Soutien aux objectifs de conservation par l’expérience de la nature

Les recherches montrent que les personnes qui sont plus proches de la nature s’efforcent davantage de la protéger (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0272494418308557) (en anglais seulement) et adoptent des comportements plus favorables à l’environnement en général. En passant du temps dans la nature, les gens développent un sentiment d’attachement aux zones naturelles et culturelles et augmentent leur soutien et leur intérêt pour la conservation de ces zones protégées et conservées.

 

  • Les recherches démontrent les liens entre la santé humaine, les liens avec la nature et les comportements favorables à l’environnement; le temps passé dans la nature et la protection de la nature sont des solutions pour améliorer les résultats en matière de santé pour les personnes et les écosystèmes.
  • Ressources existantes mettant en évidence le lien entre la santé et le bien-être et le temps passé dans la nature.
  • Démontrer le lien entre les prescriptions en matière de nature et un changement à plus long terme visant à donner la priorité à la protection de la nature est une question de recherche complexe qui nécessitera du temps et des ressources supplémentaires. Des ensembles de données à plus long terme et de nouvelles recherches sont nécessaires pour confirmer le lien entre l’utilisation de la nature et le programme afin d’améliorer le soutien à la protection de la nature au fil du temps.
Sensibilisation et engagement auprès du public et des professionnels de la santé

La BC Parks Foundation et le programme Prescri-Nature ont organisé des activités de sensibilisation et des événements médiatiques pour faire connaître le programme et le lien entre la santé et la nature. Le lancement de la collaboration avec Parcs Canada a fait l’objet d’une importante couverture médiatique, y compris de la part d’organismes internationaux, ce qui a permis de mieux faire connaître les liens entre la nature et le bien-être, ainsi que le programme Prescri-Nature. Parcs Canada a également élaboré des documents d’information pour aider les prestataires de soins de santé à mettre leurs patients en contact avec les lieux administrés par Parcs Canada, créant ainsi des liens avec la communauté des soins de santé, augmentant l’intérêt pour les activités de santé et de bien-être dans les destinations de Parcs Canada, renforçant l’engagement entre le secteur des soins de santé et les aires protégées et conservées, et faisant mieux connaître les aires patrimoniales protégées au Canada.

  • La BC Parks Foundation et Parcs Canada ont tous deux fait leurs preuves en matière d’éducation du public sur les bienfaits pour la santé du temps passé dans la nature et sur l’importance de protéger la nature afin de maximiser ces bienfaits pour la santé des générations actuelles et futures.
  • Les porte-parole des professionnels de la santé en tant que messagers de confiance.
  • Une communication régulière entre Prescri-Nature et les organismes de santé qui le soutiennent assure une promotion cohérente et généralisée du programme, ce qui contribue à renforcer la confiance du public et des professionnels de la santé dans le programme et à les sensibiliser à ce dernier.
  • L’adoption du programme a augmenté grâce à des campagnes médiatiques ciblées et à des lancements dans les provinces du Canada. Il est important de poursuivre le marketing ciblé, d’offrir de nouvelles ressources et d’améliorer la convivialité des plateformes afin de maintenir et d’accroître l’intérêt pour le programme.
Les communautés locales ont acquis les savoir-faire requis pour récolter des graines et produire des plants pour la restauration écologique des sites dégradés

Le guide a été imprimé et diffusé en version pdf en ligne et en version physique, les deux gratuitement, durant des restitutions publiques et des réunions avec les partenaires identifiés lors des interviews (bloc 1).

Il a également servi d’outil de base pour réaliser des formations aux métiers de récolteurs de graines et de producteurs de plants pour la restauration écologique, auprès des personnes ayant montré une volonté d’action. Des formations ont donc été proposées dans les pépinières communautaires existantes mais ayant des difficultés, et dans les instituts de formation professionnelles tels que les lycées agricoles ou les centres de formations pour adultes.

Organisées sur une ou deux journées, ces formations ont permis de faire découvrir les débouchés existants dans la restauration écologique (récolteurs, producteurs, planteurs, responsables du suivi écologique), ainsi que d’apporter les connaissances théoriques et techniques à travers des ateliers de mise en situation. Les participants ont ainsi appris à reconnaître les espèces végétales autour de chez eux, à observer la fructification, à prélever et stocker correctement, à faire des fiches de suivi, à mettre en production (semi, repiquage, culture), et à mettre en œuvre une plantation.

L’engagement des communautés locales dans le projet depuis le début a permis la réussite des formations. De plus, le bouche à oreille à permis de toucher des personnes sur tout le territoire.

De plus, des questionnaires de satisfactions ont été diffusés à chaque fin de formation, ce qui a permis de faire de l’amélioration continue.

Les ateliers techniques dans le milieu dans lequel les participants évoluent et désirent travailler sont primordiaux dans ce type de formation. Il faut donc se déplacer pour faire les formations chez eux et en situation. Il est nécessaire également de donner de l’importance aux connaissances empiriques des personnes formées, pour qu’elles soient valorisées et partagées à l’ensemble des participants aux formations. Grâce à la co-conception du classeur avec des personnes en tribu, une meilleure prise en main de l’outil de la part des participants a été observée.

Les personnes les plus enthousiastes ont été les femmes, qui voient dans les pépinières une activité qui leur plaît et une façon de s’émanciper économiquement, et les jeunes qui n’ont pas beaucoup de perspectives d’avenir et qui ne veulent pas partir travailler en ville.

Néanmoins, il manque au classeur une partie “économique” pouvant donner une idée de l’investissement et du retour sur investissement, ainsi qu’une structuration gouvernementale de la filière.

Fonctionnement autonome grâce aux panneaux solaires

La Sunbox dispose de 12 panneaux solaires qui permettent un fonctionnement autonome. De plus, des panneaux solaires protègent les utilisateurs de la pluie et du soleil.

Il est possible de rajouter des batteries, ce qui permet une utilisation durant la nuit et plus de contraintes de raccordement. Plus besoin de génie civil.

Il faut veiller à choisir les panneaux qui disposent d'une grande performance exprimé en Kilowatt-crête (kWc). Il faut également placer la toiture solaire en fonction de l'ensolleillement est-ouest pour optimiser la captation des rayons.

Pour un meilleur confort d'utilisation et pour profiter de la protection offerte par la toiture solaire, nous prévoyons dans le Sunbox de placer les RVM de chaque côté pour que tous les usagers soit protégés du soleil et de la pluie par les panneaux solaires.

Énorme capacité de stockage pour le Sunbox

Le Sunbox est couplé d'un caisson à compaction dans lequel sont stockés tous les emballages recyclables collectés. 

Le volume de collecte de 11M3 permet de stocker plus de 75.000 bouteilles avant vidage, ce qui en fait certainement le système RVM outdoor le plus performant du monde.

Il est important d'ajuster correctement la puissance de compactage selon les éléments recyclables que l'on souhaite collecter.

Veiller au placement des capteurs, de manière efficace, pour automatiser les cycles de compactage.

Le Sunbox à été créé pour ne plus avoir à manutentionner les balles de PET (env.30kg) fabriquées automatiquement dans le Solarcube puis transportées par mes collaborateurs.

Les balles devaient être transportées du Solarcube jusqu'au caisson (Ampliroll) de stockage. Celui pouvait être tout proche comme éloigné, selon les cas. Les balles peuvent êtres coupantes, il faut se protéger les avants bras. 

Nous avons recherché la solution pour stocker le plus de bouteilles ou canettes sans manipulation ou intervention humaine. Le Sunbox est l'équipement né de cette réflexion

La lutte contre le braconnage, le commerce illégal et l'abattage d'animaux sauvages

Le braconnage constitue une menace sérieuse pour la conservation de la faune. L'application de la loi existante contre la capture, l'empoisonnement et la mise à mort illégaux d'espèces sauvages a encouragé les autorités à participer activement dans la protection des espèces sauvages. La sensibilisation des habitants et la création d'emplois dans l'écotourisme et le géotourisme participent également dans la lutte contre le braconnage. Par exemple, dans le site d'Ouzoud, la lutte contre le braconnage et le commerce des macaques a été l'un des principaux facteurs responsables de l'augmentation de la population de macaques de Barbarie. Nous participons activement depuis 2008 en collaboration avec les autorités locales à la lutte contre les travail illégaux (braconnage, abattage d'arbres, etc.). Nous avons travaillé avec certains résidents pour obtenir les informations nécessaires sur ces travaux. Dans ce cadre, nous avons participé à l'arrêt de certaines opérations de capture d'animaux sauvages et nous avons relâché un grand nombre d'animaux dans leurs habitats d'origine.

 

Ces dernières années, les populations locales ont activement participé à la lutte contre le braconnage et le commerce d'espèces sauvages. Les rôles écologiques et économiques de la faune sauvage dans les écosystèmes ont été plus largement appréciés par les populations locales du Haut Atlas central du Maroc. La création d'emplois dans l'écotourisme et dans le domaine des plantes médicinales a incité les habitants à participer à la lutte contre les travaux ayant un impact négatif sur les écosystèmes.

Le braconnage et le commerce d'animaux sauvages sont pratiqués principalement par de jeunes habitats qui n'ont pas de travail et qui n'ont aucune idée des conséquences de ces activités sur les populations sauvages. Intégrer ces personnes dans les projets de développement peut les transformer en protecteurs de la faune. Aider les gens à trouver un emploi et les aider à améliorer leurs connaissances écologiques contribuera à la conservation des habitats.

La recherche scientifique au service de la conservation de la biodoversité

La réalisation de recherches scientifiques sur les effets des activités humaines sur la faune nous a permis de mieux comprendre les effets de l'homme sur les populations d'animaux sauvages. Aujourd'hui, nous sommes les seuls à mener des études scientifiques sur la biodiversité dans le Haut Atlas central. Les solutions proposées consistent à encourager les institutions de recherche à participer à ces études scientifiques et à étudier d'autres groupes zoologiques. La recherche scientifique est essentielle pour la conservation car elle permet d'établir des solutions basées sur des résultats scientifiques. Par exemple, nous avons montré que la chasse pratiquée actuellement au Maroc pour limiter la croissance des populations du sanglier a au contraire un impact positif sur ses populations et que la conservation ses prédateurs est la meilleure méthode pour réguler sa croissance. Nous avons également montré que le braconnage affecte les populations de macaques de Barbarie, de gazelle de Cuvier et d'autres espèces. L'interdiction du braconnage et la sensibilisation des habitats ont été les principales causes de l'augmentation de la population de macaques de Barbarie dans le site d'Ouzoud au Maroc.

 

Les montagnes centrales du Haut Atlas présentent une grande diversité d'habitats et d'espèces végétales et animales. Cette zone abrite une variété d'espèces animales, en particulier des mammifères avec plus de 24 espèces de mammifères sauvages et plus de 120 oiseaux.

 

Les études scientifiques permettent de comprendre les facteurs responsables du déclin des espèces et de développer des solutions adaptées.

Sensibiliser à la conservation de la faune

Les comportements environnementaux sont considérés comme des actions essentielles qui influencent énormément les écosystèmes.Ils jouent des rôles essentielsdans la conservation et à la protection de l'environnement. Il est important d'impliquer les citoyens dans le domaine de la conservation de l'environnement et de la biodiversité. Nos études scientifiques ont révélé que les habitants locaux ont signalé un niveau inférieur de pratiques dans la conservation des espèces. Des solutions ont été initiées dont la plus importante est de sensibiliser les habitants pour les inciter à conserver l'espèce. Des séances d'éducation ont été menées par l'auteur et ses collaborateurs au cours des deux dernières décennies auprès des habitants, des étudiants, des associations et des autorités. Dans le cadre de leurs recherches scientifiques, ils ont visité la plupart des villages. Ils discutent avec les gens des rôles écologiques et économiques de la biodiversité et de l'importance de la conserver.

Ces dernières années, les rôles des animaux sauvages dans leurs écosystèmes ont été plus largement appréciés et aujourd'hui, la gestion de la biodiversité est une priorité pour le gouvernement marocain, les autorités, les ONG et la société civile.

L'opinion des populations locales joue un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité et de l'environnement. En général, lorsque les habitants comprennent les rôles écologiques et économiques de la faune sauvage, ils participent spontanément à sa conservation.

Développer des stratégies locales efficaces d'atténuation des conflits entre les populations et la faune

Le conflit homme-population locale peut jouer un rôle dans le déclin de la biodiversité. La prédation du bétail par les carnivores et le ravage des cultures (sanglier, macaque de Barbarie, etc.) sont les principales causes du conflitsu entre les habitants et la faune et des attitudes négatives envers les espèces sauvages. Plusieurs techniques ont été proposées pour réduire le risque de déprédation du bétail par les prédateurs sauvages et le risque de dommages aux cultures par les espèces herbivores : - 1. Education pour sensibiliser la population locale aux rôles écologiques et économiques de la faune et fournir au public des informations sur les avantages des animaux sauvages et leurs rôles écologiques et économiques. 2. Encourager les résidents à utiliser certaines techniques pour protéger le bétail et éloigner les animaux sauvages, comme les chiens de garde du bétail, l'élimination rapide et appropriée des carcasses de bétail pour éliminer les attractifs qui pourraient attirer les carnivores, et la surveillance et le pâturage du bétail et des champs. 3. Nous préparons actuellement un programme de compensation pour aider les populations locales en leur remboursant les pertes attribuables aux canidés sauvages.

 

 

 

 

1. Le contributeur est un chercheur né et ayant vécu dans le Haut Atlas central pendant 40 ans. Il est connu dans la région, ce qui facilite la transmission de messages sur la conservation de la biodiversité. Il communique avec les habitants locaux par la langue tamazight, qui est la langue maternelle du contributeur. Il participe également à plusieurs activités éducatives, culturelles et scientifiques dans cette région.

2. Le Haut Atlas central couvre une superficie de 10 502 km² et possède une diversité biologique riche et variée.

L'éducation et les sessions de sensibilisation pour les responsables locaux et les communautés sur l'importance de la conservation de la faune et l'utilisation de techniques simples et possibles pour éloigner les animaux sauvages atténuent les conflits entre les populations locales et la faune. il Il en a résulté la conservation des espèces et des habitats.

La conservation communautaire des bonobos et forêts du sud de Basankusu par le biais du développement local

Afin de permettre une conservation communautaire, participative et inclusive, le développement local est un volet très important et pertinent dans la mise en place de nos actions. 

Voilà pourquoi, nous avons pensé à l'initiation de cette approche centrée autour des communautés locales riveraines aux biotopes que nous prônons la conservation des bonobos et leurs habitats associés. En répondant favorablement aux besoins ou ressentis communautaires et en les accompagnant sur la gestion rationnelle, raisonnée et durable de leurs ressources naturelles et acquises, nous avons eu les proportions allant jusqu'à 85% de réussite de notre solution.

Les différents microprojets misent en place (élevage de caprins, élevage de porcins et piscicoles pilotes; jardins potagers familiaux; micro-commerces et autres) ont été répliqués par les associations bénéficiaires ainsi que par 75% des habitants à travers toute la zone du projet et ont favorisé l'accroissance des revenus des communautés locales lesquelles leur ont permis de subvenir à leurs besoins tant matériels, financiers et qu'alimentaires. Voilà ce qui a jusqu'à présent apporté comme solution efficace dans la préservation de la biodiversité en général et des bonobos et leurs habitats en particulier.

  • L'implication des communautés locales pendant les enquêtes socio-économiques et les actions de sensibilisation environnementale,
  • La prise en charge des microprojets implémentés par les communautés locales bénéficiaires,
  • L'engagement des communautés locales à la réplication pérenne de ces microprojets,
  • L'implication des autorités locales à accompagner GACEBB dans ses actions,
  • L'implication dévouée et volontaire de l'équipe technique (animateurs-accompagnateurs) de GACEBB
  • La prise en charge des projets implémentés sur base des consentements (CLIPs) des communautés locales elles-mêmes,
  • Toujours être une structure qui travaille en communion avec les communautés locales,
  • Ne pas dicter aux communautés les valeurs à vivre leur propre vie, toujours les écouter et les accompagner,
  • Favoriser l'approche information et formation afin de promouvoir leur conscience socio-environnementale en faveur des espèces menacées et leurs habitats ainsi qu'en leur propre faveur (écodéveloppement)