3. Signature des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés avec les communautés des villages de Bouna et de Nassian

Au terme de l’atelier de concertation, l’ensemble des points du modèle de convention ont été validés par les parties prenantes présentes. La prochaine étape de cette importante activité était donc l’organisation des rencontres d’échanges avec les communautés des différents villages concernés des secteurs de Bouna et Nassian pour un échange sur les difficultés qu’elles pourraient avoir dans la mise en œuvre de la convention pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés suivi de la signature de la convention dans les villages visités. Une tournée de rencontre avec les communautés de chaque village dont les représentants étaient présents lors de l’atelier de concertation de décembre 2022 a été réalisée pour échanger sur les modalités de mise en œuvre de la convention d’accès au PNC dans le cadre l’adoration des sites sacrés et procéder à sa signature. Cette tournée a vu la participation de l’OIPR/DZNE (Le Directeur de Zone Nord-Est, le Chargé d’études, le Chargé des mesures riveraines, les Chefs des secteurs et des animateurs ruraux concernés) et l’Expert Biodiversité et Forêts de la GIZ/Pro2GRN. Les populations ont répondu massivement avec la présence effective des chefs de villages, des chefs de terres et leurs notabilités qui ont accueilli chaleureusement la délégation.

La durée d’intervention dans chaque village était de 2h30mn au maximum et les principales activités étaient l’accueil, installation et présentation des civilités, le rappel du contexte, des objectifs et du bienfondé de la convention, la lecture et explication du contenu de la convention, l’adoption et la signature de la convention par les deux parties et remise d’une copie à chaque village, des échanges sur d’autres aspects des relations avec l’OIPR-populations riveraines. Une vingtaine de conventions ont été signées lors de cette tournée.

La pré validation du modèle de convention avec les représentants des communautés concernés lors de l’atelier de concertation et leurs présences lors de la tournée a facilité les échanges et la compréhension du contenu par l’ensemble des communautés, ce qui a facilité leur adhésion et la signature des conventions par leurs représentants. Il convient d’inventorier les sites des autres secteurs (Téhini, Dabakala, Kong) afin de signer de nouvelles conventions avec ces villages.

2. Validation d’un modèle de convention d’accès aux sites sacrés du PNC avec les communautés en présence des autorités locales

L’atelier de validation de la convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a vu la participation de plusieurs acteurs à savoir les autorités préfectorales, la GIZ, les villages riverains des secteurs de Bouna et Nassian, les radios locales. La tenue de cette rencontre a nécessité une parfaite coordination de la DZNE et son partenaire GIZ/Pro2GRN. 

Cette phase a nécessité une phase préparatoire qui a consisté à l’élaboration et la validation des termes de référence et du projet de convention pour l’accès aux sites. L’équipe d’animation de l’OIPR-DZNE a présenté ledit projet à l’ensemble des participants. Deux (2) groupes de travail ont été constitués pour passer au peigne fin la convention déjà conçue pour observations (Suggestions et recommandations).

Chaque groupe a présenté les résultats issus des différents échanges. Les suggestions et recommandations faites lors des plénières sur le projet de convention ont été présentées et discutées. 

Cet atelier a permis donc de parcourir dans son entièreté le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés, les avis des parties prenantes ont été recueillis et pris en compte selon les règles de gestion des Parcs Nationaux et Réserves naturelles de Côte d’Ivoire et le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a été validée.

L’étude d’identification des sites sacrés dans le PNC qui a été réalisée a permis de relever les villages riverains qui ont des sites existants dans l’aire protégée et qui manifestent le besoin de renouer avec ces pratiques. Ce qui a facilité la mobilisation de ces villages pour la validation du modèle de conventions.

1. Collecte d’informations et de données à travers des études sur la contribution des pratiques socio-culturelles à la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé

La première étape a été axée sur la réalisation d’une étude permettant d’identifier les sites cultuels dans le PNC et dans les villages environnants. 

La Direction de Zone Nord-Est de l’OIPR prévoit la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé (PNC). Dans cette optique, une stratégie a été définie dans laquelle est prévue la valorisation des pratiques traditionnelles des riverains à des fins touristiques. Tenant compte de l’historique de création du PNC, il est connu qu’il a hérité de sites sacrés à l’intérieur pour lesquels peu d’informations sont disponibles. C’est dans ce cadre qu’un thème d’étude de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny « Contribution des pratiques socio-culturelles à la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé » a été initié en vue donc de recueillir les informations sur les sites cultuels et les attraits culturels pouvant contribuer à la relance de l’écotourisme au PNC. 

L’un des facteurs de réussite a été la disponibilité des chefs de terre et des garants de la tradition à fournir les informations lors des enquêtes de l’étude.

Les résultats obtenus montrent que le PNC contient une diversité de sites et que les populations de sa zone périphérique (ZP) ont des attraits culturels qui peuvent contribuer à la relance de l’écotourisme au PNC. Dans le secteur de Bouna, trente-six (36) sites sacrés ont été identifiés dont vingt et un (21) sont dans le parc et quinze (15) à sa périphérie et trente (30) sites au niveau du secteur de Nassian dont vingt-deux (22) se trouvent dans le parc et les huit (8) autres à sa périphérie. 

Toutefois, des problèmes liés à leur dévalorisation ont été identifiés. Ainsi, pour relever ce défi, des objectifs ont été définis et pour que ces pratiques contribuent à la relance de l’écotourisme, deux axes stratégiques ont été identifiés. Il s’agit (i) de la collaboration et la motivation des riverains et (ii) la promotion du tourisme culturel par le gestionnaire.

Les communautés locales restent fortement liées au Parc national de la Comoé à travers les sites cultuels qui y existent et sont engagées à les préserver et à les valoriser.

Évaluation de l'impact du projet et apprentissage

Le suivi et l'évaluation (S&E) du projet est un processus continu au sein du Tsavo Trust (TT), avec un responsable du S&E chargé de mener à bien ces activités. Le responsable du suivi et de l'évaluation recueille des données sur divers paramètres tels que le rendement des récoltes, la réduction des conflits hommes-éléphants et d'autres indicateurs écologiques, sociaux et économiques pertinents afin de mesurer l'impact du projet. Cette approche systématique permet une évaluation continue de l'efficacité du projet, l'identification des domaines à améliorer et l'adaptation pour une réussite à long terme. Les données sont régulièrement analysées et intégrées dans la planification et la mise en œuvre futures afin de garantir la durabilité du projet et son alignement sur ses objectifs.

  • Systèmes de collecte de données :
    De solides systèmes de collecte de données quantitatives et qualitatives ont été mis en place, permettant un suivi efficace des indicateurs écologiques, sociaux et économiques. Ces systèmes ont permis d'assurer un suivi précis et complet des résultats du projet, fournissant des informations essentielles sur les impacts prévus et imprévus.
  • Enquêtes de référence et de suivi :
    Des enquêtes de référence ont été menées avant la mise en œuvre du projet, et des enquêtes de suivi ont été programmées à intervalles réguliers. Ces enquêtes ont mesuré les changements et les impacts au fil du temps, permettant au projet d'évaluer les progrès et l'efficacité dans la réalisation de ses objectifs.
  • Mécanismes de retour d'information de la communauté :
    Les membres de la communauté ont partagé leurs expériences et fourni un retour d'information sur le projet lors de réunions mensuelles, ce qui a permis de s'assurer que leurs points de vue étaient entendus et pris en compte dans les ajustements futurs du projet. Cela a permis de renforcer l'appropriation et la confiance au niveau local tout en encourageant l'engagement continu de la communauté.
  • Ateliers d'apprentissage continu :
    Des ateliers réguliers ont été organisés pour examiner les résultats de l'évaluation, partager les leçons apprises et discuter des stratégies d'amélioration. Tsavo Trust a mis à jour les parties prenantes sur le Plan de Clôture de 10% (10%FP) au cours d'ateliers trimestriels sur les Conflits Homme-Faune (HWC), encourageant une culture d'apprentissage et d'adaptation continus. Cela a permis aux équipes du projet et aux parties prenantes de répondre aux nouveaux défis et aux nouvelles opportunités dès qu'ils se présentaient.
  • L'évaluation continue est le moteur de l'amélioration :
    Une évaluation régulière et systématique a été essentielle pour comprendre l'impact réel du projet. Cela a permis de prendre des décisions éclairées, permettant au projet de rester réactif et pertinent au fil du temps.
  • Le retour d'information de la communauté est la clé du succès :
    Les idées et le retour d'information des membres de la communauté ont fourni des perspectives pratiques, sur le terrain, qui ont conduit à des améliorations significatives. L'implication de la communauté dans le processus d'évaluation a permis de renforcer les relations et d'accroître le soutien local au projet.
  • Les partenariats apportent une valeur ajoutée :
    Les collaborations avec les parties prenantes concernées ont apporté une valeur ajoutée significative au processus d'évaluation en offrant une analyse plus approfondie et en renforçant la crédibilité des résultats. Ces partenariats ont permis des évaluations plus rigoureuses et une meilleure compréhension des impacts à long terme.
  • Une culture de l'apprentissage renforce la durabilité :
    L'accent mis par le projet sur l'apprentissage continu par le biais d'ateliers et de mécanismes de retour d'information a assuré son succès à long terme. Cette approche adaptative a permis au projet d'évoluer, de rester efficace et de se pérenniser en tirant les leçons de ses succès et de ses difficultés.
Aménagement intégré du territoire

La planification intégrée de l'utilisation des terres a permis d'allouer stratégiquement des terres à l'agriculture, à la conservation et aux établissements humains, en équilibrant les besoins des populations et de la faune. Après une formation sur l'agriculture intelligente face au climat (CSA) et une sensibilisation continue à la conservation de la faune et de l'habitat lors de réunions communautaires mensuelles organisées par le projet BIOPAMA, l'approche intégrée de l'utilisation des terres était sur le point d'être mise en œuvre. Les bénéficiaires du plan "10% de clôture" ont maximisé les 10% alloués à l'agriculture en plantant des semences certifiées les mieux adaptées aux conditions climatiques, ce qui a permis d'obtenir des rendements élevés. Dans le même temps, les 90 % restants ont été utilisés efficacement par la faune et le bétail, créant ainsi l'équilibre nécessaire dans la zone de conservation de Kamungi. Cette approche a bénéficié à la fois aux communautés et à la faune en favorisant une utilisation durable des terres qui a soutenu les moyens de subsistance et les efforts de conservation.

  • Planification collaborative:
    Une approche multipartite a été essentielle pour le succès de la planification intégrée de l'utilisation des terres. Les membres de la communauté, les défenseurs de l'environnement, les experts agricoles et les représentants du gouvernement ont été activement impliqués dans le processus de planification, garantissant ainsi la prise en compte des besoins de toutes les parties. L'intégration des connaissances indigènes et les contributions apportées lors des réunions communautaires mensuelles, facilitées par le projet BIOPAMA, ont favorisé un sentiment d'appropriation et d'engagement de la part des communautés locales. Cette approche collaborative a permis de garantir que les terres étaient allouées à des fins agricoles et fauniques, équilibrant ainsi la coexistence de l'homme et de la nature.
  • Pratiques de gestion durable des terres:
    La formation à l'agriculture intelligente face au climat a permis aux membres de la communauté d'adopter des pratiques qui améliorent la productivité agricole tout en préservant l'environnement. Des semences certifiées ont été utilisées pour optimiser le rendement des cultures sur les 10 % de terres allouées à l'agriculture dans le cadre du plan de clôture. Parallèlement, la gestion durable du pâturage et de l'habitat a permis de garantir que les 90 % restants des terres soient utilisés de manière bénéfique par la faune et le bétail. Cette approche a permis de préserver la biodiversité, de soutenir la résilience des écosystèmes et de contribuer à la santé des sols et à la conservation de l'eau.
  • Zonage et cartographie:
    Des stratégies claires de zonage et de cartographie ont été mises en œuvre, désignant des zones pour l'agriculture, la faune et le bétail. Les 10 % affectés à l'agriculture ont été soigneusement sélectionnés en fonction de l'adéquation des terres aux cultures et aux conditions climatiques, afin de garantir une productivité maximale. Les 90 % restants ont été préservés pour la faune et le pâturage, ce qui a permis de mettre en place un système d'utilisation des terres équilibré et fonctionnel. La cartographie communautaire des terres a permis un suivi en temps réel de l'utilisation des terres, contribuant ainsi à maintenir l'intégrité écologique de la zone de conservation de Kamungi.
  • Incitations économiques:
    Les avantages économiques ont joué un rôle essentiel pour garantir la participation de la communauté et l'adhésion au plan d'utilisation des terres. Les rendements agricoles élevés du plan de clôture de 10 %, obtenus grâce à l'utilisation de pratiques intelligentes sur le plan climatique et de semences certifiées, ont apporté des avantages financiers directs aux communautés locales. En outre, les initiatives de soutien communautaire du Tsavo Trust - telles que la fourniture de systèmes solaires domestiques, de fourneaux à économie d'énergie, de revêtements de barrage pour la conservation de l'eau, de bourses d'études et de soutien à l'éducation, ainsi que d'aide à la santé - ont davantage incité les communautés à maintenir l'équilibre entre la conservation et le développement. Ces incitations ont contribué de manière significative au succès global de l'approche intégrée de l'utilisation des terres en améliorant les moyens de subsistance tout en promouvant des pratiques de gestion durable des terres.
  • Renforcement des capacités et formation:
    Les initiatives de renforcement des capacités menées par le projet BIOPAMA ont permis de former les membres des communautés à l'agriculture intelligente face au climat et à la conservation de la faune et de la flore. Ces formations, ainsi que les efforts continus de sensibilisation lors des réunions communautaires mensuelles, ont permis aux communautés d'acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre des pratiques de gestion durable des terres. Cette solide base de connaissances a permis une utilisation plus efficace des terres, une augmentation de la productivité agricole et une amélioration des efforts de conservation de la faune et de la flore.
  • L'inclusivité est le moteur de la réussite:
    La participation de toutes les parties prenantes - membres de la communauté, défenseurs de l'environnement, experts agricoles et représentants du gouvernement - a été essentielle au succès de la planification intégrée de l'utilisation des terres. L'approche participative a permis de prendre en compte les différents besoins, ce qui a favorisé l'appropriation par la communauté et l'adhésion à long terme au plan. La prise en compte des connaissances locales, renforcée par une sensibilisation continue dans le cadre des réunions communautaires du projet BIOPAMA, a contribué de manière significative au succès du plan.
  • L'agriculture intelligente face au climat est la clé de la productivité:
    L'utilisation de semences certifiées et de pratiques agricoles intelligentes face au climat dans le cadre du plan de compensation de 10 % a permis d'obtenir des rendements nettement plus élevés, ce qui démontre que les techniques agricoles durables peuvent être très bénéfiques pour les communautés locales. L'intégration réussie de ces pratiques a permis à la communauté de bénéficier d'avantages économiques tout en contribuant à la conservation des écosystèmes environnants.
  • Les incitations économiques encouragent l'adhésion de la communauté:
    Les avantages économiques directs, tels que la fourniture de systèmes solaires domestiques, de fourneaux économes en énergie, de revêtements de barrage, de bourses d'études et de soutien à l'éducation, ainsi que de services de santé, ont joué un rôle crucial en encourageant l'adhésion de la communauté au plan d'occupation des sols. Ces projets de subsistance, soutenus par Tsavo Trust, ont renforcé l'équilibre entre la conservation et le développement, en veillant à ce que les communautés perçoivent des avantages tangibles de leur participation aux efforts de conservation. Ce lien entre la conservation et l'amélioration du niveau de vie a favorisé le soutien à long terme du plan.
  • L'équilibre de l'utilisation des terres améliore la coexistence:
    En réservant 10 % des terres à l'agriculture et 90 % à la faune et au bétail, le plan d'utilisation des terres a réussi à créer un équilibre qui a favorisé les moyens de subsistance de l'homme tout en préservant les habitats de la faune et de la flore. Cette répartition judicieuse des terres a permis de réduire les conflits entre l'homme et la faune et de garantir l'utilisation durable des ressources naturelles, favorisant ainsi la coexistence à long terme.
  • Les cadres politiques et juridiques assurent la stabilité:
    Un soutien politique et juridique solide a permis de mettre en œuvre le plan intégré d'utilisation des terres. La collaboration avec les autorités locales a permis de faire respecter les limites de l'utilisation des terres et de remédier aux violations. Ce cadre juridique a jeté les bases d'efforts de conservation et de développement durables.
  • La capacité d'adaptation est essentielle à la durabilité:
    Le suivi et l'évaluation continus de l'utilisation des terres grâce à la cartographie SIG et aux mécanismes de retour d'information de la communauté ont permis une gestion adaptative. Cette flexibilité a permis au plan d'occupation des sols de répondre à l'évolution des conditions environnementales et des besoins socio-économiques, ce qui l'a rendu plus résilient et plus durable à long terme.
Techniques de reproduction et d'élevage de la salamandre géante de Chine (Andrias davidianus)

La technologie d'élevage pour la sélection des géniteurs consiste à choisir comme parents des individus de sexe et d'origine différents provenant de la même région. L'alimentation adaptée à la reproduction doit être diversifiée et se composer principalement d'aliments riches en protéines, pauvres en graisses, faibles en calories et riches en oligo-éléments. Un mois avant et après la période de reproduction, il convient de fournir des aliments riches en protéines, en matières grasses et en calories.

Les expériences de sélection et de dosage des aliments consistent à alimenter différents bassins d'aquaculture avec différents aliments et à effectuer des essais avec différentes combinaisons afin de déterminer le plan d'alimentation optimal et la meilleure structure nutritionnelle pour l'élevage écologique de la salamandre géante. En maîtrisant l'alimentation et la combinaison nutritionnelle les plus appropriées pour les différentes périodes de la salamandre géante, la qualité du sperme des géniteurs mâles peut être améliorée et la capacité de production d'œufs des géniteurs femelles peut être augmentée.

Facteurs essentiels :

1. Éviter la consanguinité. La sélection de parents de sexe et d'origine différents de la même région permet d'éviter efficacement la consanguinité ;
2. Choix des aliments. Choisissez des aliments qui sont plus faciles à obtenir et qui ont des composants nutritionnels complets, tels que la carpe herbivore, la carpe argentée, la loche, les crevettes, les grenouilles, le porc et le foie de porc, etc.
3. Traitement des aliments. Les poissons vivants doivent être fraîchement tués et les parties non comestibles telles que les têtes, les arêtes et les épines doivent être enlevées ; le porc et les autres viandes doivent être dégraissés (le cas échéant) et coupés en longues lanières d'environ 50 à 100 grammes. Les appâts morts doivent être trempés dans une solution d'eau salée à 30 % pendant 10 minutes ; les appâts vivants doivent être trempés dans une solution de dioxyde de chlore à 2-3 ppm pendant 10 minutes.
4. Distribution d'aliments. Les aliments doivent être fournis selon un calendrier régulier, avec une qualité constante et en quantités fixes. Les appâts morts doivent être proposés tous les trois jours, vers 18 heures, et doivent être consommés dans l'heure qui suit. Les appâts vivants doivent représenter 5 % du poids total des salamandres géantes dans chaque zone, avec la possibilité d'augmenter la quantité si nécessaire.

En enregistrant l'alimentation, la prise de poids, l'activité, l'ovulation et la fécondation de la salamandre géante (voir les figures ci-jointes). Il a été constaté que le groupe B avait une efficacité alimentaire significativement plus élevée que les deux autres groupes, ce qui indique que la salamandre géante se tournera vers des appâts morts avec moins de difficulté de prédation lorsque la chasse de proies vivantes est difficile. Les données du groupe A montrent que la salamandre géante prend rapidement du poids lorsqu'elle est nourrie pendant une longue période avec un régime riche en protéines et en graisses, mais que son taux d'ovulation et de fécondation est faible. En combinaison avec l'analyse des principaux composants nutritionnels de divers appâts, il convient de diversifier l'appât de la salamandre géante, en le composant principalement d'appâts riches en protéines, faibles en graisses, faibles en calories et riches en oligo-éléments, tels que divers poissons, loches, crevettes, crabes, grenouilles, etc. Un mois avant et après la période de reproduction, des aliments riches en protéines, en matières grasses et en calories peuvent être donnés, tels que divers poissons et viandes de volaille et des organes internes, ce qui permet à la salamandre géante d'accumuler de l'énergie avant la reproduction et de récupérer et de passer l'hiver après la reproduction.

Aire de reproduction reproduisant l'environnement de l'habitat sauvage

Relever les défis techniques existants, à savoir les différences entre les environnements d'élevage écologique et les habitats sauvages, et la faible capacité de reproduction naturelle de la salamandre géante, caractérisée par une croissance lente, une maturité sexuelle tardive et de faibles taux de survie et de reproduction. Une méthode d'élevage écologique adaptée à la salamandre géante, basée sur les facteurs environnementaux de son habitat naturel, est proposée.

L'environnement d'imitation écologique est établi sur la base des facteurs écologiques et environnementaux de l'habitat naturel de la salamandre géante, et la sélection de l'objet de référence pour ce modèle de facteur environnemental écologique est cruciale.

Après de longues recherches et des discussions entre spécialistes, nous avons établi un modèle de facteurs environnementaux basé sur des facteurs géographiques et climatiques, des facteurs d'influence du tronçon fluvial, des facteurs environnementaux de la grotte et des facteurs environnementaux de l'eau. Sur la base de ce modèle, nous avons établi le meilleur système de paramètres de construction pour les "fossés écologiques" et les "grottes". Par exemple, la couverture végétale de la zone de la grotte des deux côtés du fossé écologique doit être supérieure à 85 % ; le fossé doit être de forme irrégulière, avec une pente de 30° à 45° s'étendant dans le cours d'eau, une largeur de 50 à 300 cm, une profondeur de 50 cm et un lit de cours d'eau recouvert d'une couche de 15 à 20 cm d'épaisseur de sable et de cailloux composés de sable et de cailloux de rivière, une profondeur d'eau de 25 à 30 cm et un débit de 0,05 à 1 m/s ; la grotte doit être construite de façon à ce que le cours d'eau puisse s'écouler de façon régulière.05 à 1 m/s ; le ratio de la surface de la grotte doit être ≥1,5, ainsi que d'autres paramètres spécifiques.

Surveillance de la biodiversité

La création de la base de surveillance et de recherche sur le singe doré à l'université du Nord-Ouest et de la sous-station de Zhouzhi pour l'observation scientifique nationale sur le terrain et la recherche sur la biodiversité des pandas géants et des singes dorés à nez retroussé, en collaboration avec diverses institutions telles que l'institut de zoologie de Shaanxi, l'université A&F du Nord-Ouest, l'université forestière de Pékin et l'université du Nord-Ouest, sert de base de stage pour les étudiants de troisième cycle et les doctorants. Ces partenariats facilitent les efforts conjoints en matière d'études sur la faune et la flore et d'autres activités scientifiques, favorisant ainsi un développement de haute qualité dans la région.

Des projets de recherche ont été mis en œuvre pour mener des enquêtes approfondies, ce qui a permis de créer une base de données complète sur les espèces rares et protégées, telles que le panda géant, le singe doré à nez retroussé, le takin doré, l'if de l'Himalaya et le Kingdonia uniflora. Cela a conduit à la compilation de 13 rapports d'enquête et de surveillance spécialisés, dont le "Rapport de surveillance du panda géant et de son habitat" et le "Rapport d'enquête sur le singe doré à nez retroussé", ce qui a valu au département des forêts de Shaanxi deux prix de deuxième place pour les avancées scientifiques et technologiques.

Depuis 2012, les caméras infrarouges ont capturé environ 40 000 photographies et 5 000 clips vidéo d'activités d'animaux sauvages rares, notamment des pandas géants et des singes à nez retroussé dorés. Fait remarquable, la réserve naturelle de Zhouzhi a enregistré trois léopards en train de chercher de la nourriture ensemble à trois reprises, ainsi que des images de deux pandas géants sauvages en train de jouer, et la première apparition enregistrée d'un panda géant brun. En outre, des images du chat doré asiatique ont été enregistrées dans diverses zones de la juridiction. En 2019, des images du Takin doré ont remporté le "Prix de la meilleure vidéo" dans l'émission "Eyes of the Secret Realm" de CCTV. Rien qu'en 2023, l'efficacité des efforts de conservation de la biodiversité a été rapportée 16 fois par les médias provinciaux et nationaux.

Éducation et plaidoyer

- Organiser des ateliers de formation axés sur les méthodes de pêche durable, la gestion des ressources et les conséquences juridiques des pratiques de pêche illégales.

- Travailler avec les autorités locales pour les sensibiliser au rôle des associations et à la nécessité d'appliquer les réglementations qui protègent leurs membres et l'écosystème.

A chaque descente dans chaque village, notre équipe était toujours accompagnée par du personnel de la direction régionale de la pêche et de l'économie bleue (DRPEB). A travers des travaux de terrain, ils ont profité de l'occasion pour sensibiliser à la réglementation de la pêche, au rappel des lois et procédures ainsi qu'au respect des calendriers de pêche pour les différentes ressources halieutiques.

Lignes directrices opérationnelles

- Élaborer des lignes directrices opérationnelles détaillant la manière dont l'association gérera les activités de pêche, y compris les règles relatives aux zones de pêche, aux fermetures saisonnières et aux pratiques durables.

- Mettre en place un système de contrôle pour garantir le respect de ces règles, en renforçant la responsabilité des membres.

Les cartes de pêcheurs, qui sont essentielles pour pêcher en toute légalité, constituent une incitation cruciale ; ceux qui n'adhèrent pas à leurs associations respectives ne pourront pas recevoir ces cartes, ce qui les exposera à d'éventuelles répercussions juridiques.

Grâce à ces associations, les pêcheurs locaux acquièrent un statut de membre officiel, condition préalable à l'obtention de leur carte de pêcheur professionnel.