PLAN D'ACTION COMMUNAUTAIRE
Point de vue touristique dans la communauté de Pizarro
Richard Bazán
Un outil de planification participative basé sur les étapes suivantes :
- Préparation: identification des acteurs (leaders communautaires et gestionnaires du territoire), des accords antérieurs et préparation logistique des ateliers.
- Atelier de construction du plan.
- Socialisation du plan parmi les communautés et les gestionnaires.
Lors de l'atelier de construction du plan, la participation des communautés impliquées (dans leur ensemble ou par le biais de leurs représentants élus) et des gestionnaires du territoire est encouragée, avec l'accompagnement de l'équipe technique du projet.
Ainsi, au cours de cet atelier (d'environ 8 heures), un Rêve Collectif est identifié pour une période de 12 mois, lié au tourisme dans leurs espaces territoriaux, et en même temps en accord avec les efforts de conservation de leur aire protégée.
Une fois le rêve collectif identifié, les participants déterminent :
- Les objectifs.
- Desbuts pour mesurer la réalisation de leurs objectifs.
- Lesactivités (et leurs responsables) qui leur permettront d'atteindre leurs objectifs.
- Desindicateurs de suivi pour mesurer l'avancement de la réalisation de leurs activités.
- Lesresponsables des objectifs et des activités.
- Leséchéances et les dates estimées.
- Les ressources du projet, des agents de la destination et des gestionnaires du territoire.
- Plans d'utilisation touristique en cours de mise à jour : cela a permis au Plan d'action communautaire de devenir un document de référence pour la durabilité de la destination touristique.
- Plans de vie complète (dans le cas de la CR d'Amarakaeri) en cours de mise à jour : cela permet aux PAC de constituer un précédent dans l'identification de la vision et des besoins des communautés indigènes.
- Implication des communautés et des gestionnaires : cela a permis une collaboration active, caractéristique principale de la gouvernance d'un territoire ayant une vocation de tourisme durable.
Dans le processus de conception du plan d'action communautaire, une méthodologie a été développée qui a nécessité une validation par les personnes impliquées dans le projet et un transfert avec l'équipe en charge du travail sur le terrain. À cette fin, les versions en cours de développement de la méthodologie ont été socialisées et les perspectives ont été alignées entre toutes les personnes impliquées dans cette étape, en donnant la priorité à l'approche de la conservation et au tourisme communautaire en tant qu'outil à fort impact qui promeut un revenu économique capitalisable à partir des connaissances des communautés participantes.
Le processus de mise en œuvre a nécessité une étape de convocation, dont le défi était la représentativité ; il a également été confronté aux distances géographiques et aux contraintes de temps des représentants et des gestionnaires des communautés.
À cette fin, deux formats ont été utilisés (un pour chaque AP) : dans le cas de Río Abiseo, deux représentants des communautés se sont réunis dans le cadre d'un atelier de 8 heures ; dans l'autre cas (Amarakaeri), le format de l'atelier a été mis en œuvre dans le cadre d'un atelier par communauté. Ces deux types d'ateliers ont permis d'assurer la représentativité et la gestion assertive de chacun d'entre eux.