Travail à proximité de la communauté

Le travail à proximité de la communauté se fait dans le respect de la diversité des traditions, en tenant compte des résistances.

 

Le travail communautaire est fondé sur les intérêts et les nécessités des communautés. Celles-ci sont les principales intervenantes dans la recherche de solutions.

 

Les processus de gouvernance appliqués par l’Institut visent à faciliter la communication entre les organisations et les communautés. C’est pourquoi l’Institut organise des ateliers de gestion inclusive.

 

  1. 1. Au Brésil, on sait que 90 % des initiatives de conservation de la nature sont liées aux communautés locales. En partant de ce principe, l’Institut établit des relations et un plan de travail à long terme.

    2. L’établissement de liens de confiance avec les communautés est indispensable pour travailler en étroite collaboration avec elles.

    3. Les processus de gouvernance mis en place par les gouvernements.

    4. Les processus de gouvernance dans les zones de conservation autochtones et communautaires.

  1. Plusieurs organisations ont mené des initiatives infructueuses de conservation et de développement parce qu’elles n’ont pas su comprendre et respecter les communautés.
  2. De nombreuses organisations ne comprennent toujours pas que 90 % des projets de conservation sont liés aux communautés et aux peuples autochtones.
  3. Il est important de travailler en tenant compte du processus de gouvernance des gouvernements, car la gestion efficace du territoire nécessite la participation des parties prenantes.
Apprendre / To learn

To protect, we need knowledge.

  • What shark and ray species are present in the shallow waters of the French West Indies?
  • When are these species present?
  • Are they present on all the islands?
  • What are the potential local threats to their populations?
  • Are they in contact with human activities?

With so many questions in need of an answers, we came up with two main methods to collect the necesarry knowledge:

  • Scientific monitoring based on aerial surveys. The shallow waters of the French West Indies were explored with a drone. This method makes it possible to identify the species present and count the number of individuals which frequent the shallow waters.
  • Aquisition and valorisation of sea user's knowledge. Who is best placed to know the sea? The local users! Fishermen, divers, swimmers use the sea every day. Participatory science was used to record sightings of sharks and rays. The collected data made it possible to produce distribution maps for each species and to collect information about shark and ray interactions with humain activities.
  • Stakeholders and managers involvement.
  • Communication.

The difficulty of using participatory sciences.

Mesures de conservation

Cette composante est axée sur les mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable des populations et des habitats : les mesures de protection sont les plus importantes car la destruction et la dégradation de leurs habitats représentent les principales menaces pour ces espèces. Afin de protéger les populations et leurs habitats, des efforts sont déployés avec les parcs nationaux et les réserves privées en vue d’encourager la conservation des plantes et de les soutenir dans leurs activités de contrôle et de surveillance, de veille, d’éducation environnementale et de mise en œuvre de mesures incitatives de conservation. En ce qui concerne les espèces gravement menacées, on a entrepris des plans d’action de restauration dans les endroits déboisés et à propager des plantes pour des collections ex situ et des réintroductions possibles. On a aussi identifié quelques espèces que l’on peut utiliser de façon durable en horticulture et en écotourisme et qui pourraient servir d’incitatifs pour la préservation des forêts. La gestion dans le parc national Las Orquídeas est un exemple de succès en matière de conservation des cycades. L’espèce Zamia wallisii y a été déclarée objet de conservation, et les fonctionnaires et les communautés paysannes se sont approprié l’espèce afin de protéger ses habitats.

Les connaissances de base, l’implication des différents acteurs clés (avec des actions de divulgation et d’éducation) et l’utilisation des outils normatifs appropriés sont nécessaires afin de pouvoir obtenir des impacts positifs sur la conservation des espèces. La collaboration entre les institutions utilisant des approches complémentaires à la conservation est aussi essentielle, notamment avec les acteurs qui travaillent à la conservation in situ (zones protégées et gestion intégrée du territoire) et à la conservation ex situ (jardins botaniques, horticulteurs).

Une leçon apprise importante est qu’il est plus viable de commencer à collaborer avec les institutions qui travaillent dans le domaine de la conservation in situ (comme les zones protégées) et ex situ (comme les jardins botaniques) qui ont déjà des programmes de conservation en place auxquels on peut facilement intégrer de nouveaux objets de conservation, telles des espèces de plantes charismatiques. Après être parvenu à mettre en œuvre des mesures de protection, de restauration et d’utilisation durable dans ces contextes, on peut utiliser ce qu’on a appris pour relever des défis plus grands : par exemple, créer de nouvelles zones protégées (dans notre cas, des réserves privées). L’autre leçon apprise est qu’il est important d’essayer, le plus tôt possible, de bien comprendre les menaces auxquelles fait face la biodiversité (leurs causes socio-économiques, etc.), et d’identifier les obstacles possibles à la mise en œuvre des mesures de conservation (notamment les processus bureaucratiques).

Production de connaissances

Ce pilier vise à ce que toutes les espèces de zamia connues fassent l’objet de diagnostics en ce qui concerne leur distribution et abondance afin de déterminer quelles sont les populations prioritaires nécessitant l’adoption de mesures de conservation. Il vise à produire de l’information scientifique qui servira de base à l’élaboration de stratégies de conservation pour les espèces menacées. Des collaborations ont été établies, entre autres, avec les institutions de recherche, les jardins botaniques, les zones protégées publiques et privées et les ONG. Ces collaborations permettront de procéder à des explorations pour rechercher les populations de zamia, d’effectuer des études de la biologie des populations (démographie, caractéristiques fonctionnelles) ainsi que des études des interactions écologiques (avec les pollinisateurs, les disséminateurs de graines et les herbivores). On a mis en place des programmes de surveillance des populations à grande échelle (pour 12 espèces) qui fournissent de l’information sur la dynamique des populations, les conditions de leurs habitats et l’impact des menaces et des stratégies de conservation. Pour connaître certains des produits de gestion de connaissances, veuillez visiter le site web de la Sociedad Colombiana de Cycadas (société colombienne des cycades).

Pour générer les connaissances nécessaires à la mise en œuvre des plans d’action pour la conservation, il a été essentiel de créer des partenariats avec des acteurs clés, incluant les institutions académiques et les jardins botaniques qui effectuent des recherches, mais aussi les autorités environnementales régionales, les parcs nationaux, les réserves privées et la population locale qui appuient les recherches et les programmes de surveillance et qui, en général, nous aident pour que tout le monde s’approprie mieux les règles de conservation des plantes.

Une leçon importante est que pour pouvoir effectuer les recherches et réaliser la surveillance à long terme, il est nécessaire de compter sur les acteurs clés dans les localités, qui s’approprient les projets et les poursuivent. Une autre leçon est que les endroits choisis pour effectuer une surveillance à long terme doivent être des zones protégées publiques ou des réserves privées qui garantissent que ces habitats seront dédiés à la conservation de la biodiversité à long terme.

Suivi écologique

Il est nécessaire de suivre l'impact de la lutte contre les espèces invasives exercée par les concessionnaires de Vanille sur le retour et le maintien des espèces indigènes. Un premier suivi a été organisé en 2014-2015 sur une parcelle pilote. Un prochain suivi sera organisé en 2020, avec une étude-bilan de l'effet sur l'ensemble des concessions accordées.

 

En parrallèle, les agents forestiers et le service foncier de l'ONF tiennent à jour les cartes de concessions et notent pour chaque concessionnaire si il respecte bien les consignes, et si ce n'est pas le cas, le note dans un registre spécifique pour assurer ensuite le suivi des mesures correctrices demandées aux concessionnaires.

Bonnes connaissances en botanique, bonne compréhension des processus d'invasions et des dynamiques de populations.

Une étude plus scientifique, en complément aux tournées de contrôle qui sont faites régulièrement, a permis de faire un bilan de la richesse spécifique et la recrudescence de certaines espèces rares. L'étude a également permis de montrer aux concessionnaires l'attention particulière de l'ONF pour la valorisation de la biodiversité dans les concessions de Vanille.

Mise en place d'un partenariat pour l'étude cartographique

L'université de Perpignan est un partenaire historique de la Réserve et certains universitaires sont membres du Conseil Scientifique de la Réserve et interviennent régulièrement dans de nombreux suivis. Ils ont participé à la rédaction du dernier plan de gestion 2015-2019 permettant ainsi de maîtriser les attentes du gestionnaire et les réponses aux différentes problématiques rencontrées. La proximité avec le site permet de faire de la Réserve un véritable laboratoire à ciel ouvert pour ces chercheurs. L'université de Perpignan avait déjà effectué la cartographie des substrats rocheux en 3 D de la Réserve avec une précision à 30 cm près (voir PJ). Cette cartographie a permis de mieux connaitre la zone et adapter les moyens mis en oeuvre pour obtenir des résultats d'une telle précision. De part cette connaisssance du terrain, la maitrise de ce matériel techologique et les attentes du gestionnaie à travers un cahier des charges précis ont permis d'obtenir un chiffrage adapté et juste pour la réalisation de ce suivi.

Il était important d'indenfier les partenaires capables de répondre aux attentes du gestionnaire. Les nombreux suivis réalisés sur cette thématique ont permis d'adapter les objectifs et compléter les manques des précédentes études. La connaissance du terrain des partenaires a favorisé la réalisation de cette étude. Enfin, la maitrise des différents outils utilisés lors de cette étude a permis à ce suivi d'être réalisé de manière optimale.

Plusiseurs échanges en amont auront été nécessaires pour la réalisation de ce suivi. Les nouvelles technologies ont permis de compléter les manques relevés dans les précédentes études. De part ces nouveaux moyens, il aura été nécessaire d'identifier les bons partenaires dès le départ. Cette préparation aura permis de cibler les attentes et de ce fait, réduire les coûts engendrés par ce suivi.

Utilisation d'un drone pour compléter la cartographie des petits fonds de la Réserve

La faible profondeur près de la côte exclu l’utilisation du sonar dans ces zones qui disposent d’une transparence de l’eau suffisante pour permettre la télédétection. Afin de compléter la cartographie des petits fonds côtiers lors de ce suivi, l’utilisation d’un drone Phantom 4MD lors d’une sortie a permis une interprétation claire de la zone de Peyrefite en termes de posidonie, notamment par la faible profondeur. Une seconde sortie a permis l’obtention d’autres orthophotos le long de la côte « des Tynes ». Par manque de temps et à cause de mauvaises conditions météorologiques, la zone de Pin Parasol ne bénéficie pas d’orthophotos. L’utilisation du drone a permis l’obtention d’une orthophoto faisant apparaître avec précision des herbiers ou matte morte par transparence de l’eau.

Le choix d’utilisation de ces systèmes est dû aux caractéristiques des sites d’études. La côte des Albères possède une transparence de l’eau considérée comme étant  l’une des plus faibles de la Méditerranée. L’utilisation combinée de ces trois systèmes de surveillance a permis l’obtention des données surfaciques des différents lieux et ainsi de déterminer leur évolution. La connaissance de la zone a également favoriser le bon déroulement du suivi.

Il est nécessaire d'adapter le matériel aux différentes conditions de la zone d'étude. Pour ce suivi, la combinaison des 3 équipements a été validée pour 2 des 3 sites. En effet, le troisième site où l'herbier était le plus profond n'a pas permis l'utilisation du drone. Toutefois, les 2 autres moyens couplés à des vérités terrains ont permis d'obtenir des résultats très satisfaisants et complémentaires.

Gouvernance

Il est indispensable de fédérer les partenaires pour atteindre une bonne gestion de l'environnement. Pour cela, il est nécessaire de : 

- identifier tous les conflits d'usages

- associer les usagers dans les partenaires : scientifiques, communautés locales, gestionnaires d'espaces protégés, fédérations de pêche, etc.

Les deux facteurs clés de réussites sont :

- Information neutre et synthétique sur l'état des écosystèmes (données scientifiques)

- suffisamment de moments de rencontre pour partager l'information et fédérer les acteurs.

Science + consultation publiques = solution efficace et acceptation locale

 

Système de collecte de données dans le Parc National de Toubkal

Entre 2015 et 2019, la Direction du Parc National de Toubkal (DPNT) a élaboré des fiches de collecte de données pour le suivi i) des infractions liées aux activités touristiques, et ii) de la faune sauvage.

Il s'agit de fiches sous format papier remises aux éco-gardes locaux et qu'ils doivent remplir lors de leurs prospections de terrain, illustrer par des photographies et remettre ensuite aux Chefs de Zones du Parc National de Toubkal (PNTb) : à partir de ces fiches, ces derniers élaborent alors pour la DPNT des rapports trimestriels et des cartes de localisation, qui alimentent une base de données.

A partir de la fin octobre 2019, la DPNT envisage d'améliorer et de faciliter pour les éco-gardes locaux la collecte de données : le chargé de l'écotourisme au Parc National de Toubkal, en collaboration avec le chargé du suivi scientifique et les Chefs de Zones du PNTb, a ainsi adapté pour cette aire protégée le logiciel CyberTracker afin de développer une application mobile, facile d'utilisation, pour réaliser le monitoring dans le Parc National de Toubkal. Une formation pour l'utilisation de cette appli est prévue très prochainement au profit des éco-gardes du PNTb.

Des formations au monitoring (types de données à collecter, remplissage des fiches, manipulation du GPS et de l'appareil photo numérique) sont un prélable absolu avant d'entamer les prospections de terrain par les éco-gardes locaux.

La rigueur dans la collecte de données par les éco-gardes, puis celle dans la centralisation et la synthèse de ces données par les Chefs de Zones du Parc National de Toubkal.

Par ailleurs, la manipulation de l'outil SIG par ces derniers n'est pas superflue. 

Grâce à ce système de suivi mis en place par la DPNT, une véritable base de données a pu être alimentée et ainsi mise à jour périodiquement, permettant d'améliorer les connaissances en matière de faune sauvage (pour les espèces prioritaires) et de localisation des "points noirs" relatifs à l'activité touristique.

Mieux encore, la mise en oeuvre de ces opérations de patrouilles et de suivi sur le territoire du Parc National de Toubkal a permis une diminution du temps de réaction entre le constat d’une infraction dans la zone centrale et l’établissement du Procès-verbal, les éco-gardes locaux étant constamment sur le terrain et en contact permanent avec les Chefs de Zone du PNTb (d'où un rôle prépondérant dans la lutte contre le braconnage ou les constructions illégales).

Cependant, il s'est tout de même avéré que les éco-gardes locaux avaient encore beaucoup de lacunes dans la collecte de données, principalement dues au fait que beaucoup d'entre-eux sont illettrés. Le logiciel CyberTracker semble donc être une solution intéressante pour résoudre ce problème. Affaire à suivre...

Mise en oeuvre d'un système de navigation GPS

Lors de ce suivi, la vedette de la Réserve Naturelle a été mise à disposition afin de pouvoir étudier les petits fonds côtiers. D'une longueur de 8 mètres
elle est équipée d’un sondeur, d'un GPS et d'un radar. Afin de compléter ce matériel et obtenir une précision la plus fine possible, la vedette a été équipée pour ce suivi d’un GPS différentiel fonctionnant en mode WAAS/EGNOS métrique temps réel, avec une précision de l’ordre de 1 à 2 mètres. Pour plus de précision lors des investigations menées lors de la cette campagne, un système RTK (Real Time Kinematic = cinématique temps réel) a été utilisé. Sa balise a été placée sur le toit du sémaphore du Cap Béar, proche de la zone étudiée. Il s’agit d’une méthode où des corrections du signal GPS sont transmises en temps réel à partir d’un récepteur de référence, implanté sur un point connu précis, vers le récepteur mobile du bateau. On peut alors avoir une précision de
l’ordre du centimètre si l’on se trouve à proximité du récepteur de référence.

ll est indispensable d'identifier les partemaires pouvant répondre aux objectifs fixés par le gestionnaire. Il convient également de disposer de moyens adaptés et une connaissance du terrain afin d'éviter la perte de temps. Un échange régulier avec ces partenaires associés au projet permet d'obtenir des réponses et anticiper les problèmes.

Il est obligatoire de définir un cahier des charges très précis afin que le suivi répondent aux attentes du prestataire mais également que l'utilisation de ces nouvelles technologies ne vienne pas fausser la comparaison avec les résultats obtenus lors des suivis précédents.