Inscription et accréditation

- Élaborer une procédure d'enregistrement des membres de l'association, en veillant à ce qu'elle réponde à toutes les exigences locales.

- Guider les membres de l'association tout au long du processus d'obtention de leur carte de pêcheur, en soulignant son importance en tant qu'exigence légale pour leurs moyens de subsistance.

-Recueillir l'identité, les informations et la photo des pêcheurs.

Création d'associations

- Organiser des réunions communautaires pour rassembler les pêcheurs et discuter des avantages de la création d'associations locales.

- Faciliter la mise en place de statuts d'association qui définissent les conditions d'adhésion, les rôles et les responsabilités des membres.

Ce mécanisme a un double objectif : il permet non seulement de réglementer l'accès aux zones de pêche en empêchant les pêcheurs de passage de pratiquer des activités de pêche non autorisées, mais il favorise également le sentiment d'appartenance à la communauté au sein de la population locale.

Elles disposent chacune de leurs propres statuts et règlements intérieurs mais aussi d'un fonds commun permettant à leur association de se développer.

Conception d'un plan d'action avec la Direction Régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue (DRPEB) de Diana

En étroite collaboration avec la Direction Régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue de Diana, avec laquelle nous avons développé un plan d'action pour la mise en œuvre de toutes les activités, mutuellement approuvé et signé.

Il est toujours nécessaire d'établir une synergie avec les partenaires concernés afin de pouvoir mettre en œuvre les activités prévues de manière efficace et efficiente.

Rezonage basé sur la biodiversité

Sur la base des résultats des évaluations de la biodiversité, le NCW a entrepris un rezonage de la zone protégée. Différentes zones ont été établies en fonction des besoins en matière de biodiversité. Le plan de zonage a été préparé pour inclure un ensemble de catégories de zonage qui répondent d'abord aux catégories de l'UICN, et ensuite à l'environnement historique naturel, artificiel et culturel de la zone protégée. Les différentes zones identifiées sont respectivement la zone de nature sauvage vierge (18% de l'AP), la zone de nature sauvage éloignée (42%), la zone de nature sauvage restreinte (33%), la zone d'utilisation à faible intensité (7%) et la zone d'utilisation à forte intensité (0,05%). Le zonage a été réalisé à la suite d'études socio-économiques approfondies et de consultations avec les communautés locales, en veillant à ce que les mécanismes de partage des bénéfices soient soigneusement pris en compte. Le zonage étant limité à la zone protégée désignée, l'impact sur les communautés environnantes - peu nombreuses - a été minime.

Restauration de l'habitat

Le programme de réintroduction était également considéré comme un effort de restauration de l'habitat lui-même. En ramenant ces espèces, le NCW visait à rétablir les processus naturels qui avaient été perturbés par leur absence. Des mesures ont été prises pour restaurer l'habitat naturel de ces espèces afin de garantir la réussite de la réintroduction. Le rétablissement des conditions écologiques de référence a impliqué la restauration de la végétation indigène et la gestion des plantes exotiques et/ou envahissantes.

La dégradation de l'habitat résultant des activités de développement est atténuée efficacement dans la réserve par des mesures stratégiques visant à contrôler les établissements humains et à appliquer les règlements relatifs aux activités de pâturage et de chasse.

Afin de restaurer la structure, la fonction et la biodiversité de l'écosystème, des efforts de collaboration avec le Centre national pour la couverture végétale (NCVC) ont facilité de vastes campagnes de plantation dans les zones désignées.

Gestion des espèces envahissantes : Un plan de gestion complet a été élaboré par le National Centre for Wildlife en partenariat avec le NCVC pour lutter contre la prolifération des espèces envahissantes dans la réserve.

En plus de ces efforts, la pression du pâturage est gérée par le zonage de la réserve.

Élevage en captivité et réintroduction

Le NCW a réintroduit avec succès la gazelle des sables(Gazella marica), la gazelle d'Arabie/Idmi(Gazella arabica) et l'oryx d'Arabie(Oryx leucoryx) dans la zone protégée, en sélectionnant des individus issus de populations saines élevées en captivité tout en garantissant la diversité génétique. L'outarde houbara(Chlamydotis undulata) a également été réintroduite avec succès dans la zone. Du début des années 1990 à 2025, un total de 425 gazelles des sables, 103 gazelles idmi et 400 oryx d'Arabie ont été réintroduits. En outre, 90 outardes houbara et 20 autruches à cou rouge ont également été relâchées dans la réserve. Bien que la croissance de la population ait été modeste, le récent exercice d'estimation de la population indique que les populations de toutes ces espèces réintroduites restent stables dans la réserve.

Systèmes agroforestiers pour les communautés autochtones

Ce module se concentre sur la mise en place de systèmes agroforestiers dans les villages d'Ebéa et de Maloumba, au profit des communautés indigènes Bakola/Bagyeli. Le système intègre le cacao, la banane plantain et les produits forestiers non ligneux (PFNL) afin de fournir des moyens de subsistance diversifiés et d'améliorer la sécurité alimentaire. L'agroforesterie contribue à réduire la déforestation en favorisant l'utilisation durable des terres tout en améliorant la fertilité des sols et en renforçant la résistance au changement climatique. Cette initiative génère non seulement des revenus pour les communautés indigènes, mais préserve également leur héritage culturel en combinant les connaissances traditionnelles avec les pratiques agricoles modernes.

  • Propriété foncière : La garantie des droits fonciers des communautés indigènes est cruciale pour le succès de l'agroforesterie.
  • Formation et renforcement des capacités : L'éducation aux pratiques agricoles durables et à la gestion des cultures est essentielle pour une réussite à long terme.
  • Accès aux marchés : Veiller à ce que les communautés aient accès aux marchés pour vendre leurs produits motive la participation et la croissance économique.
  • Une planification inclusive : L'engagement de tous les membres de la communauté, y compris les femmes et les jeunes, renforce l'impact du projet.
  • Diversification : L'intégration de diverses cultures et de PFNL réduit les risques économiques et renforce la sécurité alimentaire.
  • Veillez à ce que la formation initiale soit complète et comprenne un soutien après la mise en œuvre, car les communautés peuvent avoir des difficultés à maintenir les systèmes agroforestiers en l'absence de conseils appropriés.
Introduction de foyers améliorés

L'introduction de foyers améliorés à Lokoundjé répond à la fois à des défis environnementaux et économiques. Ces fourneaux, qui mesurent 5 mètres sur 1,3 mètre, réduisent considérablement les besoins en bois en augmentant le rendement énergétique, ce qui contribue directement à la conservation des mangroves. En triplant la production de poisson fumé, les fourneaux stimulent également les économies locales. Les fourneaux ont été conçus et construits avec la participation de la communauté, ce qui garantit qu'ils répondent aux besoins locaux tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles.

  • Participation de la communauté : La pleine participation de la communauté au processus de conception et de construction garantit que les fourneaux sont culturellement appropriés et qu'ils répondent aux besoins.
  • Soutien technique : L'accès à des experts pour la conception et l'entretien des poêles garantit leur fonctionnalité à long terme.
  • Incitations économiques : La possibilité d'augmenter la production de poisson et les revenus encourage l'adoption à grande échelle.
  • L'adhésion de la communauté : L'implication des utilisateurs dans le processus de conception améliore l'adoption et l'utilisation à long terme.
  • Durabilité : En l'absence d'une formation adéquate, les poêles risquent de ne pas être entretenus, ce qui réduit leur efficacité au fil du temps.
  • Veillez à ce qu'une assistance technique permanente et une formation de suivi soient fournies pour maintenir l'efficacité et la fonctionnalité des poêles à long terme.
Reboisement et restauration des mangroves

Ce projet consiste à reboiser des zones de mangrove dégradées à Lokoundjé. Grâce à la plantation de 6 000 plants de mangrove sur 4 hectares, l'initiative vise à restaurer les services écosystémiques essentiels fournis par les mangroves, tels que le piégeage du carbone, la protection contre les inondations et le soutien à la pêche. Les communautés locales, en particulier les groupes indigènes comme les Bakola/Bagyeli, participent activement à la plantation et au suivi de la santé des mangroves, renforçant ainsi la durabilité écologique et sociale.

  • Participation de la communauté : La participation des communautés locales, en particulier celles qui sont directement touchées, est essentielle pour assurer la continuité de l'entretien.
  • Disponibilité des plants : L'accès à des plants de palétuviers sains et la formation à des techniques de plantation appropriées sont nécessaires à la réussite du reboisement.
  • Soutien du gouvernement : Le soutien juridique visant à protéger les zones reboisées contre l'exploitation garantit également la durabilité des efforts de restauration.
  • L'engagement est essentiel : Donner aux communautés les moyens de remplacer les plants endommagés favorise le sentiment d'appartenance.
  • La résilience dans le reboisement : Le suivi régulier et le remplacement des plants, en particulier dans les environnements difficiles, sont essentiels à la réussite du projet.
  • Il est important de planifier l'entretien après la plantation et d'impliquer les parties prenantes dès le début du processus afin d'éviter que les zones nouvellement reboisées ne soient négligées.
Campagnes de sensibilisation de la communauté

Elle vise à sensibiliser les communautés locales et autochtones à l'importance de la conservation des mangroves et de l'adoption de pratiques durables. La campagne utilise une série d'outils, notamment des brochures, des affiches, des pagnes et des émissions de radio, pour atteindre différents segments de la population. Les activités de sensibilisation visent à éduquer les communautés sur les avantages environnementaux et économiques de la conservation des mangroves, tout en encourageant l'adoption de foyers améliorés pour réduire la déforestation. L'objectif est de créer un fort sentiment d'appropriation locale, garantissant un engagement à long terme en faveur des efforts de conservation.

  • Pertinence culturelle : Les outils de communication, tels que les pagnes, sont adaptés aux coutumes locales, ce qui favorise leur acceptation.
  • Accès aux médias : Les émissions de radio garantissent que les informations parviennent aux régions isolées.
  • Soutien des dirigeants locaux : L'engagement des responsables administratifs et locaux amplifie l'impact de la campagne.
  • Communication efficace : l'adaptation de la communication au contexte local renforce l'implication de la communauté.
  • Cohérence : La diffusion et la distribution continues du matériel sont essentielles pour renforcer le message.
  • Défis : Il peut être difficile de s'assurer que tous les membres de la communauté, y compris les groupes marginalisés, sont atteints, et il convient d'utiliser plusieurs plateformes pour élargir la portée de la communication.