Renforcement des capacités par le biais des groupes de conservation communautaires (GCC)
La création de groupes de conservation communautaires (GCC) a joué un rôle fondamental dans le renforcement des capacités locales pour une conservation efficace du loup de l'Himalaya. Ces groupes sont entièrement composés de résidents locaux qui sont formés pour participer activement aux activités de surveillance et de conservation. Des ateliers périodiques ont été organisés pour dispenser une formation sur le suivi des espèces, la collecte de données et la gestion des pièges photographiques. Grâce à ces ateliers, les participants locaux acquièrent des compétences précieuses qui leur permettent de contribuer au succès à long terme du projet de conservation.
L'engagement de la communauté et le transfert de connaissances se font par le biais d'ateliers périodiques et d'un suivi des résultats de la surveillance à l'aide d'une présentation audiovisuelle. Aucune plateforme numérique à distance ne peut être utilisée par les communautés locales dans la mesure où il n'y a pas de connexion internet sur le territoire. L'utilisation de crédits de biodiversité comme soutien financier pour ce bloc est actuellement à l'étude. Avec ce bloc, nous répondons aux cibles 20, 21 et 22 du GBF.
L'implication active des résidents locaux dans la création et le développement de la GCC est un facteur clé. Grâce à la formation et à l'appropriation, ces communautés sont habilitées à devenir les gardiennes des efforts de conservation.
Les ateliers sont adaptés aux besoins locaux et un suivi régulier permet de s'assurer que les connaissances sont retenues et appliquées efficacement.
En outre, les avantages financiers générés par leur participation au projet favorisent un plus grand engagement.
Des ateliers réguliers et des actions de sensibilisation, notamment la création du livre pour enfants The Web of Life : A Transhimalayan Animal Adventure (La toile de la vie : une aventure animale en Transhimalaya ) et des jeux de conservation conçus par les enfants eux-mêmes, ont permis de mieux faire connaître le rôle des grands prédateurs dans l'écosystème.