Synergie et complémentarité entre les approches pour une gestion territoriale efficace de la biodiversité
Dialogue permanent de l'offre interinstitutionnelle à Buenaventura 2018
Gisela Paredes
Atelier sur la politique d'aménagement du territoire à Santa Marta 2018
Gisela Paredes
Dialogue permanent offre interinstitutionnelle DOPI Carmen del Darien
Gisela Paredes
Atelier sur le schéma associatif pour la planification territoriale transfrontalière Leguizamo Putumayo 2017
Gisela Paredes
Cours de diplôme sur la diversité naturelle et culturelle dans l'aménagement du territoire dans la région d'Orinoquia, 2021
Gisela Paredes
Approches de la gestion territoriale
Gisela Paredes
L'aménagement du territoire au Congrès des zones protégées Lima 2019
Gisela Paredes
Afin de répondre aux défis sociaux, économiques, environnementaux et culturels auxquels la société est confrontée, des engagements ont été adoptés au niveau mondial et souscrits par les États dans le cadre de différents agendas, chacun avec des approches d'intervention particulières (droits, écosystèmes, urbain-régional, prévention des catastrophes et gestion des risques et/ou changement climatique). Laquelle de ces approches est appropriée pour une gestion territoriale efficace de la biodiversité et de l'inclusion sociale ? Toutes. La réalité des territoires est diverse, complexe et présente des problèmes et des potentiels très spécifiques, qui nécessitent un travail coopératif, concomitant, complémentaire et à plusieurs échelles des acteurs sociaux et institutionnels pour harmoniser et mettre en œuvre les actions proposées dans les instruments de planification, de manière à répondre aux besoins identifiés, à prévenir et gérer les conflits socio-environnementaux et à progresser dans la conservation de la nature et du bien-être humain.La combinaison des droits, des approches écosystémiques, urbaines et rurales, de la gestion des risques et du changement climatique est nécessaire pour gérer les territoires de manière intégrée et pertinente.
Ratification, respect des engagements du cadre de Sendai, de la convention sur la biodiversité, de la convention sur le changement climatique, du nouvel agenda urbain, de la convention 169 de l'OIT. Institutionnalité et systèmes solides de : Prévention et réponse aux catastrophes et gestion des risques, environnement national, zones protégées, changement climatique, villes. Personnel possédant des connaissances et de l'expérience. Existence d'un comité spécial interinstitutionnel de la commission colombienne de gestion des terres depuis 2012. Des accords existent entre les parcs nationaux, les autorités environnementales, les communautés ethniques et les secteurs.
La Colombie est un territoire multiple, où coexistent différents concepts de territoire : État national (république unitaire, décentralisée en entités territoriales, où elle exerce sa souveraineté) ; ethnie indigène (il existe 115 groupes ethniques, chacun amalgamant ascendance, origine, cosmovision, relation avec la terre mère) ; communautés ethniques noires, afro-colombiennes, palenquères et raizales, où les ancêtres, la nature, le fleuve, la mer déterminent les comportements de solidarité ; territoire frontalier, où les écosystèmes et la culture transcendent les frontières politico-administratives des nations. La gouvernance territoriale nécessite un dialogue entre les gouvernances (zones protégées, eau, ressources naturelles et alimentation), afin de parvenir à la légitimité, à la synergie entre les processus, à la gouvernance, à la pertinence des politiques publiques, à la participation, au dialogue des connaissances et à la qualité de vie. La planification environnementale, ethnique, paysanne, urbaine et rurale doit dialoguer afin d'obtenir des territoires viables. Co-pilotage, alliances, travail coopératif entre les autorités environnementales, les chercheurs, les universitaires, les entités territoriales, les leaders communautaires, les secteurs institutionnels.