Un classeur de fiches techniques adaptées aux populations locales est créé et diffusé

Parmi les solutions identifiées, le guide de fiches techniques était un outil prioritaire, pour rassembler l’ensemble des connaissances dans un ouvrage vulgarisé et simple d’utilisation, qui pourrait être accessible à tous. Il a donc fallu récolter l’ensemble des données sur les espèces, des images de chaque stade phénologique et des données sur la production. Il a également fallu choisir un cortège d’espèces adapté.

Ce guide a notamment été développé en collaboration avec les bénéficiaires en tribu. À l’aide d’ateliers, les participants ont apporté leur point de vue d’utilisateur sur une première version du produit. Ces ateliers ont permis de discuter du format (classeur modulable), du design (police et couleurs), du papier, mais aussi du contenu (noms vernaculaires, choix des espèces, besoins spécifiques).

La version finale a ensuite été diffusée aux experts techniques pour être révisée et validée avant d’être envoyée à l’impression.

Une grande partie des informations était disponible auprès de l’institut de recherche en agronomie et des pépinières professionnelles qui ont accepté de partager leurs connaissances.

L’implication des bénéficiaires à titre bénévole a été d’une importance capitale, afin d’intégrer leurs connaissances empiriques du terrain dans le guide.

La disponibilité d’experts locaux capables de revoir, corriger et valider l’ensemble des informations fut également primordiale.

Le travail de collecte et de restitution est très important et peut prendre beaucoup de temps. Ce temps ne doit pas être négligé dans le montage d’un projet.

De plus, les connaissances locales et empiriques sont souvent négligées et pourtant elles apportent beaucoup.

Enfin, les ateliers ont permis de déterminer que:

  • le guide doit être en format classeur, modulable, avec du papier résistant et imperméable pour être utilisé en extérieur sur le terrain;
  • les espèces doivent être accessibles à proximité des habitations, et à croissance rapide afin de pouvoir observer des résultats satisfaisants sur une courte durée;
  • les besoins spécifiques doivent être pris en compte tels que : des fiches de récolte, des fiches de production, des fiches de vente. Il faut favoriser le format de cases à cocher si possible.

Enfin, il peut parfois être difficile de mettre d’accord l’ensemble des acteurs sur les méthodes de production des plants. Il faut proposer des solutions de flexibilité comme la modification à la main des fiches si besoin.

Reboisements individuels comme stratégie d’adaptation aux changements climatiques basé sur les écosystèmes

Le déficit observé entre l’offre et la demande en bois-énergie dans les régions septentrionales est à l’origine d’une dégradation sans cesse croissante des ressources naturelles, et une réduction du couvert végétale, couplé d’une baisse de productivité agricole.

Les reboisements individuels sont réalisés à petite échelle sur des superficies variant de 0,25 à 5 ha. Deux principaux types de reboisement ont été mise en place à savoir : i) les reboisements agroforestiers qui se pratiquent sur les terres cultiver dans l’optique d’améliorer la productivité des terres agricoles malgré le changement climatique ; ii) les reboisements forestiers qui se pratiquent sur les terres dégradées impropre à la pratique de l’agriculture avec pour but la restauration du couvert forestier dégradé et l’amélioration de la fourniture en biens et services écosystémiques.

La création et la gestion d’une plantation privée obéit aux principales étapes classiques dans la conduite d’un reboisement en zone de savane sèche conformément aux indications du manuel sur l’itinéraire technique des reboisements en zone de savane sèche au Cameroun, produit par la GIZ.

Un encadrement a été apporté aux bénéficiaires à travers les formations et la mise à disposition des fiches techniques pour la mise en place et le suivi des parcelles de reboisement individuels.

  • Statut foncier clair des espaces à reboiser ;
  • Implication active des bénéficiaires ;
  • Respect du calendrier sylvicole ;
  • Respect de l’itinéraire technique des reboisements en zone de savane sèche au Cameroun ;
  • Mise en œuvre efficace du mécanisme de suivi post-plantation. 
  • Le bon aboutissement du reboisement dépend d’une part, du respect du calendrier sylvicole pour réalisation de chacune de ces activités, et d’autre part, du respect des directives prescrites dans le manuel sur les itinéraires de reboisement en zone de savane sèche du Cameroun ;
  • La mise en place d’un système de surveillance des sites reboisés permet de garantir l’obtention de bons résultats ;
  • la divagation des bêtes est l’une des causes d’échec du reboisement dans certaines zones. Toutefois, la mise en place des mesures de sécurisation des espaces reboisés a permis de limiter l’impact de la divagation des bêtes sur les reboisements réalisés.
Diffusion des foyers améliorés dans la Région de l’Extrême-Nord

La promotion et l’utilisation des Foyer amélioré (FA) est l’une des stratégies d’atténuation utilisées par la GIZ/ECO Consult pour réduire la pression sur la ressource forestière ligneuse de l’Extrême Nord, car leur utilisation permet de réduire les consommations en bois des ménages  ainsi que les dépenses y afférente. La diffusion et l’utilisation de Foyer amélioré trois pierres (FA3P) et Foyer amélioré bil-bil dans la région de l’Extrême-Nord depuis 2015 permet de réduire fortement et rapidement la consommation de bois-énergie.

La diffusion des FA3P vise essentiellement les zones rurales et péri-urbaines où le bois est la seule source de combustion (plus de 95% de la population y sont tributaire) et les matériaux de construction sont disponibles localement et gratuits pourtant le FA Bil-bil vise les zones rurales et urbaines du fait de la présence des Petites et Moyennes Entreprises utilisatrices de bois.

  • Stratégie de diffusion avec un dispositif organisationnel constitué de 2 Coordonnatrices encadrant 20 formatrices-relais ;
  • Coût de construction faible des FA3P ;
  • Implication d’organisations partenaires (Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), Ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) et Lutheran World Federation-LWF).
  • Sur le plan technique, il convient de rappeler qu’en général, avant les formations proprement dites, la sensibilisation doit être minutieusement dispensée pour convaincre du bien-fondé de la fabrication et de l’utilisation des FA3P.
  • Sur le plan organisationnel, l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de diffusion des FA prévoyant avec le déploiement sur le terrain d’un staff comprenant 2 Coordonnatrices encadrant 20 Formatrices-Relais depuis novembre 2018 a permis d’accroître considérablement le nombre de FA3P construit dans les ménages.
  • Absence d’un mécanisme de financement pour les FA bil-bil des PME constitue un frein pour la diffusion de ce type de foyer ;
  • Le FA3P fabriqué à base d’argile et de bouse peut durer jusqu'à 1 an. Il est facilement réparable ou facile à reconstruire par les usagers eux-mêmes, sous réserve qu’ils aient été formés lors de la construction du premier ;
  • Un protocole de vérification des FA3P construits a été mis en place afin d’évaluer et contrôler la qualité des foyers construits. 
Carbonisation des rebuts de scieries dans la Région de l’Est

La Région de l’Est Cameroun représente la principale région forestière du Pays. Elle dispose de 24 Unités de Transformation de Bois qui génèrent environ 500 000 m3 de rebuts de bois par an.

L’activité de carbonisation des rebuts de scieries s’est progressivement mise en place compte-tenu de l’énorme gaspillage observée dans la transformation du bois (rendement matière de 35%).

L’appui a consisté à travailler dans l’organisation et la structuration des groupements de producteurs. Une fois ces groupements de  producteurs reconnus légalement, un effort a été apporté à la signature des conventions de rebuts de scieries avec les détenteurs de la matière première en vue de sécuriser l’approvisionnement des charbonniers en rebuts de bois.

La professionnalisation des charbonniers au niveau du maillon production a porté sur l’élaboration et la mise en œuvre des Notices d’impacts environnementales de l’activité de carbonisation et la formation aux techniques améliorées de carbonisation. Aussi,elle a consisté à la facilitation de l’obtention des documents sécurisés de transport nécessaires pour l’acheminement du charbon vers les marchés.

Un cadre institutionnel de suivi de la chaine de valeur a été mis en place au niveau régional et assure l’amélioration des conditions cadres de la chaine de valeur.

  • La forte implication des administrations sectorielles avec la mise en place d'une plateforme régionale d’orientation et de suivi du développement de la chaine de valeur par décision ministérielle ;  
  • La volonté du secteur privé (détenteurs d’Unités de Transformation du Bois) à soutenir l’activité de carbonisation à travers la mise à disposition de rebuts de bois aux charbonniers ;
  • La disponibilité d’un énorme potentiel de rebuts de bois ;
  • La forte participation des communautés riveraines grâce aux revenus générés par l’activité.
  • La carbonisation des rebuts de scieries permet aux UTB de réduire l’incinération des rebuts de bois à l’air libre et génère des ressources financières aux communautés riveraines impliquées dans l’activité ;
  • la question de gouvernance dans le développement de cette chaine de valeur nécessite une très grande attention notamment en ce qui concerne la parafiscalité qui réduit considérablement les marges bénéficiaires ;
  • la carbonisation des rebuts de scieries est un modèle d’économie circulaire qui génère des effets positifs en terme de déforestation évitée ;
  • L’appropriation des Techniques Améliorés de Carbonisation est assez bonne, surtout lorsque la technique concernée ne nécessite pas d’apport d’investissement supplémentaire.
La lutte contre le braconnage, le commerce illégal et l'abattage d'animaux sauvages

Le braconnage constitue une menace sérieuse pour la conservation de la faune. L'application de la loi existante contre la capture, l'empoisonnement et la mise à mort illégaux d'espèces sauvages a encouragé les autorités à participer activement dans la protection des espèces sauvages. La sensibilisation des habitants et la création d'emplois dans l'écotourisme et le géotourisme participent également dans la lutte contre le braconnage. Par exemple, dans le site d'Ouzoud, la lutte contre le braconnage et le commerce des macaques a été l'un des principaux facteurs responsables de l'augmentation de la population de macaques de Barbarie. Nous participons activement depuis 2008 en collaboration avec les autorités locales à la lutte contre les travail illégaux (braconnage, abattage d'arbres, etc.). Nous avons travaillé avec certains résidents pour obtenir les informations nécessaires sur ces travaux. Dans ce cadre, nous avons participé à l'arrêt de certaines opérations de capture d'animaux sauvages et nous avons relâché un grand nombre d'animaux dans leurs habitats d'origine.

 

Ces dernières années, les populations locales ont activement participé à la lutte contre le braconnage et le commerce d'espèces sauvages. Les rôles écologiques et économiques de la faune sauvage dans les écosystèmes ont été plus largement appréciés par les populations locales du Haut Atlas central du Maroc. La création d'emplois dans l'écotourisme et dans le domaine des plantes médicinales a incité les habitants à participer à la lutte contre les travaux ayant un impact négatif sur les écosystèmes.

Le braconnage et le commerce d'animaux sauvages sont pratiqués principalement par de jeunes habitats qui n'ont pas de travail et qui n'ont aucune idée des conséquences de ces activités sur les populations sauvages. Intégrer ces personnes dans les projets de développement peut les transformer en protecteurs de la faune. Aider les gens à trouver un emploi et les aider à améliorer leurs connaissances écologiques contribuera à la conservation des habitats.

Encourager les projets de développement pour conserver la biodiversité

Des projets de développement encouragent l'économie locale et participent à l'augmentation des revenus des habitants. Nous avons participé à la formation des guides touristiques pour travailler dans les lieux touristiques, notamment dans le site d'Ouzoud. Certains habitants qui travaillaient auparavant comme braconniers sont devenus de bons guides touristiques. Ils ont acquis des informations sur la faune locale, notamment le macaque de Barbarie. La formation des guides a été réalisée en collaboration avec les associations et les collectivités territoriales. D'autres personnes ont été formées dans le domaine des plantes médicinales et elles ont amélioré leurs revenus.

Les trois aires protégées contiennent de nombreux sites d'intérêt écologique (6) et géologique (22) qui peuvent être exploités pour encourager l'écotourisme et le géotourisme. Ils possèdent également une grande diversité d'habitats et d'espèces végétales et animales avec l'existence de nombreux produits locaux avec un lien territorial fort et un réel potentiel de développement économique.

En favorisant l'économie locale et l'éducation, les habitants locaux participent activement à la conservation de la biodiversité. Les braconniers et les personnes qui travaillent dans les forêts ont d'autres opportunités d'augmenter leurs revenus sans nuire à la biodiversité.

Sensibiliser à la conservation de la faune

Les comportements environnementaux sont considérés comme des actions essentielles qui influencent énormément les écosystèmes.Ils jouent des rôles essentielsdans la conservation et à la protection de l'environnement. Il est important d'impliquer les citoyens dans le domaine de la conservation de l'environnement et de la biodiversité. Nos études scientifiques ont révélé que les habitants locaux ont signalé un niveau inférieur de pratiques dans la conservation des espèces. Des solutions ont été initiées dont la plus importante est de sensibiliser les habitants pour les inciter à conserver l'espèce. Des séances d'éducation ont été menées par l'auteur et ses collaborateurs au cours des deux dernières décennies auprès des habitants, des étudiants, des associations et des autorités. Dans le cadre de leurs recherches scientifiques, ils ont visité la plupart des villages. Ils discutent avec les gens des rôles écologiques et économiques de la biodiversité et de l'importance de la conserver.

Ces dernières années, les rôles des animaux sauvages dans leurs écosystèmes ont été plus largement appréciés et aujourd'hui, la gestion de la biodiversité est une priorité pour le gouvernement marocain, les autorités, les ONG et la société civile.

L'opinion des populations locales joue un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité et de l'environnement. En général, lorsque les habitants comprennent les rôles écologiques et économiques de la faune sauvage, ils participent spontanément à sa conservation.

Développer des stratégies locales efficaces d'atténuation des conflits entre les populations et la faune

Le conflit homme-population locale peut jouer un rôle dans le déclin de la biodiversité. La prédation du bétail par les carnivores et le ravage des cultures (sanglier, macaque de Barbarie, etc.) sont les principales causes du conflitsu entre les habitants et la faune et des attitudes négatives envers les espèces sauvages. Plusieurs techniques ont été proposées pour réduire le risque de déprédation du bétail par les prédateurs sauvages et le risque de dommages aux cultures par les espèces herbivores : - 1. Education pour sensibiliser la population locale aux rôles écologiques et économiques de la faune et fournir au public des informations sur les avantages des animaux sauvages et leurs rôles écologiques et économiques. 2. Encourager les résidents à utiliser certaines techniques pour protéger le bétail et éloigner les animaux sauvages, comme les chiens de garde du bétail, l'élimination rapide et appropriée des carcasses de bétail pour éliminer les attractifs qui pourraient attirer les carnivores, et la surveillance et le pâturage du bétail et des champs. 3. Nous préparons actuellement un programme de compensation pour aider les populations locales en leur remboursant les pertes attribuables aux canidés sauvages.

 

 

 

 

1. Le contributeur est un chercheur né et ayant vécu dans le Haut Atlas central pendant 40 ans. Il est connu dans la région, ce qui facilite la transmission de messages sur la conservation de la biodiversité. Il communique avec les habitants locaux par la langue tamazight, qui est la langue maternelle du contributeur. Il participe également à plusieurs activités éducatives, culturelles et scientifiques dans cette région.

2. Le Haut Atlas central couvre une superficie de 10 502 km² et possède une diversité biologique riche et variée.

L'éducation et les sessions de sensibilisation pour les responsables locaux et les communautés sur l'importance de la conservation de la faune et l'utilisation de techniques simples et possibles pour éloigner les animaux sauvages atténuent les conflits entre les populations locales et la faune. il Il en a résulté la conservation des espèces et des habitats.

La gestion participative des ressources naturelles

En 2017, 28 ménages de Batwa (peuples autochtones du Burundi) ont été impliqués dans les activités d'entretien de 33 km de la limite et 15 km de pistes internes, d'ouverture de 2 km de  sentiers touristiques, de lutte contre les feux de brousse et  de braconnage.

- La confiance mutuelle entre la communauté Batwa et les gestionnaires de la réserve.

- L'engagement d'un dialogue permanent entre les services de la conservation de l'aire protégée et la communauté Batwa.

- La transparence dans la gestion des fonds alloués à l'implication de cette communauté dans les actvités d'aménagement de la réserve.

- La responsabilisation des Batwa est une marque de respect et d'estime qui motive les Batwa à s'impliquer davantage dans la protection de la réserve.

 

La gestion de la biodiversité requiert une approche holistique et écosystémique.

On ne peut pas réussir la conservation de la nature sans tenir compte du rôle des communautés riveraines.

 

 

 

La conservation communautaire des bonobos et forêts du sud de Basankusu par le biais du développement local

Afin de permettre une conservation communautaire, participative et inclusive, le développement local est un volet très important et pertinent dans la mise en place de nos actions. 

Voilà pourquoi, nous avons pensé à l'initiation de cette approche centrée autour des communautés locales riveraines aux biotopes que nous prônons la conservation des bonobos et leurs habitats associés. En répondant favorablement aux besoins ou ressentis communautaires et en les accompagnant sur la gestion rationnelle, raisonnée et durable de leurs ressources naturelles et acquises, nous avons eu les proportions allant jusqu'à 85% de réussite de notre solution.

Les différents microprojets misent en place (élevage de caprins, élevage de porcins et piscicoles pilotes; jardins potagers familiaux; micro-commerces et autres) ont été répliqués par les associations bénéficiaires ainsi que par 75% des habitants à travers toute la zone du projet et ont favorisé l'accroissance des revenus des communautés locales lesquelles leur ont permis de subvenir à leurs besoins tant matériels, financiers et qu'alimentaires. Voilà ce qui a jusqu'à présent apporté comme solution efficace dans la préservation de la biodiversité en général et des bonobos et leurs habitats en particulier.

  • L'implication des communautés locales pendant les enquêtes socio-économiques et les actions de sensibilisation environnementale,
  • La prise en charge des microprojets implémentés par les communautés locales bénéficiaires,
  • L'engagement des communautés locales à la réplication pérenne de ces microprojets,
  • L'implication des autorités locales à accompagner GACEBB dans ses actions,
  • L'implication dévouée et volontaire de l'équipe technique (animateurs-accompagnateurs) de GACEBB
  • La prise en charge des projets implémentés sur base des consentements (CLIPs) des communautés locales elles-mêmes,
  • Toujours être une structure qui travaille en communion avec les communautés locales,
  • Ne pas dicter aux communautés les valeurs à vivre leur propre vie, toujours les écouter et les accompagner,
  • Favoriser l'approche information et formation afin de promouvoir leur conscience socio-environnementale en faveur des espèces menacées et leurs habitats ainsi qu'en leur propre faveur (écodéveloppement)