Le projet a investi de manière significative dans le renforcement des capacités au niveau local et national par le biais d'une sensibilisation à l'EbA/Eco-DRR, d'activités d'apprentissage pratique sur le terrain et d'ateliers de formation. Le projet a veillé à ce que les femmes fassent partie des personnes formées dans toutes les activités.
Le renforcement des capacités locales a ciblé principalement les cinq villages où les interventions ont eu lieu, mais a également impliqué des représentants des villages qui ont participé à l'extension des interventions du projet à une plus grande zone de l'oued dans la partie amont. La sensibilisation favorise le dialogue sur les écosystèmes des zones arides et les questions de gestion des risques de catastrophe.
Des agents de vulgarisation agricole (deux par village) ont été formés en raison de la présence limitée du gouvernement dans les villages pour fournir des services de soutien à la vulgarisation agricole. En outre, huit agents communautaires de santé animale, également appelés "paravets", ont été formés à l'élevage, au traitement, aux médicaments pour animaux, à l'alimentation et à la vaccination, dans le cadre de sessions théoriques et pratiques. Les "paravets" ont également surveillé les zones de pâturage réensemencées.
Une formation nationale et une formation au niveau de l'État sur l'Eco-DRR ont également été organisées.
La majeure partie du renforcement des capacités s'est déroulée sur le terrain, dans le cadre d'un "apprentissage par la pratique", par la mise en œuvre d'interventions sur le terrain telles que la création et la gestion de pépinières, le réensemencement des terres de parcours et le reboisement.
Les formations de renforcement des capacités locales proposées aux communautés améliorent les chances de continuité dans la gestion des interventions sur le terrain.
L'atelier organisé au niveau de l'État a lancé une série de dialogues au Darfour Nord sur l'importance d'établir un forum servant de plateforme pour une gestion des ressources naturelles qui soit à la fois inclusive et consciente des risques liés à l'eau. L'organisation de telles formations au niveau national et au niveau de l'État aide à intégrer les mesures basées sur les écosystèmes dans les politiques et les programmes nationaux. En effet, la GIRE a été identifiée comme une mesure clé pour réduire les risques de catastrophes et s'adapter au changement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes, ce qui s'est reflété dans le programme d'action national qui a été le principal résultat de la formation nationale.