Transmission des résultats d’étude aux institutions compétentes et valorisation

Cette étape a permis d'établir un ensemble de fiches-action à l’attention des gestionnaires et institutions locales (services de santé, douanes, DEAL, Parc Marin…). De plus, l’intégration de l’inventaire aux bases de données officielles, ainsi que l'intégration des données d’abondances dans le schéma régional de IUCN ont été effectuées.

Une conférence visant à présenter les résultats a été proposée pour l'ensemble de la population. Cette composante a permis de poser des mots et des photographies sur des échinodermes encore trop méconnus, et ainsi de sensibiliser un public préalablement non conscient de la richesse des échinodermes de Mayotte et de leur importance.

Afin d’élargir la participation du grand public, il aurait été souhaitable d'inclure dans le projet la création d'une exposition visuelle.

Frédéric Ducarme
Afrique de l'Est et du Sud
Manuella
GRIMAULT
Élaboration d’un inventaire complet, exhaustif et à jour des échinodermes
Transmission des résultats d’étude aux institutions compétentes et valorisation
Inclusion des résultats dans la trame scientifique et administrative
Fundación Karla Wheelock
Appel
Programme de formation
Prix pour les gagnants
Suivi des anciens participants
Fundación Karla Wheelock
Appel
Programme de formation
Prix pour les gagnants
Suivi des anciens participants
Fundación Karla Wheelock
Appel
Programme de formation
Prix pour les gagnants
Suivi des anciens participants
Mise en place d'un partenariat pour l'étude cartographique

L'université de Perpignan est un partenaire historique de la Réserve et certains universitaires sont membres du Conseil Scientifique de la Réserve et interviennent régulièrement dans de nombreux suivis. Ils ont participé à la rédaction du dernier plan de gestion 2015-2019 permettant ainsi de maîtriser les attentes du gestionnaire et les réponses aux différentes problématiques rencontrées. La proximité avec le site permet de faire de la Réserve un véritable laboratoire à ciel ouvert pour ces chercheurs. L'université de Perpignan avait déjà effectué la cartographie des substrats rocheux en 3 D de la Réserve avec une précision à 30 cm près (voir PJ). Cette cartographie a permis de mieux connaitre la zone et adapter les moyens mis en oeuvre pour obtenir des résultats d'une telle précision. De part cette connaisssance du terrain, la maitrise de ce matériel techologique et les attentes du gestionnaie à travers un cahier des charges précis ont permis d'obtenir un chiffrage adapté et juste pour la réalisation de ce suivi.

Il était important d'indenfier les partenaires capables de répondre aux attentes du gestionnaire. Les nombreux suivis réalisés sur cette thématique ont permis d'adapter les objectifs et compléter les manques des précédentes études. La connaissance du terrain des partenaires a favorisé la réalisation de cette étude. Enfin, la maitrise des différents outils utilisés lors de cette étude a permis à ce suivi d'être réalisé de manière optimale.

Plusiseurs échanges en amont auront été nécessaires pour la réalisation de ce suivi. Les nouvelles technologies ont permis de compléter les manques relevés dans les précédentes études. De part ces nouveaux moyens, il aura été nécessaire d'identifier les bons partenaires dès le départ. Cette préparation aura permis de cibler les attentes et de ce fait, réduire les coûts engendrés par ce suivi.

Utilisation d'un drone pour compléter la cartographie des petits fonds de la Réserve

La faible profondeur près de la côte exclu l’utilisation du sonar dans ces zones qui disposent d’une transparence de l’eau suffisante pour permettre la télédétection. Afin de compléter la cartographie des petits fonds côtiers lors de ce suivi, l’utilisation d’un drone Phantom 4MD lors d’une sortie a permis une interprétation claire de la zone de Peyrefite en termes de posidonie, notamment par la faible profondeur. Une seconde sortie a permis l’obtention d’autres orthophotos le long de la côte « des Tynes ». Par manque de temps et à cause de mauvaises conditions météorologiques, la zone de Pin Parasol ne bénéficie pas d’orthophotos. L’utilisation du drone a permis l’obtention d’une orthophoto faisant apparaître avec précision des herbiers ou matte morte par transparence de l’eau.

Le choix d’utilisation de ces systèmes est dû aux caractéristiques des sites d’études. La côte des Albères possède une transparence de l’eau considérée comme étant  l’une des plus faibles de la Méditerranée. L’utilisation combinée de ces trois systèmes de surveillance a permis l’obtention des données surfaciques des différents lieux et ainsi de déterminer leur évolution. La connaissance de la zone a également favoriser le bon déroulement du suivi.

Il est nécessaire d'adapter le matériel aux différentes conditions de la zone d'étude. Pour ce suivi, la combinaison des 3 équipements a été validée pour 2 des 3 sites. En effet, le troisième site où l'herbier était le plus profond n'a pas permis l'utilisation du drone. Toutefois, les 2 autres moyens couplés à des vérités terrains ont permis d'obtenir des résultats très satisfaisants et complémentaires.

CENS
Europe de l’Ouest et du Sud
Julien
Daubignard