argileux) représentants des endroits des fentes de retraits: horizon 1 (0 à 40 cm) composé de limon et d’argile et horizon 2 (40 à plus) d’un mélange de limon, d’argile et de grains de cailloux. Les essences qui y conviennent comprennent entre autres: Khaya senegalensis, Cassia siamea, Vitex doniana, Eucalyptus camadulensis, Faidherbia albida, Anacardium occidentale et d'autres arbres fruitiers.

En fonction de ces différents types de sols, un mini- zonage a permis de délimiter 11 blocs occupés par huit essences choisies.

  • Implication totale des animateurs villageois désignés ayant une volonté à suivre les activités au quotidien.
  • Choix participatifs des espèces afin d’assurer un REBOISEMENT UTILE
  • Adoption de l’approche miro-zonage multi-ressources.

Il est essentiel de prendre en compte les caractéristiques physiques de la parcelle pour le succès de l’initiative, notamment les caractéristiques du sol et la topographie, en faisant appel à des experts locaux. Ceci permet de modéliser l’espace afin d’en assurer une gestion durable et rentable à cours, moyen et long terme.

 

Création de politiques et de lois propices

Un système de supervision et de contrôle décentralisé par le biais des autorités forestières locales et des patrouilles d’exécution dans les villages a été mis en place. La sensibilisation aux pratiques illégales a été renforcée. Les contrôles publics des voies de transport vers les points de consommation et les marchés de consommation garantissent que les charbonniers, les transporteurs et les détaillants sont motivés à utiliser du bois provenant de sources durables.

L'orientation stratégique sur les chaînes de valeur du charbon de bois vert a été définie dans une stratégie de modernisation régionale (Vision 2020) pour la région DIANA. La stratégie était le résultat d'un processus de négociation avec les principaux acteurs de la société civile. Les éléments clés comprennent l'amélioration de la gestion des forêts, le reboisement et l'introduction de technologies efficaces et le développement des marchés locaux du bois-énergie.

 

Des propositions de mesures réglementaires ont été prises pour limiter la production illégale de bois énergie. Les membres d’une plateforme de coordination environnementale (OSC-E / DIANA) réunissant tous les acteurs concernés de la société civile de la région DIANA discutent régulièrement des progrès et des défis.

• Sensibilisation des décideurs politiques à la promotion du bois en tant que source d’énergie renouvelable
• Bonne gouvernance et sécurité foncière, en particulier allocation des friches à des ménages engagés
• Coordination multi-acteurs (plateforme régionale d'échange d'énergie de biomasse - PREEB) pour promouvoir la coordination de la mise en œuvre de la stratégie régionale sur le bois de feu
• Renforcement de l’application des lois et de la transparence pour améliorer la compétitivité du charbon de bois durable sur le marché

• La formulation d'une stratégie régionale sur le bois de feu doit reposer sur une vision consensuelle, un engagement et une appropriation de haut niveau et des informations de base solides. La stratégie doit combiner la modernisation des aspects "en amont" et "en aval" de la chaîne de valeur
• Le développement de la chaîne de valeur doit être soutenu par un soutien politique et un développement commercial
• Le développement de la chaîne de valeur doit être encouragé par des exonérations fiscales pendant la phase de démarrage; à un stade ultérieur, les parties à la chaîne de valeur pourront verser des fonds à leurs municipalités respectives.

Sécurité foncière pour les planteurs d'arbres

Processus d'approbation participatif villageois allouant des sites de reboisement individuels aux ménages, ainsi que des droits d'utilisation et d’obligations définis:

1) Les producteurs s’adressent à leurs autorités forestières locales pour les transferts de titres fonciers

2) Consultation (incluant les forestiers) au niveau des villages pour exclure les terrains contestés et pour prendre une décision unanime sur les futures allocations. Résultats: dialogue et plan d’esquisse

3) Vérification par les décideurs communaux et approbation par un décret commun

4) Assignation des terres à l'organisme de reboisement basée sur un document de spécification

5) Cartographie des parcelles individuels: les propriétaires des parcelles reçoivent une carte individuelle avec les coordonnées GPS signées par le maire

6) Enregistrement des sites par le bureau foncier; vérification officielle des sites , du décret communal et de l’inscription au plan locale d’occupation foncière

Les autorités forestières enregistrent les transferts des droits d'utilisation pour une durée indéterminée avec l’égalité d’accès et le partage des bénéfices. Les petits ménages possèdent environ 3 ha leur permettant de produire environ 2,6t/an de charbon pendant 27 ans sans investissement supplémentaire.

  • Disponibilité de terres stériles non adaptés à d’autres utilisations du sol
  • Implication des municipalités (décret municipal pour l'attribution des terres pour le reboisement et la gestion décentralisée des terres)
  • Cadre juridique, en particulier la réforme agraire de 2005 permettant la certification des terres par les municipalités

• L’attribution de droits individuels à long terme des terres marque un nouveau niveau sans précédent de sécurité, de motivation et d’appropriation foncières

• Le nombre de feux de brousse dans les zones de reboisement a diminué car les propriétaires des forêts ont intérêt à protéger leurs biens

• Les revenus ont augmenté d'environ 40% par rapport au revenu moyen dans les zones rurales. Pour les gens sans terre (1/3 des ménages agricoles ruraux) la hausse est nettement plus importante

• Les groupes d'utilisateurs sont autonomes et fonctionnent de manière autonome, avec une formation et un soutien organisationnel (chartes, administration, formation de comités, bases de données) fournis par le projet, les ONG et les autres partenaires locaux.

• Le soutien monétaire direct n'est pas fourni

• La planification de l’occupation du sol a permis d’analyser, d’évaluer et de prioriser plusieurs intérêts fonciers. C'était la base d'un processus de consultation visant à exclure les terrains contestés dès le départ et à permettre une décision par consensus sur l'attribution et la taille des sites.

Analyse spatiale multicritère pour la hiérarchisation des paysages pour la restauration

L'approche s'est concentrée sur 3 fonctions écosystémiques essentielles: l'eau, la biodiversité et le sol suivant les différentes étapes comme suit:

  1. Identification des paramètres et critères pertinents pour les services écosystémiques (>100 critères)
  2. Pré-filtrage: spatialisation des paramètres à l'échelle nationale, régionale et locale (41 critères disponibles spatialement)
  3. Consultation: sélection des critères définitifs basés sur 3 groupes (eau, biodiversité, sol) lors des travaux de groupe, consultations directes, établissement des priorités, pondération des indicateurs et détermination des critères prioritaires (28 critères prioritaires). Exemples: précipitations, ressources hydrologiques, densité de la population, utilisation des terres, carbone du sol et productivité
  4. Analyse multicritère, préparation de 14 cartes de scénarios combinant différents groupes (eau, biodiversité et sol) avec quatre niveaux de priorité, identification de la zone prioritaire de 11 122 540 ha
  5. Vérification des résultats basés sur les données de l’étude de la méthodologie d’évaluation des opportunités pour la restauration (MEOR) et d’autres sources
  6. Validation des résultats par le comité national et la plateforme RPF et sélection de 8 bassins hydrographiques prioritaires
  • Existence de documents politique et de planification définissant les opportunités générales de RPF
  • Analyse des options de financement et des opportunités d’engagement du secteur privé dans la RPF (fin 05/2017)
  • Plateforme de dialogue RPF avec intérêt et mobilisation des acteurs
  • Passage d'un écosystème forestier axé à une approche écosystémique au niveau du paysage intégrant la prévention de l'érosion et l'approvisionnement en eau
  • L’utilisation des terres habituelle n’était plus une option à cause de la forte dégradation écosystémique
  • L'identification des trois groupes de fonctions écosystémiques (eau, biodiversité, sol) a beaucoup aidé les parties prenantes à comprendre leur propre rôle et espace d'action
  • Une consultation approfondie et la participation de 38 organisations différentes sont essentielles afin de prioriser les zones de restauration de manière transparente et participative et de créer un consensus sur la décision finale pour être unanimement acceptée
  • Il était essentiel de trouver un consensus politique pour une répartition géographique plus équilibrée des zones prioritaires de 4 millions d’hectares
  • Le processus a permis d’établir une définition officielle des 159 bassins versants
  • Le processus était très technique mais a déclenché une réflexion politique intense vue qu’une approche globale du paysage a été utilisée pour la planification et la prise de décision et a révélé un énorme potentiel pour la RPF
  • Les décisions ont également été guidées par les politiques actuelles dans le secteur de l’énergie et de l’environnement pour assurer la cohérence
Développement d'une stratégie nationale de restauration des paysages forestiers

La stratégie nationale de restauration des paysages forestiers et des infrastructures vertes a été développée de manière participative pendant 8 mois à différentes étapes:

  1. Définition du périmètre au niveau des comités et rédaction des termes de référence, sélection des conseillers,
  2. Validation de la méthodologie,
  3. Consultation du gouvernement, de la société civile et du secteur privé au niveau régional (10 régions sur 22),
  4. 2 ateliers de validation au niveau national pour le comité et la plateforme,
  5. Communication de la stratégie au niveau du Conseil des ministres (réunion de tous les ministres et premiers ministres),
  6. Diffusion sur le site du ministère de l'environnement et des forêts.

La stratégie fait le point sur la situation actuelle et les conditions-cadres à Madagascar, analyse les principaux défis pour atteindre l'objectif de 4 M ha d'ici 2030 et donne des conseils stratégiques sur la manière de les surmonter et de mobiliser les acteurs clés.

La stratégie recommande des priorités stratégiques couvrant la bonne gouvernance, la planification spatiale cohérente, les mesures de restauration technique et la mobilisation des ressources. Ils se répartissent en 12 objectifs et activités concrètes.

  • Une étude sur les opportunités de la RPF - suivant la méthodologie de l'UICN -depuis 2015 a servi de base technique.
  • L’élaboration de la stratégie a coïncidé avec la révision de la "nouvelle politique forestière" du Ministère de l’environnement et des forêts où la RPF en est une priorité clé.
  • La nouvelle politique énergétique nationale appuie la mise en œuvre de la stratégie de la RPF par la restauration de 40 000 hectares/an de forêts et de plantations forestières pour l’approvisionnement énergétique domestique ruraux.
  • Il était crucial que la stratégie identifie ouvertement les défis et le potentiel d’amélioration, y compris les questions de droits fonciers, le manque actuel de coopération intersectorielle et la faiblesse de la gouvernance, reflétant la prise de conscience des problèmes existants.
  • Pour son acceptation et sa légitimité, il était essentiel de développer les éléments clés de la stratégie dans un processus participatif avec le comité de la RPF.
  • L’idéal était que la stratégie soit validée officiellement par un décret interministériel impliquant des secteurs clés; mais cela ne suffisait pas et un long processus de solicitations au sein des puissants ministères concernés était nécessaire. Intégrer les secrétaires généraux des ministères de l'agriculture et de l'aménagement du territoire au sein du comité de la RPF était la solution pour intégrer la stratégie.
Campagnes de sensibilisation au niveau local

Des campagnes de sensibilisation ont été menées dans chacun des neuf cantons. Ils ont couvert les éléments suivants:

  1. Thèmes à discuter à propos de la RPF et de la planification des activités potentielles
  2. Réunions locales avec 77 villages pour partager les résultats des visites sur terrain
  3. Programmes de radio dans les langues locales
  4. Sessions d’échanges avec le directeur préfectoral de l'environnement
  5. Conception et développement de panneaux d'affichage pour chaque village

Après la cartographie participative et l'inventaire, les résultats ont été partagés avec les communautés par l'installation de tables synoptiques dans les villages eux-mêmes, visibles et accessibles pour tout le monde. Cela a déclenché des discussions internes dans la communauté et a permis d'identifier une ou deux options de restauration à faible coût par village, à mettre en œuvre par les communautés elles-mêmes sous la supervision technique du personnel de service forestier. La communication continuel des informations, à travers les sensibilisation et réunions participatives afin d’identifier les options prioritaires de la RPF dans chacun des cantons, a déclenché un dynamisme et une légitimité au sein de la communauté à s'engager dans la restauration.

  • Ouverture d’esprit des usagers à participer étant donné les défis qu’ils sont en train de confrontés et voient un avantage direct dans la restauration
  • Visites préparatoires des zones et ateliers de restauration y compris les accords avec les autorités préfectorales et les chefs traditionnels
  • Les ONG locales en tant que partenaires de confiance
  • Les activités menées avec succès dans la réserve de biosphère transfrontalière du delta Mono ont fourni des arguments convaincants pour soutenir la restauration
  • Il est essentiel mais également difficile de définir la taille du groupe approprié pour atteindre le maximum des membres des communautés (niveau villageois ou cantonal)

  • Le contenu des produits et des messages de communication doit être adapté aux circonstances de chaque canton

  • Le langage approprié pour la communication est crucial: dès le début, la décision a été prise d'utiliser le dialecte local pour une compréhension commune pour tout le monde

  • L'intégration des femmes dans toutes les phases du processus a été cruciale pour son succès

Inventaire forestier à l’échelle infranationale

L'inventaire des forêts naturelles et des plantations a été basé sur la cartographie participative couvrant les étapes suivantes:

  1. Formation des équipes d'inventaires forestiers
  2. Définition des types de forêt et des couches forestières (stratification): analyse et interprétation des images satellitaires RapidEye 2013-2014 (5 m x 5 m de résolution)
  3. Mise en œuvre du pré-inventaire: évaluation des résultats de l'inventaire forestier national, préparation du travail sur terrain, détermination du coefficient de variation et méthode statistique, mesure de 20 parcelles circulaires. Inventaire de la forêt principale avec un rayon de 20 m (échantillons avec diamètre ≥10cm et hauteur≥1,30 m); inventaire des sous-bois dans des parcelles circulaires de 4 m de rayon (échantillons d'arbres et d'arbustes avec 5cm≤diamètre<10 cm et hauteur≥1,30 m)
  4. Mise en œuvre de l'inventaire: préparation du travail sur terrain, mesure de 173 parcelles circulaires avec les mêmes caractéristiques et avec le soutien des cartographes locaux.
  5. Traitement des données au niveau de la gestion régionale avec l'aide de l'unité de gestion de base de données d'inventaire
  6. Zonage et identification des options de restauration du paysage forestier
  • Expérience du personnel technique du MERF dans la réalisation du premier inventaire forestier national du Togo
  • Existence d'unités de gestion des données forestières et cartographiques au sein du MERF
  • Utilisation des résultats du premier inventaire forestier national au niveau régional
  • Disponibilité des images satellitaires RapidEye (2013-2014)
  • Evaluation du potentiel de RPF du Togo (2016)
  • Orientation et connaissance des cartographes locaux des ressources locales
  • Une identification et une cartographie approfondies des acteurs au début de l'inventaire étaient primordiales pour former une solide structure de coordination.
  • Il était crucial de maintenir l'intérêt et le soutien des communautés locales dans le processus d'inventaire grâce à des communications et sensibilisations régulières.
  • La mise en œuvre de l'inventaire au niveau communautaire a été faite de manière très remarquable; le processus participatif a placé les forestiers dans un nouveau rôle de conseillers communautaires et de compagnons de route pour la gestion des forêts. L'administration - autrefois perçue comme une force répressive et un gestionnaire autoritaire des ressources - a été acceptée par la communauté comme partenaire
  • L'inventaire, incluant l'identification de 70 espèces d'arbres (24 familles et 65 genres) dans les quatre zones, a permis de mieux connaître la biodiversité existante et son potentiel dans le contexte de la RPF et de l'adaptation au changement climatique
Autonomie

La forêt comestible urbaine représente la capacité de résilience de la ville par rapport aux changements climatiques et aux problèmes de sécurité alimentaire. Elle doit donc elle-même être résiliente, peu vulnérable (aux maladies, aux problèmes environnementaux ou de gouvernance), et le plus possible autonome (en énergie, en nutriments, en eau).

Notre système nécessite peu de ressources extérieures en eau et en nutriments. L’eau de pluie est récupérée via un collecteur, puis réutilisée pour remplir la mare, nettoyer les outils et arroser les plantes. Les branches et les feuilles mortes, les épluchures et les mauvaises herbes sont compostées dans plusieurs bacs, puis transformées en compost de très bonne qualité apportant aux plantes tous les nutriments dont elles ont besoin.

La forêt comestible est constituée de « guildes », chacune composée de plusieurs étages de végétation qui collaborent et s’aident mutuellement à pousser plus vite et plus fort. On y retrouve des plantes mellifères permettant d’attirer les pollinisateurs, des plantes fixatrices d’azote, des plantes qui recouvrent le sol empêchant ainsi l’apparition des mauvaises herbes. Par conséquent, la forêt comestible est un système résilient aux aléas climatiques et dont l’entretien nécessite peu d’énergie humaine.

1.Une autonomie en eau grâce au système de collecte d’eau de pluie

2.Une autonomie en nutriments et un cycle de gestion des déchets grâce aux bacs à compost

3.Collaboration et entraide entre les plantes grâce au compagnonnage et aux guildes de permaculture.

Au début, comme les volontaires n’étaient familiarisés ni avec la façon de faire un compost, ni avec le concept des bonnes associations de plantes, nous avons organisé des « Work Party » pour leur apprendre les techniques et les principes d’une agriculture naturelle. À présent, ils sont capables d’entretenir le compost, choisissent les bonnes combinaisons de plantes, et peuvent à leur tour transmettre ces bonnes pratiques aux visiteurs et aux médias.

Une forêt comestible a besoin de temps avant de devenir totalement autonome. Nous nous reposons encore partiellement sur le réseau d’eau courante de la ville, surtout en cas d’absence de précipitations. Et les volontaires ne sont pas encore équipés des connaissances nécessaires à la résolution de certains problèmes techniques. Une fois, une panne de la pompe a entraîné une fuite d’eau. Aucun des volontaires n’était en mesure de gérer ce problème et nous avons dû faire appel à un expert. Cela nous a permis d’apprendre à réagir rapidement en cas de besoin, en écrivant sur place comment réagir et qui contacter en cas de tel ou tel problème.