Ebauche de la Convention Locale, Pre-validation et Signature

Une ébauche de la CL est élaborée par les responsables définis lors de l'assemblée de restitution. Puis une pré-validation de la CL est nécessaire pour donner la possibilité des concernées de réagir même avant l'assemblée de validation.

Dans le cas de Conventions moins complexes et/ou de petite envergure la distribution du draft aux concernées et le recueil des observations peut suffire. Dans les cas des CL complexes une assemblée de pré-validation est conseillé. A part des usagers et chefferie traditionnelle à mettre un accent particulier sur la commune et les ST.

Lors d'une assemblée de validation, un rappel de tout le processus d'élaboration de la CL mène à la présentation de l'ébauche de la CL. Cette présentation doit être exhaustive. Plus les différentes parties prenantes étaient impliquées auparavant, moins il y aura des amendements.

Le résultat attendu est une convention finalisée et signée par toutes les parties, conférant un cadre légal et moral aux actions de restauration.

Outils : Comme déjà au moment des assemblées précédents les outils de visualisation et de structuration des discussions jouent un rôle très important.

  • Assemblées inclusives pour révision et approbation.
  • Pour assurer que les discussions vont en profondeur, la distribution des textes des ébauches avant la tenue de l'assemblée est conseillée
Campagne d'information et Lancement du processus d'élaboration de CL

Souvent le besoin pour l'élaboration d'une CL est senti par une partie des concernés seulement. C'est la raison pour laquelle une campagne d'information et de sensibilisation concernant la problématique, les dangers et atouts de la ressource est obligatoire avant le démarrage des négociations.

A ce moment, la notion de Convention Locale et sa relation par rapport aux autres types de planification doit être clarifiée, ainsi que la suite des étapes pour son élaboration.

Une assemblée de lancement facilitera l'information des concernés sur les résultats déjà disponibles et le processus d'élaboration de la CL.

Afin d'atteindre une représentativité il est important que les populations concernées, les usagers, les OP, la chefferie traditionnelle y compris les chefs de terre soient impliqués dans ce processus (voir étape précédente). Lors de l'assemblée de lancement les différents groupes d'intérêt se rencontrent et les premières discussions sont lancées.

Par la suite un Comité de Pilotage (CP) pour l'élaboration de la CL, et selon besoin, des groupes de travail thématiques (groupe analyse ressource, groupe élaboration règles, ...) sont installés. Finalement les activités et étapes à venir sont planifiées dans le temps.

Outils : Rencontres en tête-à-tête, outils de visualisation (cartes, schémas), exemples pratiques de CL existantes.

  • Outils de communication efficaces et réunions inclusives
  • Si possible organisation de visites d'échange avec des CL réussis.
  • Les campagnes de sensibilisation augmentent l'adhésion et la participation locales
  • Ne pas continuer le processus en cas de conflits territoriaux ou intérêts fortement divergents
Planification de la gestion forestière participative (PFMP) ET ACCORDS

Le plan de gestion forestière participative (PFMP) 2024-2028 de la mangrove de MTAKIMAU oriente la gestion durable d'environ 2 550 hectares de forêt de mangrove à travers Mtwapa, Takaungu et Kilifi. Élaboré en vertu de la section 47(1) de la loi sur la conservation et la gestion des forêts (2016), le plan résulte d'un processus hautement participatif mené par l'Association forestière communautaire (CFA) de Mtakimau, en collaboration avec le Service forestier du Kenya (KFS), le WWF-Kenya et d'autres parties prenantes locales.

Le processus a commencé par des barazas communautaires qui ont permis de restructurer et d'enregistrer l'AFC. Les parties prenantes ont ensuite formé une équipe de révision de la planification locale (LPRT), qui a mené des évaluations forestières, des enquêtes auprès des ménages, une cartographie participative et des dialogues avec les communautés. Ensemble, ils ont conçu le PFMP afin de définir des pratiques d'utilisation durable des forêts, d'identifier les priorités en matière de conservation et d'établir des mécanismes équitables de partage des bénéfices. Le plan reflète les aspirations de la communauté, garantit l'intégrité écologique et renforce la résilience climatique. Le KFS et le CFA ont officialisé leur partenariat en signant un accord de gestion forestière juridiquement contraignant basé sur ce plan.

  • Une solide collaboration institutionnelle entre le KFS, le WWF-Kenya, le gouvernement du comté de Kilifi et les communautés locales a permis d'assurer un soutien technique et administratif.
  • L'engagement précoce et inclusif de la communauté, y compris les barazas de village et la formation de groupes d'utilisateurs, a favorisé l'appropriation et la confiance.
  • Le renforcement des capacités de l'équipe locale de révision de la planification (LPRT) a permis aux membres de la communauté de diriger les enquêtes, la cartographie et les activités de planification.
  • Le soutien juridique apporté par la loi sur la conservation et la gestion des forêts (2016) a fourni un cadre clair pour la participation communautaire et la cogestion.
  • Le soutien financier et technique adéquat du projet Bengo (financé par le BMZ par l'intermédiaire du WWF-Kenya) a permis une collecte de données approfondie et l'élaboration de plans.
  • L'implication précoce de la communauté favorise l'appropriation et conduit à des plans de gestion plus inclusifs et plus pratiques.
  • La formation des représentants locaux (LPRT) crée une capacité durable pour la planification et la prise de décision au sein de la communauté.
  • La reconnaissance légale des associations forestières communautaires (AFC) est essentielle pour la cogestion formelle et la responsabilité.
  • Une approche multipartite renforce la légitimité, la mobilisation des ressources et la qualité technique du plan.
  • La collecte de données sur le terrain et la cartographie participative garantissent que les connaissances de la communauté et les réalités locales façonnent le plan final.
Renforcer la gouvernance communautaire grâce aux AFC

L'association forestière communautaire de Mtakimau a été revitalisée grâce à une restructuration et à un renforcement ciblé des capacités de gouvernance. Le passage de groupes villageois peu organisés à des membres individuels formels a permis d'améliorer la responsabilité, la transparence et la participation de tous. Soixante dirigeants locaux ont été formés au leadership, à la mobilisation des ressources, à la gestion des conflits et à la législation forestière. Des élections démocratiques ont permis de mettre en place un comité de gestion et un comité exécutif. En outre, des sessions sur les sauvegardes environnementales et sociales et les mécanismes de règlement des griefs ont été organisées, renforçant ainsi la capacité du CFA à gérer durablement les ressources de la mangrove. Cette transformation a favorisé l'appropriation locale et positionné le CFA comme une institution crédible, dirigée par la communauté, qui soutient la restauration et la conservation à long terme des mangroves dans le comté de Kilifi.

  1. Une collaboration active entre KFS, WWF-Kenya et le gouvernement local (gouvernement du comté de Kilifi) a permis de garantir un soutien technique et institutionnel.
  2. L'engagement inclusif de la communauté par le biais de réunions de village (barazas), d'élections et de formations a permis d'instaurer la confiance et l'appropriation.
  3. L'existence de lois favorables (par exemple, la loi de 2016 sur la conservation et la gestion des forêts) a permis la reconnaissance formelle des AFC et l'implication structurée de la communauté.
  4. Des formations ciblées ont renforcé les capacités de leadership, de gouvernance et de mobilisation des ressources.
  5. Des structures de gouvernance claires et des résultats visibles en matière de restauration ont renforcé la responsabilité et la motivation.
  • L'engagement précoce et cohérent des parties prenantes renforce la crédibilité et favorise une mise en œuvre plus harmonieuse.
  • Des élections transparentes et des rôles définis renforcent la gouvernance et la responsabilité dans les CFA.
  • Le renforcement des capacités doit être spécifique au contexte et continu afin de maintenir un leadership communautaire efficace.
  • La reconnaissance juridique et l'organisation structurée permettent aux AFC d'accéder aux droits et aux ressources.
  • Les avantages visibles de la restauration renforcent la motivation et l'engagement de la communauté à l'égard de la conservation à long terme.
Renforcement des Capacités Communautaires pour la Conservation

Fournir aux communautés locales les compétences et les connaissances nécessaires pour participer efficacement à la conservation (gestion des ressources naturelles, surveillance, écotourisme, leadership, résolution de conflits).

Gouvernance Participative Effective :

  • Représentation inclusive : Assurer une représentation équilibrée et inclusive de tous les groupes au sein des communautés (âge, sexe, statut socio-économique, groupes ethniques) dans les structures de gouvernance participative.
  • Pouvoir décisionnel réel : Donner aux communautés un pouvoir décisionnel significatif et ne pas se limiter à de simples consultations formelles. Leurs avis et leurs connaissances doivent être intégrés dans les plans et les actions de conservation.
  • Fonctionnement efficace des comités : Mettre en place des comités de gestion participative bien structurés, avec des mandats clairs, des procédures de fonctionnement transparentes et des capacités de gestion renforcées.

La connaissance locale est inestimable : Les communautés possèdent souvent une compréhension approfondie de l'écosystème des mangroves, de ses dynamiques et des pratiques d'utilisation durable. Cette connaissance doit être valorisée et intégrée dans les stratégies de conservation.

La dépendance économique influence l'engagement : Les communautés dont les moyens de subsistance sont directement liés aux mangroves sont des acteurs clés de leur conservation, mais leurs besoins doivent être pris en compte et des alternatives durables proposées si nécessaire.

La restauration écologique réussie nécessite l'implication locale : Les projets de restauration des mangroves ont plus de chances de succès s'ils sont conçus et mis en œuvre en collaboration avec les communautés locales, en tenant compte de leurs connaissances et de leurs pratiques.

Construire des ponts : L'approche multidimensionnelle et multipartite de l'Académie

L'objectif de l'Académie était d'aider les participants à développer les compétences et l'expérience nécessaires au leadership pour naviguer dans des systèmes complexes et favoriser la transformation agroécologique.
Un concept approprié pour atteindre cet objectif a été développé sur une période de trois mois (juillet - septembre 2023) :

Par conséquent, le but a été distillé en trois objectifs clés : Ces objectifs ont été reflétés dans la conception de chaque session et soutenus à trois niveaux : les individus, les équipes nationales et la cohorte mondiale.
La méthodologie de l'Agroecology Leadership Academy repose sur sept principes :

  • Un lien étroit entre le thème de l'agroécologie (le "quoi") et la transformation et le leadership (le "comment").
  • Une focalisation claire sur les compétences et l'état d'esprit de transformation
  • Des initiatives de transformation en tant que projets d'apprentissage de base
  • Des facilitateurs dans le pays pour soutenir les équipes nationales.
  • Lier l'apprentissage, l'action et la mise en réseau
  • Apprentissage systémique, expérientiel et relationnel
  • Le rôle important de la communication

La structure générale de l'Académie a été organisée en quatre phases : Semer, Cultiver, Récolter et Transformer. Différents formats d'apprentissage ont été mis en œuvre tout au long de ces phases, notamment un événement de lancement en ligne, deux événements d'apprentissage internationaux en présence, quatre sessions internationales en ligne et des ateliers individuels pour les différentes équipes nationales. Ces formats se sont concentrés sur les niveaux susmentionnés. Alors que les réunions au sein des équipes nationales ont mis l'accent sur le travail d'équipe au niveau national, les sessions internationales ont facilité l'apprentissage mutuel au sein de la cohorte mondiale.

Après la phase de développement du concept, le processus de sélection des participants a commencé. L'objectif était de constituer un groupe hétérogène représentant divers groupes de parties prenantes, compétences, âges et sexes.
Un appel à candidatures a été envoyé à un groupe prédéfini de participants potentiels issus de réseaux agroécologiques dans les pays respectifs. Après l'évaluation des candidatures initiales sur la base de critères de sélection prédéfinis, des entretiens de sélection individuels ont été menés pour finaliser la composition du groupe, avec cinq participants choisis dans chaque pays.
Lors de la sélection des participants, il a été tenu compte non seulement des critères individuels, mais aussi de la nécessité de disposer de compétences complémentaires au sein de la composition du groupe. Chaque participant devait apporter un élément de son expérience personnelle qui bénéficierait au groupe dans son ensemble.
Ce processus de sélection a permis de garantir la représentation des différents niveaux du système agricole et alimentaire - les participants comprenaient, entre autres, des agriculteurs, des fondateurs d'entreprises agricoles, des professeurs d'université et des représentants des ministères de l'agriculture - et d'assurer un équilibre entre les hommes et les femmes au sein du groupe.

  • Le modèle de base pour le leadership en agroécologie a été conçu dans un format circulaire avec de multiples anneaux. Le centre du modèle, la transformation agroécologique, devait être atteint en entremêlant les éléments du cercle intérieur - les éléments de leadership à différents niveaux - avec le cercle extérieur - les principes agroécologiques.
  • La mise en œuvre d'un plan d'action en matière de communication pour s'assurer que tous les participants comprennent les outils et le matériel de communication prévus, ainsi que l'établissement de communications fréquentes pour partager les informations et inclure des modules sur la communication efficace.
  • Impliquer les points focaux nationaux dans le développement et la mise en œuvre de l'Académie afin de fournir un soutien spécifique au contexte à la fois à l'équipe de facilitation et aux participants.
  • Adapter le programme de l'Académie en fonction des besoins des participants afin de s'assurer que ces besoins sont satisfaits de manière adéquate. Un retour d'information régulier des participants a été sollicité à cette fin.
  • La structure globale et la durée de l'académie ont semblé appropriées. La durée de 11 mois, combinée à un mélange d'événements en direct et en ligne et d'initiatives de transformation, a été bénéfique pour l'apprentissage.
  • Le processus de sélection des participants a été efficace, puisque les invitations envoyées par l'intermédiaire des réseaux agroécologiques ont attiré deux à trois fois plus de candidats que de places disponibles. Le processus de candidature s'est appuyé sur des formulaires simples et rationalisés, et la demande de vidéos de candidature s'est avérée utile pour évaluer les participants.
  • Les équipes nationales, composées de représentants de divers secteurs (secteur public, start-ups, universités), ont été très actives et ont obtenu de bons résultats. Il est essentiel de souligner le besoin crucial de représentation et de participation des agriculteurs dans des forums comme celui-ci.
  • L'équipe de facilitation a fait preuve d'adaptabilité en créant un programme qui répondait aux besoins d'apprentissage des participants. Plutôt que d'établir un programme fixe dès le départ, les sujets ont été développés sur la base des commentaires des participants, ce qui s'est avéré efficace.
  • Initialement prévues pour se concentrer uniquement sur la création de matériel tel que des vidéos et des fiches d'information, les activités de communication sont devenues partie intégrante de tous les aspects - du processus de candidature et de la préparation des sessions à la facilitation, à la documentation et à la gestion des participants. Il est donc recommandé d'intégrer dès le départ le rôle important de la communication dans les futures Académies.
Mise en place d'un leadership local et d'une adhésion de la communauté

La première étape consiste à impliquer les dirigeants locaux, les autorités traditionnelles et les membres respectés de la communauté. En les impliquant dès le départ, le projet gagne en confiance et s'aligne sur les valeurs de la communauté. Ces leaders favorisent l'adhésion et le soutien de la communauté aux FFS, en renforçant l'importance des activités de restauration et en encourageant une large participation. Cette étape permet de s'assurer que les agriculteurs chefs de file choisis sont acceptés par l'ensemble de la communauté.

La clé de cette étape initiale est d'impliquer les dirigeants locaux dès le début afin d'instaurer la confiance et de garantir l'alignement sur les valeurs de la communauté. Des réunions régulières avec les chefs de village, les représentants de la communauté et les personnalités influentes permettent d'établir la crédibilité et la pertinence du projet. L'implication active de personnalités respectées encourage une plus grande participation de la communauté et un engagement en faveur des pratiques de RPF, car les dirigeants peuvent mobiliser les résidents et les inciter à s'approprier les activités de restauration. Ce soutien de base est essentiel pour gagner à la fois la légitimité et l'élan de la FFS au sein de la communauté.

Lorsque les dirigeants locaux sont impliqués dès le début, la communauté est plus susceptible d'accepter et de soutenir les initiatives de FFS. Le fait de s'appuyer sur des dirigeants de confiance favorise l'engagement à long terme en faveur de la restauration.

Permettre aux communautés de prendre en compte leurs techniques indigènes.

Dans un souci de durabilité, les communautés ont été autorisées à prendre en compte leurs connaissances et compétences traditionnelles pour concrétiser les nouvelles modalités de travail. Les communautés ont ajouté une autre série de groupes de travail provenant de différents villages. Les groupes de travail se sont vu attribuer une partie de la réserve à gérer. Cela a facilité le travail du comité général, qui s'est transformé en comité de suivi. Les groupes élaborent leurs propres plans (plans de travail) pour diverses activités telles que les patrouilles, la création de coupe-feu, etc.

La réalisation de l'étape 3 est due en grande partie à la volonté des communautés concernées d'assumer les différents rôles qui leur ont été assignés et qu'elles ont choisis.

Lorsque les communautés ont la possibilité de faire valoir leurs connaissances et leurs compétences, le succès est garanti. Les connaissances professionnelles doivent être combinées aux connaissances indigènes afin d'obtenir un maximum d'avantages.

Réorganisation des comités de blocs forestiers et des communautés entourant la réserve

La première étape consiste à réunir tous les comités de blocs forestiers, les dirigeants locaux et les communautés rurales en général. Ces réunions ont pour but d'aborder les questions qui ont eu un impact négatif sur les communautés en raison de la réserve déboisée. Elles sont suivies par la création de nouveaux comités chargés de superviser les nouveaux plans de gestion.

Bien qu'ils ne soient pas sélectionnés au sein des comités, les dirigeants locaux sont investis du rôle de parrain de tout comité communautaire. Ils sont donc à l'origine de l'initiative et jouent un rôle clé dans l'obtention des résultats. Les conflits s'arrêtent à eux.

La sélection adéquate des comités et l'engagement des dirigeants locaux créent un environnement propice à l'appropriation et à la participation de toutes les communautés aux activités.

Éducation et sensibilisation de la communauté

L'éducation et la sensibilisation des communautés étaient des éléments essentiels du projet visant à réduire l'empiètement et à promouvoir des pratiques durables dans la réserve forestière de Mvai. Le forum des chefs a organisé des visites sur le terrain pour présenter les défis de la gouvernance et éduquer les participants sur les avantages environnementaux, sociaux et économiques de la gestion des ressources naturelles. Les dirigeants locaux ont organisé des sessions de plaidoyer et de sensibilisation pour informer les communautés de l'importance de la conservation, de l'utilisation durable des terres et des réglementations légales relatives à l'utilisation des ressources. Les campagnes de sensibilisation ont mis l'accent sur les impacts de la déforestation et ont introduit des moyens de subsistance durables, dans le but de modifier les comportements par rapport à l'exploitation forestière. Ces activités ont permis aux communautés d'assumer la responsabilité de la protection des forêts et de signaler les activités illégales, ce qui a permis de réduire considérablement l'empiètement et de favoriser un état d'esprit de conservation parmi les résidents locaux.

  • Sensibilisation au niveau local: Les chefs traditionnels ont joué un rôle important dans la sensibilisation de la communauté et la prise de conscience.
  • Démonstrations pratiques: Les visites sur le terrain ont permis de mettre en évidence les défis réels en matière de gouvernance et de conservation.
  • Mobilisation des ressources : Le soutien apporté aux besoins matériels et logistiques a permis d'assurer l'efficacité des efforts de sensibilisation.

L'éducation de la communauté permet de mieux comprendre et de changer les attitudes vis-à-vis de la conservation. Lorsque les dirigeants locaux mènent des actions de sensibilisation, les membres de la communauté sont plus enclins à faire confiance et à adopter des pratiques durables. Les démonstrations sur le terrain des problèmes de gouvernance permettent de comprendre concrètement l'importance de la gestion des ressources, ce qui renforce la valeur de la conservation. Il est essentiel de poursuivre les efforts de sensibilisation, car il faut du temps et de la constance pour modifier des comportements établis de longue date. L'engagement doit inclure des conseils pratiques sur les moyens de subsistance alternatifs afin de réduire efficacement la dépendance à l'égard des ressources forestières.