Documenter la nourriture traditionnelle de la tribu indigène Waluguru
Tengeneza Generaration and Davie Masanja
Nous documentons et promouvons notre travail par le biais de la photographie d'art. Les images sont puissantes, car il s'agit de matériel visuel que les gens peuvent voir. Elles rendent les messages relatifs à la conservation plus percutants auprès des membres des communautés avec lesquelles nous travaillons.
Nous faisons appel à des photographes professionnels pour participer aux expéditions et les documenter. À ce jour, nous disposons d'un portfolio de plus de 17 342 photos.
Soucieux d'impliquer les artistes dans le soutien aux travaux de conservation.
Le réexamen de nos méthodes de conservation traditionnelles locales a impliqué une collaboration avec des artistes et des praticiens de la culture.
L'art et la culture sont des outils que les Africains ont toujours utilisés et qu'ils continuent d'utiliser pour éduquer des communautés plus larges à aimer leur nature.
L'art visuel est le meilleur outil pour envoyer un message plus rapide et plus puissant aux communautés, en particulier aux jeunes.
L'art et la culture permettent de se reconnecter personnellement à ses racines.
Photo du TEG avec des représentants du gouvernement
Tengeneza Generaration
Nous avons établi des partenariats solides avec les autorités gouvernementales des réserves naturelles (Tanzania Forest Service Agency (TFS)), ainsi qu'avec le ministère des ressources naturelles, du tourisme et du développement de la jeunesse. Ils nous apportent un soutien continu, qu'il s'agisse de l'utilisation d'un véhicule, de la délivrance de permis, de lettres de recommandation ou de l'exonération des frais de camping pour notre équipe et nos compétences.
Nous entretenons également de bons partenariats avec les communautés locales, qui proposent de nouvelles activités et de nouveaux sites de camping afin d'étendre l'offre d'écotourisme, et nous soutiennent dans l'installation de panneaux de signalisation. L'EAMCEF a fourni un financement de 10 000 dollars pour soutenir le tourisme écologique et culturel en renforçant la communauté de Choma, située à proximité des montagnes Uluguru. Nafasi Art Space a fourni une formation au développement d'un programme artistique et un financement de 1 000 dollars.
Rapport et mise à jour continue des activités à l'intention des parties prenantes.
La mise à jour et l'implication d'autres personnes dans notre travail et la coopération avec nos partenaires ont permis d'améliorer et de façonner l'impact positif sur nos communautés. Par exemple, ils ont formé un groupe d'écotourisme appelé Choma ecotourism group pour gérer le développement du tourisme écologique et culturel.
Notre travail implique de l'auto-motivation et de l'autofinancement. La détermination de l'équipe du TEG à soutenir la conservation de la biodiversité et l'autonomisation des jeunes vivant à proximité des réserves naturelles passe par l'organisation d'expositions et de campagnes de changement de comportement en ligne. Avec ou sans soutien extérieur, le personnel du TEG s'est engagé bénévolement auprès des donateurs, des fonctionnaires et des communautés dans la conception du programme, la collecte de fonds et sa mise en œuvre.
Les fondateurs du TEG et les anciens élèves bénéficient d'un soutien interne pour les formations de développement des compétences, la réalisation d'études de base et de réflexions sur les questions liées à la conservation, la mise en relation avec les parties prenantes et le financement de certaines activités.
En tant qu'organisation de jeunesse, nous nous sommes développés en voulant d'abord investir en nous-mêmes, dans notre crédibilité et nos capacités, avant de nous attacher des donateurs et des partenaires. La détermination de l'équipe TEG et des anciens de TEG a été notre seul atout pour y parvenir.
Modèle de restauration sur les parcelles agroforestières et mobilisation des compétences locales
Training of young mentors (ambassadors) to implement the agroforestry restoration scheme
F4F-GIZ-DFS
Dans l'optique de réaliser une parfaite reproduction du modèle de restauration sur le terrain, dans le but de disposer d'une base unique d'évaluation des plantations des ménages bénéficiaires et la contribution de la compétence locale, le projet F4F a mis en place un groupe d'acteurs dénommés « Encadreur ou Ambassadeur ». Il s'agit de 23 jeunes provenant des 5 cantons du projet qui ont été formés et outillés sur le modèle de restauration. Ils ont pour tâches d'appuyer chaque ménage bénéficiaire à la réalisation les activités de plantation. La contribution des ménages (20%) consistait aux travaux de préparation des sites, de recherche de piquets et piquetage, de mise en terre et d'entretien des plants. Une évaluation dotée de prix est envisagée par le projet pour encourager les meilleurs ménages.
Compétences locales disponible au sein de la communauté à la base
Bonne compréhension du modèle de restauration par les ménages bénéficiaires
Accord des propriétaires terriens
Un accord entre exploitant et propriétaire terrien est capital avant tout démarrage des actions sur le terrain au risque de subir des actions de sabotage et de vandalisme des plantations.
Garantir la sécurité foncière au propriétaires terriens
Une définition de la clé de répartition des usufruits liée à l’exploitation des plantations de bordure
Implication des peulhs transhumants dans les activités de restauration (sensibilisation et compromis pour la gestion du pâturage nécessaire) car le Cajanus cajan est très apprécié par le bétail
Promotion des pépinières villageoises de proximité pour la production des plants forestiers et agroforestiers
Production site for forest seedlings for restoration measures
F4F-GIZ-DFS
Pour atteindre les objectifs de mobilisation de toutes les couches sociales en particulier les jeunes et les femmes, le projet F4F a opté pour la production des plants (nécessaires à la restauration) par les pépinières villageoises de proximité. Cette option a l'avantage d'éviter des longues distances de transport des plants et surtout de contribuer à l'augmentation de revenus des jeunes et des femmes. En plus des 8 groupements de pépiniéristes, F4F s'est proposé de susciter et appuyer d'autres groupements de pépiniéristes portant à 18 groupements répartis dans les 5 cantons d'intervention du projet. Les 18 groupements ont été formés (2 membres par groupement) et doté d'intrants de production (semences et matériels de pépinière). Chaque groupement a bénéficié des appuis conseils rapprochés et de soutien financier pour la production de plants de meilleure qualité. Les plants produits ont été transportés par les mêmes acteurs sur les sites de restauration lors des activités de mise en terre.
Disponibilité et envie des jeunes et femmes de participer aux activités du projet,
Collaboration avec les groupements de pépiniéristes existants mise en place par d´anciens projets,
Renforcement des capacités (formation) techniques initiales des groupements (2 membres par groupe ancien comme nouveau),
Bonne maitrise de la sylviculture des essences locales par les groupements de pépiniéristes ;
Appui technique, matériel et financier du projet à chaque groupement de pépiniéristes.
L'appropriation rapide des techniques de production par les membres des nouveaux groupements
Bonne organisation et parfaite maitrise du temps et du calendrier (préparation du site, acquisition des graines, mise en place des pépinières en germoir ou semis direct) ce qui constitue la base pour la production des plants bien vigoureux et bien aoûtés ;
La protection du site de production contre les animaux en divagation et les accès non autorisés ;
La disponibilité à temps des plants pour les activités de restauration.
Raising awareness of the restoration scheme among rural households
F4F-GIZ-DFS
Ce modèle de restauration des écosystèmes agroforestiers proposé par le projet F4F-GIZ-DFS a été le fruit d’une note conceptuelle validée par les services techniques compétents des ministères de l’agriculture et de l’environnement et par les autorités locales et les communautés à la base. Il s’agit de la mise en place des plantations agro-forestières sur les parcelles des ménages qui ont volontairement, avec l’accord des propriétaires terriens, accepté de mettre au moins 0,5 ha de leurs terres agricoles sous restauration tout en continuant la production agricole sur la parcelle restaurée. Ces plantations visent à augmenter le rendement des cultures, les capacités de séquestration de carbone des parcs agroforestiers et le revenu des ménages bénéficiaires pour un meilleur bien-être socioéconomique et environnemental dans la préfecture de Tchamba.
La conception et la validation de la note conceptuelle par les services techniques des ministères concernés, les autorités locales, les ONG et les communautés à la base.
Le modèle de restauration est une combinaison des pratiques endogènes existantes dans la zone.
La bonne collaboration entre l’équipe du projet, les autorités locales et les communautés à la base
Il était crucial de maintenir l'intérêt et le soutien des communautés locales dans le processus. Pour cela, une communication et sensibilisation continue était nécessaire.
Garantir la sécurité foncière pour les propriétaires terriens a été d’une importance capitale pour l’adoption du modèle.
Restauration des parcelles agricoles des ménages bénéficiaires
An agricultural plot under agroforestry restoration (2021 campaign)
F4F-GIZ-DFS
A travers une approche participative, inclusive et non discriminante, l´identification des ménages bénéficiaires est faite à travers des ateliers de sensibilisation dans tous les villages d´intervention du projet. Le principe est volontaire et sans contrainte et comprend la restauration d´au moins 0.5 ha du capital foncier cultivé de chaque ménage agricole. Ainsi, chaque parcelle est inventoriée, géolocalisée et cartographiée. L’état de lieu (historique culturale, rendement, arbres en présence, etc.) de chaque parcelle est fait et bien documenté. La restauration de la parcelle est faite en bilatérale par contribution de chaque partie : le projet à 80% (payement des ambassadeurs, mise à disposition des plants, contribution à la préparation du site…) et le ménage à 20% (en nature, recherche de piquets, mise en terre, entretien de la plantation).
Collaboration solide entre les anciens projets de la GIZ (ProREDD, ProENERGIE, IWP),
Disponibilité et bonne intégration de l´équipe de mise en œuvre (Equipe DFS),
Engagement et participation active de toutes les autorités administratives locales (préfectorales, communales et cantonales) aux activités;
L’approche participative et inclusive avec l’accompagnement des leaders des communautés à la base. Il s’agit de l’appui, surtout aux propriétaires terriens, par le préfet, les maires des trois communes, les chefs de canton et les chefs de village. En effet, les terres n’appartiennent pas aux exploitants ou ménages agricoles. Il a fallu l’accord des propriétaires pour mettre ces surfaces sous restauration.
Les critères de choix de ménages simples, la participation volontaire et inclusive
Une combinaison entre la gouvernance locale appropriée et le processus de communication a été couronnée de succès.
Compromis trouvé entre propriétaires terriens et exploitants agricoles pour la répartition de l’usufruit lié à la récolte du bois énergie sans toutefois porter entrave aux anciennes négociations entre ces deux catégories d’acteurs.
L’implication des éleveurs et peuhles transhumants dans les activités (sensibilisation) afin de réduire l’impact négatifs sur les plantations